Sécurité sanitaire des aliments : Neuf laboratoires ouest-africains renforcent leurs capacités

Neuf laboratoires du Burkina Faso, du Niger et du Sénégal bénéficient d’un renforcement de capacités pour la sécurité sanitaire des aliments. L’atelier régional de lancement, initié par la FAO en collaboration avec l’AOAC Afrique, s’est tenu mardi 12 août. L’objectif est d’atteindre et de maintenir des standards internationaux dans ce domaine.

Des laboratoires aux normes internationales, une nécessité stratégique

« Disposer de laboratoires performants, conformes aux normes internationales, n’est plus un luxe : c’est une nécessité stratégique », a déclaré Dr Henri Bouda, chargé de la foresterie au bureau sous-régional de la FAO à Dakar. Il représentait Mme Bintia Stéphane-Tchicaya, Coordonnatrice sous-régionale par intérim de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest. Il a souligné l’importance de la sécurité sanitaire des aliments pour la santé des populations.

Le programme vise à former le personnel des laboratoires sélectionnés sur la collecte de données, l’utilisation des équipements et la mise en place de procédures conformes aux normes internationales. Le Codex Alimentarius est une référence mondiale en matière de normes alimentaires, garantissant la protection des consommateurs et la conformité au commerce international.

Critères de sélection des pays participants

Le choix des trois pays participants s’est basé sur les besoins exprimés et la dynamique déjà enclenchée dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments. Il s’agit de renforcer les initiatives existantes au sein de ces gouvernements.

L’importance des données générées par les laboratoires

Le Pr Amadou Diop, président du Codex Alimentarius, a insisté sur le rôle crucial des laboratoires dans la production de données. Ces données sont essentielles pour évaluer les maladies d’origine alimentaire, élaborer des normes et faciliter le commerce international. La fiabilité de ces données dépend de l’accréditation des laboratoires et du respect des procédures, comme l’indique le professeur titulaire de chimie-analytique et bromatologie à l’UCAD. La formation vise à permettre aux laboratoires de générer des données pertinentes et exploitables au niveau international. « Si le laboratoire n’est pas accrédité, ça veut dire sa compétence […] n’est pas validée », a-t-il expliqué.

« Pour assurer la sécurité des aliments, il nous faut vraiment travailler avec des laboratoires qui sont dans les normes » a ajouté Dr Henri Bouda, selon Sud Quotidien.

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