Santé à Cap Skirring : Une structure essentielle, mais en difficulté

Situé au cœur du Cap Skirring, un haut lieu touristique, le poste de santé local demeure vital pour les soins initiaux de la population. Malgré la détermination du personnel soignant et l’assistance des acteurs communautaires, le poste de santé navigue à travers d’importantes carences logistiques et financières.
Hier, lors d’une caravane sanitaire orchestrée par les journalistes spécialisés en santé, en partenariat avec la Direction de la santé de la mère et de l’enfant, les défis majeurs de ce centre ont été mis en lumière. La nécessité de financement, notamment pour les factures d’électricité et le soutien aux acteurs sur place, a été fortement soulignée lors de cet événement.
Le poste de santé, très sollicité du fait de son emplacement stratégique, traite de multiples pathologies. Les cas les plus sévères sont dirigés vers le district sanitaire d’Oussouye. Cyril Antoine Bapisseine, responsable infirmier, précise que le centre sert approximativement 8 060 résidents et doit régulièrement faire face à des infections sexuellement transmissibles, avec environ trente nouveaux cas détectés chaque mois. Les affections cutanées apparaissent également fréquentes dans cette localité.
Bapisseine souligne la variabilité ethnique ambiante, ainsi que l’exposition accrue liée aux activités locales, telle que la pêche, et la proximité de l’aéroport. Quant au VIH, le centre a recensé un nouveau cas en 2023. « Nous suivons activement 32 personnes sous traitement antirétroviral, en coordination avec le programme national », détaille-t-il.
Outre ces pathologies, le centre enregistre couramment des cas de varicelle, de vomissements et de diarrhées chez les enfants. Les adultes se présentent principalement pour des douleurs lombaires et abdominales. Dans le souhait d’améliorer la prise en charge, le chef de poste a plaidé pour l’obtention d’une ambulance propre. Actuellement, le véhicule, offert par la mairie de Diembéring, dessert cinq postes, rendant sa disponibilité en cas d’urgence problématique.
L’autre défi persistant concerne l’approvisionnement en électricité. La mise en place par la Senelec d’un compteur prépayé, le Woyofal, conditionne la continuité du service au paiement régulier des factures. « Sans cela, les coupures pénalisent gravement le fonctionnement même du poste », s’est alarmé Bapisseine, cité dans un article de Sud Quotidien.
SIDA, le SIDA est là …. SIDA SIDA.., le SIDA TUE … Malheureusemeent et là bas, le sida tue , sida emmené par les touristes occidentaux