Sanctionner les candidats violents : Absence d’arguments, de programmes et de vision (Par Mor Daga Sylla)

Sanctionner les candidats violents : Absence d’arguments, de programmes et de vision (Par Mor Daga Sylla)

À quelques heures des élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre 2024, les personnalités de la société civile multiplient les analyses. En tant que membre de cette société, j’ai souhaité partager ma contribution sur ces élections pour l’avenir du Sénégal, car il s’agit d’élire ceux qui seront responsables de nous représenter à l’Assemblée nationale.

Pour ma part, je pense que les candidats ayant eu recours à la violence, surtout comme moyen d’expression pendant la campagne, ne méritent pas de siéger à l’Assemblée. Que ce soit la violence verbale, souvent à l’origine d’autres formes de violences, ou la violence physique, il est inacceptable de promouvoir de telles pratiques en politique.

Je le dis et le répète : il ne faut pas voter pour ceux qui ont utilisé la violence, car en général, ils n’ont ni arguments solides ni programme sérieux.

Les candidats investis sur les listes de coalition doivent convaincre les électeurs avec des arguments valables, sérieux et concrets, pour garantir un avenir meilleur pour notre pays et représenter dignement le peuple. Comme le dit l’adage : « Qui sème le vent récolte la tempête. »

Le Sénégal est un pays de foi, de paix, de dialogue et de stabilité. Tout candidat souhaitant gagner le cœur des Sénégalais doit s’appuyer sur ces valeurs. Certes, pendant une campagne électorale, des critiques et des échanges parfois ironiques sont inévitables, mais la violence doit être bannie à tout prix. Si la violence venait à se manifester, le Sénégal ferait la une des actualités internationales, ce que nous pouvons éviter par le dialogue, des stratégies bien définies et une bonne méthode. Car, comme le dit l’adage, gouverner, c’est prévoir.

J’appelle donc tous les acteurs à faire preuve de sérénité et de responsabilité pour garantir des élections calmes, paisibles et transparentes. Il est essentiel d’éviter les polémiques inutiles et les détails qui pourraient entraîner des conflits. Par contre, il est crucial de sensibiliser la population sur le processus de vote, car la liste des candidats pour les élections législatives est longue, et beaucoup de Sénégalais ne semblent pas en être pleinement conscients. Les électeurs devront choisir leurs représentants au sein de l’Assemblée nationale, sous la direction du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

Je demande à la population de voter pour des candidats qui seront véritablement utiles pour représenter le peuple de manière démocratique. Un bon député doit être compétent, responsable, éveillé, sérieux, et posséder une vision claire. Ces qualités lui permettront de représenter le peuple de manière efficace. Il doit également jouer un rôle important dans l’orientation et le contrôle du gouvernement, tout en représentant la population dans des domaines aussi variés que la religion, la santé, l’éducation, les infrastructures, le cadre de vie, les activités économiques, sociales et environnementales, et bien sûr, en soutenant les femmes et la jeunesse. Nous devons éviter de nous laisser séduire par des projets utopiques.

Durant la campagne, j’ai rencontré un candidat qui a fait une promesse forte : une fois élu, il renoncera à son indemnité de député, qui sera utilisée comme garantie pour financer des projets au bénéfice des jeunes et des femmes. Voilà le type de député dont notre pays a besoin pour atteindre le développement, car l’État ne peut pas tout faire.

Il est important de comprendre que la politique ne doit pas être une vocation pour tout le monde, surtout si l’on veut un pays réellement développé. Les politiciens sont bien moins nombreux que le reste de la population.

Je prie le Bon Dieu pour que ces élections se déroulent dans la paix, sans violence, par la grâce du Prophète Muhammad (PSL) et de son Serviteur Privilégié Serigne Touba. Je reste optimiste quant à l’issue de ces élections, car la démocratie sénégalaise est l’une des plus matures au monde. Nous croyons fermement que l’exception sénégalaise sera encore présente ce dimanche 17 novembre 2024.

Je lance également un appel aux candidats afin qu’ils respectent les résultats des urnes pour garantir le triomphe de la démocratie sénégalaise. Il est certain que de nombreux rivaux partageront un thé ensemble dimanche soir, attendant tranquillement les résultats. Inchallah, le lundi 20 novembre 2024, les Sénégalais continueront de vaquer à leurs occupations quotidiennes, c’est ça l’exception sénégalaise.

Bonne chance à tous les candidats, et que le meilleur gagne, pour l’image et la fierté de notre pays. Nous, Sénégalais, devons rester un modèle pour le monde entier.

Allons voter massivement et attendons les résultats du scrutin, qui seront révélateurs du choix de Dieu, le Seul Détenteur et Distributeur des pouvoirs d’ici-bas et dans l’au-delà.

Mor Daga SYLLA
Président d’Arch Le Trésor
Membre de la société civile

1 COMMENTAIRES
  • drer

    Je suis sidéré par la politique au Sénégal de part le comportement des politiciens qui prennent les sénégalais pour des moutons. Je suis d’autant plus dégouté par Pastef et son leader Sonko qui nous ont vendu un Sénégal de rupture, de justice, de progrès et à l’arrivée nous avons que du vent . Aujourd’hui le mensonge, la manipulation, les calomnies, la délation, la transhumance sont érigés en règle pour continuer à berner le citoyen. Pastef a trahi en nous ramenant les vielles pratiques tant dénoncées (justice à deux vitesses, transhumances, mal gouvernance, la chasse aux sorcières, le clientélisme politique, la corruption à grande échelle pour attirer des transhumants, …etc). Alors, pour cette élection du 17 novembre, sanctionnons les transhumants pour sauver notre démocratie et moraliser la vie politique.

Publiez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *