Saccage du siège de « Les Échos » : Le CDEPS condamne avec « fermeté cette agression ignoble »

Le Conseil des Éditeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a condamné avec fermeté le saccage des locaux du journal LES Échos par des énergumènes et a exprimé toute sa solidarité au journal, à ses travailleurs et à sa direction.

Une menace récurrente et permanente pour la liberté de presse.

À chaque fois qu’il y a agression contre les journalistes, les auteurs de ces barbaries refusent en fait à la presse le droit d’informer. La presse est intimidée pour ne pas exercer sa liberté d’informer. C’est là une menace récurrente et permanente pour la liberté de presse.

Les auteurs de cette barbarie prétextent de la publication, par le quotidien LES ÉCHOS, de l’hospitalisation pour cause de COVID-19 du responsable moral des Moustarchidines Wal Moustarchidaty, Serigne Moustapha Sy. Le journal, qui n’a fait que relater l’information, a même souhaité un prompt rétablissement à Serigne Moustapha Sy.

Selon le CDEPS, l’État a le devoir de protéger les journalistes et les maisons de presse. Le CDEPS en appelle encore au ministre de l’Intérieur, au Gouvernement et au Président de la République pour la protection des journalistes.

« La seule condamnation de ces actes ignobles ne suffit plus. Tous les acteurs de la presse et les citoyens doivent se mobiliser pour défendre la liberté de presse menacée au Sénégal », conclut le Conseil des Éditeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal.

3 COMMENTAIRES
  • Cheikh Seck

    LIBERTÉ DE PRESSE NE RIME PAS AVEC LA DIVULGATION DE LA MALADIE DE QUELQUE SÉNÉGALAIS QUE CE SOIT
    LA LIBERTÉ ILLÉGALE ENGENDRE LA LIBERTICIDE LÉGALE

    • Maximousse

      Mais Serigne Moustapha Sy est un personnage public et a de nombreuses fois donné son avis sur le COVID sans que la presse ne l’ignore. Là il était content qu’on parle de lui!

  • Abdou Thiaw

    Liberté de presse et non Liberté de menchonge et de provocation.

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