Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a exprimé dimanche sa disposition à déployer des troupes britanniques en Ukraine afin d’assurer le respect d’un éventuel accord de paix. Selon un article paru dans le journal The Telegraph, Starmer a déclaré : « Je ne dis pas cela à la légère. Je ressens profondément la responsabilité que représente le fait de potentiellement mettre en danger des soldats britanniques ».
Il a souligné que toute implication visant à renforcer la sécurité de l’Ukraine contribue également à la sécurité de l’Europe et du Royaume-Uni. Toutefois, Starmer met en garde contre le fait que la fin du conflit pourrait ne représenter qu’une « pause temporaire » avant une potentielle nouvelle offensive de la part de Vladimir Poutine.
« Bien que les nations européennes doivent se mobiliser en ce moment – et nous le ferons – le soutien des États-Unis restera essentiel et une garantie de sécurité des États-Unis est indispensable pour une paix durable, car seul les États-Unis peuvent dissuader Poutine d’attaquer à nouveau », a-t-il poursuivi.
Starmer a annoncé son intention de rencontrer le président américain, Donald Trump, dans les prochains jours. Il souhaite coopérer avec lui et les pays du G7 afin de sécuriser un « accord solide ». Il a précisé : « Nous devons être clairs : la paix ne peut pas se faire à n’importe quel prix. L’Ukraine doit être présente à la table des négociations ».
Selon Starmer, la position de Poutine, qui considérerait que l’Ukraine n’est pas une véritable nation, doit être fermement rejetée. Il a salué la résilience et les sacrifices du président ukrainien Volodymyr Zelensky et de son peuple.
Il a averti contre une répétition de la situation en Afghanistan, où les États-Unis ont traité directement avec les talibans, sans impliquer le gouvernement afghan. « Je suis sûr que le président Trump voudra également éviter cela, » a déclaré Starmer.
Concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, Starmer a affirmé que celle-ci est « irréversible ». Il a aussi insisté sur la nécessité pour les pays européens d’augmenter leurs dépenses de défense et de jouer un « rôle plus important » au sein de l’alliance.
Nous avons lu ce texte sur le site de nos confrères de Anadolu, traduit de l’anglais par Sanaa Amir.
