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Robert Bourgi : "Gare à celui qui agresserait le peuple"

La non-limitation du mandat du président de la République fait encore couler de l’ancre. Robert Bourgi, le shadow conseiller de plusieurs chefs d’Etat Africain, met en garde sur une possible retouche de la Constitution.

« C’est le peuple qui aura à se prononcer »

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« Gare à celui qui l’agresserait un peu trop », alerte Robert Bourgi. Selon lui, « c’est le peuple qui aura à se prononcer. C’est au Président lui-même de dire s’il envisage un 3e mandat ou pas ».

« Aucun candidat ne pourra passer, s’il n’a pas l’onction du Président sortant »

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Il prévient les potentiels candidats de l’Apr : « Une chose est certaine à mes yeux, aucun candidat ne pourra passer s’il n’a pas l’onction du Président sortant. » Ce qui lui fait dire que « ceux qui s’agitent taisent leurs ambitions, trop rapidement dévoilées ».

La proposition

Pour rappel, la semaine dernière, Serigne Mbacké Ndiaye avait proposé la suppression de la limitation du mandat de la Constitution. La mouvance présidentielle s’est positionnée contre sa proposition.

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