Revue Presse : Inondations, mais on préfère prévenir que patauger

Revue Presse :  Inondations, mais on préfère prévenir que patauger

Les quotidiens parvenus mardi à l’APS traitent de divers sujets dont les dernières mesures annoncées par le gouvernement pour la prévention et la gestion des inondations.

“L’Etat met les digues”, affiche à ce sujet Le Soleil, en rapportant que le gouvernement a validé “10 mesures pour lutter contre les inondations”, lundi 12 mai, à l’issue d’un conseil interministériel présidé par le secrétaire général du gouvernement, Boubacar Camara.

Dans ce cadre, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, de concert avec ses homologues en charge des Collectivités territoriales et des Transports terrestres, “est invité à veiller au démarrage sans délai et à la finalisation par toutes les structures opérationnelles des opérations pré-hivernages au plus tard le 15 juillet 2025”, indique le quotidien Le Soleil.

Le journal note aussi que le gouvernement compte mettre en œuvre, “avant juillet 2025”, un plan de riposte pour prévenir les crues du fleuve Sénégal et d’éventuels dégâts de l’ampleur des dommages causés l’année dernière par les débordements des eaux dans les régions du nord et de l’est du Sénégal.

Pour ce faire, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement “est chargé d’engager des actions anticipatives et organisera des exercices de simulation en perspective d’éventuelles ripostes”, ajoute Le Soleil.

Des travaux à finaliser dans les zones vulnérables d’ici le 15 juillet

Sud Quotidien, de son côté, pointe “une série de mesures jugées ‘fortes’ pour anticiper et atténuer les impacts des inondations”, le journal évoquant en particulier “un vaste programme d’opérations pré-hivernales et de travaux structurants dans les zones vulnérables, à finaliser d’ici le 15 juillet 2025”.

“Cinq mesures clés arrêtées par l’Etat” pour la lutte contre les inondations, dont le pré-positionnement de motopompes de grande capacité sur les points endémiques et sites identifiés, souligne le quotidien EnQuête.

La même publication renseigne que le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ainsi que celui des Finances et du Budget, “prendront les dispositions utiles pour acquérir des équipements de pompage, de grande et petite capacité, à distribuer aux structures opérationnelles et aux acteurs communautaires”.

“Concernant les travaux en cours, relève Tribune, ‘les ministres concernés devront engager des plans d’accélération et prévoir, à défaut de les terminer, des mesures transitoires palliatives sur les sites concernés’”.

Les quotidiens reviennent également sur la participation du président de la République à l’Africa CEO Forum à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où Bassirou Diomaye Faye a exposé les “ambitions numériques” du Sénégal.

“Flou artistique” autour de la haute trahison

Le président sénégalais a participé à l’ouverture de cette rencontre organisée par l’hebdomadaire Jeune Afrique, en collaboration avec la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé. Il a saisi cette tribune “pour réaffirmer l’ambition du Sénégal de développer son secteur numérique, à l’instar de l’Estonie et du Rwanda”, selon Le Soleil.

Tribune s’interroge sur la participation du président Faye à cette rencontre, alors même que “son équipe avait brandi une menace de censure contre ce média […]”. Walfquotidien également signale le “contexte de tension entre Jeune Afrique et certaines autorités sénégalaises”.

Le journal fait observer que c’est le moment choisi par le président de la République pour s’entretenir avec Jeune Afrique. “Une initiative qui semble marquer une volonté d’apaisement et de dialogue, tout en posant la question de la cohérence globale de la stratégie de communication de l’Etat”.

La “reddition des comptes” continue de susciter l’intérêt du quotidien L’Observateur dont la une du jour est consacrée à une révélation portant sur “5,96 milliards CFA déboursés en pleine tourmente post-électorale, sous couvert d’indemnisation pour des dommages subis lors de la seule journée de manifestations du 9 février 2024”.

“Synergies Afrique a perçu la somme faramineuse de 4 milliards 903 millions 843 mille 656 FCFA, et Henan Chine a touché 791 millions 65 mille 500 FCFA”, détaille L’Observateur.

Dans cette ordre d’idées, EnQuête revient sur “le flou artistique” entretenu autour de la haute trahison. “Ni le Code pénal, ni le Code de procédure pénale ne prévoit la haute trahison, malgré son inscription dans la Constitution depuis 1963”.

“Sans loi claire, juger un ancien président pour haute trahison relève de l’impossible”, estime le journal, citant des juristes, dont certains précisent toutefois qu’il appartient au juge d’apprécier en dernier ressort.

0 COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *