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Rencontre entre gouvernement et Syndicats d'enseignants : "Dara soti woussi", dixit Abdoulaye Ndoye

La montagne a accouché d’une souris lors de la rencontre entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement, ce jeudi 03 février 2022, pour mettre fin à la crise scolaire. Mais, rien ne va entre ces deux entités. Abdoulaye Ndoye, secrétaire générale du Cusems et ses camarades estiment que le gouvernement n’a pas la volonté de régler le problème.

Dialogue de sourd

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« Le gouvernement a juste voulu faire de la communication. C’est pour cela qu’il a convoqué cette rencontre. Aujourd’hui, le gouvernement n’a fait aucune proposition. Le gouvernement nous a demandé de faire une commande. Et, je pense que la commande a été déjà faite depuis par le cabinet MGP Afrique« , a déclaré Abdoulaye Ndoye.

La grève continue

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Il poursuit : « nous enseignants, nous attendons un système de rémunération équitable. Tout a été réglé depuis 2015 sur cette question. Mais, l’Etat manque de la volonté politique. Le gouvernement nous demande de revenir dans 15 jours pour poursuivre les négociations. On dirait que ces gens ne sont pas au courant que le système est paralysé. Cela veut dire que l’éducation n’est pas leur priorité« , a dit le Sg du Cusems.

Il ajoute : « depuis deux mois, on est en grève. Le gouvernement a fait la sourde oreille. C’est la stratégie du pourrissement. Il veut accuser les enseignants. »

Les représentants de L’Etat

Lors de cette rencontre, l’Etat était bien représenté. C’est le ministre du Travail et des Relations avec les Institutions, Samba Sy, qui a présidé la réunion. Il était entouré de ses collègues des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, du ministre de l’Éducation nationale, Mamadou Talla, et du ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle, Dame Diop. La présidente Haut Conseil du Dialogue Social, Innocence Ntap Ndiaye, était également de la partie.

Mais cette forte mobilisation des membres du gouvernement n’a pas permis de dénouer la situation de crise que traverse l’école sénégalaise.

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4 commentaires

  1. Anonyme

    L’état doit penser à radier ces brebis galeuse de ” gens saignants”.

    Ils ont carrément sacrifié nos enfants pour des revendications uniquement financières exagérées et aucun point pédagogique.

    Nos impôts ne doivent pas servir à payer des lâches.


  2. Anonyme

    L’état doit penser à radier ces brebis galeuse de  » gens saignants ».

    Ils ont carrément sacrifié nos enfants pour des revendications uniquement financières exagérées et aucun point pédagogique.

    Nos impôts ne doivent pas servir à payer des lâches.


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