Relations Canada-Afrique du Sud : Mélanie Joly plaide pour un partenariat renforcé
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a réitéré la volonté du Canada de renforcer ses liens avec ses partenaires africains, notamment dans le cadre du G7. C’est ce qu’elle a affirmé mercredi par le biais d’une déclaration sur le réseau social X, suite à un échange avec le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola.
Mélanie Joly a souligné l’importance de cette coopération en mentionnant que « l’Afrique du Sud est le premier président africain du G20, tandis que le Canada préside le G7 ». Elle s’est réjouie de ce nouveau tournant, alors que l’Afrique du Sud assure depuis décembre dernier la présidence tournante du G20.
En sa qualité de responsable de cette instance mondiale, Pretoria s’apprête à accueillir une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Johannesburg, les 20 et 21 février prochains. Ronald Lamola, quant à lui, a exprimé sa reconnaissance pour l’appel de sa homologue canadienne et a encouragé une coopération plus étroite entre les deux pays. « Le Canada et l’Afrique du Sud partagent un engagement commun pour les droits de l’homme et la solidarité », a-t-il déclaré sur X, tout en invitant Mélanie Joly à Johannesburg.
Dans le même temps, Antonio Costa, président du Conseil européen, a assuré du soutien total de l’Union européenne à la présidence sud-africaine du G20 au cours d’une discussion avec le président sud-africain Cyril Ramaphosa. Il a également manifesté son intérêt pour le sommet bilatéral qui se tiendra le 13 mars entre l’UE et l’Afrique du Sud. Antonio Costa a soutenu : « J’ai exprimé le soutien total de l’UE à la présidence du G20 par l’Afrique du Sud et à son ambition de renforcer la coopération multilatérale. »
Ce soutien a été salué par Cyril Ramaphosa, qui a mis en avant les valeurs communes de démocratie et de dignité partagées par l’Afrique du Sud et l’UE. Il a déclaré être impatient de participer au sommet UE-Afrique du Sud pour consolider ce partenariat et aborder les enjeux régionaux et mondiaux. « Je suis également impatient de travailler avec la direction de l’UE pour assurer le succès du G20 », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le scénario international inclut une décision marquante des États-Unis, où le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé sa non-participation au sommet du G20 à Johannesburg. Cette annonce suit une menace du président américain Donald Trump de suspendre l’aide à l’Afrique du Sud en raison de préoccupations liées à la politique foncière du pays.
Finalement, du côté de la Chine, la participation du ministre des Affaires étrangères Wang Yi à la réunion prévue à Johannesburg a été confirmée par le ministère chinois des Affaires étrangères. Ces informations sont basées sur des rapports disponibles sur le site d’Anadolu.
