Le secteur de l’éducation au Sénégal connaît d’importantes réformes. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a, durant ses cent premiers jours au pouvoir, mis en avant plusieurs initiatives visant à améliorer ce domaine crucial.
Face à plusieurs défis, le président a ordonné une évaluation complète du système éducatif, considérant que les programmes actuels ne sont pas en adéquation avec les réalités nationales, les enjeux du numérique et les besoins économiques du pays. Il a ainsi souligné la nécessité de former les formateurs et de renforcer le rôle des institutions de formation, comme la Faculté des Sciences et Techniques de l’Éducation et de la Formation (FASTEF) et l’UFR des Sciences de l’Éducation, de la Formation et du Sport (UFR SEFS).
Lors d’un conseil des ministres, il a également demandé de réguler l’implantation et le fonctionnement des établissements scolaires privés, qui jouent un rôle de service public sur autorisation de l’État. Une attention particulière a été requise pour le processus de digitalisation du système éducatif, ainsi que pour la planification des recrutements d’enseignants et la réalisation d’infrastructures scolaires adaptées.
Concernant le calendrier universitaire, les autorités se sont engagées à stabiliser les dates d’orientation des nouveaux bacheliers. Habituellement sujet à de nombreux retards et grèves cycliques, ce calendrier compromettait le bon déroulement des cours. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, a assuré que cette année, les bacheliers seront orientés dès le 19 septembre, pour un démarrage des cours le 21 octobre.
Le ministre a spécifiquement rappelé que l’année précédente, les orientations avaient eu lieu en janvier, six mois après l’obtention du bac. Cette année, un nouveau système permettra de respecter les nouvelles dates d’orientation et de début des cours.
Pour le personnel enseignant, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a lancé un recensement exhaustif du personnel en service dans les écoles et autres établissements relevant de son département, afin de dresser une photographie précise de la répartition des ressources humaines.
Les langues nationales dés le primaire au lieu de l’anglais comme précédemment annoncé