Réélection de Macky Sall : Vieux Boubacar Diop (Apr) pour de nouvelles stratégies

A quelques mois de la prochaine présidentielle, chaque camp affiche ses prétentions en vue de mettre de son cotés tous les atouts. Au sortir de l’ assemblée générale du Grand mouvement pour l’Émergence (Grame) organisée à Guédiawaye ce week-end, le coordonnateur national, Vieux Babacar Diop, revient sur leur plan d’action en vue d’assurer une victoire éclatante du candidat Macky Sall au soir du 24 février 2019.

« il nous faut bâtir une stratégie nouvelle pour la réélection de notre candidat au premier tour », a déclaré M. Boubacar Diop à l’issue de l’assemblée générale tenue ce 18 mai 2018.

A l’en croire, il est très facile de « vendre  » le programme et la vision du président Macky Sall car il a beaucoup fait en si peu de temps. Pour M. Diop, l’heure n’est pas à la division, ni au chantage, mais de massifier la coalition, d’aller chercher les frustrés et de débusquer les « transhumants », « ces militants de la 25ème heure qui ne représentent rien, ces invités incommodes qui veulent s’accaparer du banquet et nous laisser des miettes ». 

Pour le membre fondateur de l’APR dans le département de Guédiawaye, ces « transhumants » « n’apportent rien à la mouvance présidentielle sinon des querelles interminables ». Il ajoute que de 2008 à 2018, beaucoup d’eau a coulé sous le pont et qu’il est aussi déterminé comme au début à contribuer à une victoire éclatante de la mouvance présidentielle.

En ce qui concerne la banlieue en général et Guédiawaye en particulier, « on a plus de temps à perdre, il faut descendre sur le terrain, expliquer ce qui a été déjà fait et ce qui est prévu pour les futures générations dans un environnement d’un Sénégal pétrolier et gazier », a déclaré M. Diop.

Pour terminer il se dit rassuré par les messages de sympathie qu’il reçoit de la part des populations qui le jour du vote exprimeront leur reconnaissance au président Macky Sall.« La balle est dans notre camp , on doit utiliser à bon escient le génie politique du chef de l’État », conclut-il.

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