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Réduction potentielle de la transmission du paludisme en Afrique due au réchauffement climatique, selon une étude

Réduction potentielle de la transmission du paludisme en Afrique due au réchauffement climatique, selon une étude

Une récente publication dans la revue Science révèle que le réchauffement climatique pourrait réduire la transmission du paludisme par l’anophèle femelle en Afrique. L’étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Leeds en Angleterre, apporte un nouvel espoir dans la lutte contre cette maladie qui affecte des millions de personnes sur le continent.

En raison des conditions sèches induites par le changement climatique, les moustiques femelles, vecteurs du paludisme, pourraient trouver moins d’habitats favorables à leur reproduction. Mark Smith, professeur à l’Université de Leeds et principal auteur de l’étude, suggère que ces résultats pourraient permettre d’affiner les stratégies de lutte contre le paludisme en adaptant les interventions aux changements écologiques.

Le réchauffement climatique présente certes des risques majeurs pour l’humanité, mais pourrait paradoxalement aider à freiner l’une des maladies les plus mortelles en Afrique. Cette découverte pourrait orienter vers des actions ciblées plus efficaces contre le paludisme malgré les nombreux défis posés par le changement climatique.

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