Le Rapport Amnesty international 2022/23, parcouru par Senego, a mis le doigt sur la situation des droits de l’homme. .Au Sénégal, souligne t-il dans l’ensemble, les droits à la liberté de réunion et d’expression ont été restreints. Et l’organisme des droits humains de faire focus au pays de Kocc Barma sur la liberté de réunion, la liberté d’expression, le recours excessif à la force, tortures et autres mauvais traitements…
LIBERTÉ DE RÉUNION
Le 31 mars, la Cour de justice de la CEDEAO a jugé que l’arrêté ministériel no 7580 du 20 juillet 2011, qui interdisait les « manifestations de nature politique » dans le centre de Dakar, la capitale, violait les droits
à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Elle a demandé aux autorités
sénégalaises de l’abroger.
En décembre, celles-ci refusaient toujours d’appliquer cette décision. En juin, les autorités sénégalaises ont interdit plusieurs manifestations de l’opposition sur fond de tensions préélectorales. Le 17 juin, les forces de sécurité ont arrêté au moins trois dirigeants de l’opposition et en ont empêché d’autres de quitter leur domicile, afin d’éviter une manifestation interdite prévue ce jour-là à Dakar.
Déthié Fall, représentant national de la liste d’opposition aux législatives, s’est vu infliger une peine de six mois de prison avec sursis pour « participation à une manifestation non autorisée ». Ahmed Aidara, maire de Guédiawaye, a été condamné à un mois de prison avec sursis pour « participation à un attroupement non armé »
À Ziguinchor, le dirigeant de l’opposition Guy Marius Sagna a été arrêté par la police avec deux autres personnes le 18 juin, alors qu’il allait rendre visite à 33 manifestants appréhendés la veille. Ils ont tous été jugés pour « participation à une manifestation non autorisée » et « troubles à l’ordre public ». Guy Marius Sagna et deux autres militants, Cheikh Sourate Sagna et Amadou Tom Mbodj, ont été condamnés à un mois de prison avec sursis et à une amende de50 000 francs CFA (environ 76 dollars des États-Unis). Les autres ont été mis hors de cause.
LIBERTÉ D’EXPRESSION
Le 10 juin, le dirigeant de l’opposition Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a été arrêté et inculpé d’« offense au chef de l’État » de« diffusion de fausses nouvelles » et de« diffamation », après un discours qu’il avait prononcé lors d’une manifestation de l’opposition. Il a été libéré à titre provisoire en juillet.
Le 3 août, Pape Ibra Gueye, un militant surnommé « Papito Kara », a été arrêté et incarcéré pour « le délit de diffusion de fausses nouvelles et celui d’effacement, de modification, de falsification et d’introduction de données informatiques » pour avoir détourné des unes de journaux. Cinq jours plus tard, un autre militant, Outhmane Diagne, a été placé en détention pour les mêmes motifs. Ces deux hommes étaient poursuivis pour avoir créé de fausses unes satiriques de quotidiens.
Pape Alé Niang a été arrêté le 6 novembre par la police, trois jours après avoir diffusé en direct sur Facebook une vidéo dans laquelle il commentait l’audience judiciaire du dirigeant de l’opposition Ousmane Sonko et rendait public un rapport d’enquête interne de la gendarmerie. Il a été inculpé de « recel et publication de documents militaires sans autorisation de la hiérarchie de nature à nuire à la défense nationale », d’« appel à la subversion » et de « diffusion de fausses nouvelles susceptibles de discréditer les institutions publiques ».
RECOURS EXCESSIF À LA FORCE
Le 17 juin, à Ziguinchor et à Bignona, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur des manifestant·e·s, tuant deux hommes : Idrissa Goudiaby, chauffeur de taxi, et Albert « Abdoulaye » Diatta. Le rapport de l’autopsie initiale d’Idrissa Goudiaby a fait état d’une mort violente par « choc hémorragique suite à une plaie pénétrante du cou causée par une arme blanche contondante et tranchante comme une hache ou un sabre ».
Une deuxième autopsie, demandée par la famille et réalisée par trois spécialistes médicaux indépendants, a permis d’établir que le décès était dû à des blessures par balle, ce qui corroborait les déclarations des témoins.
Aucune information supplémentaire n’a été communiquée au sujet de l’enquête sur la mort de 14 personnes, dont 12 tuées par balle, lors des manifestations qui s’étaient tenues dans plusieurs villes du pays en mars 2021.
TORTURE ET AUTRES MAUVAIS TRAITEMENTS
Lors des manifestations de juin, plus précisément le 16 et le 17, les forces de sécurité ont arrêté 11 hommes, les accusant d’« atteinte à la sûreté de l’État », entre autres. Le 29 juin, l’un d’entre eux, François
Mancabou, un ancien militaire, a été transféré des geôles de la police à l’Hôpital principal de Dakar, grièvement blessé. Tombé dans le coma, il est décédé le 13 juillet. Sa famille a accusé la police d’avoir causé sa mort en le torturant en détention. La police a rejeté ces accusations et affirmé qu’il s’était blessé lui-même. Aucune enquête n’a été ouverte pour établir les causes de ces blessures mortelles survenues durant sa détention.
DROITS DES ENFANTS
Le gouvernement a adopté un projet de loi visant à moderniser l’enseignement coranique, mais ce texte n’avait pas encore été soumis au vote du Parlement. Cette loi contribuerait à prévenir la mendicité forcée des enfants et à protéger les droits de ces derniers dans le système éducatif. Le projet de code de l’enfant n’avait pas encore été examiné par le gouvernement.
DROITS DES LESBIENNES, DES GAYS ETDES PERSONNES BISEXUELLES,TRANSGENRES OU INTERSEXES
En janvier, l’Assemblée nationale a rejeté une proposition de loi qui visait à réprimer pénalement toute orientation sexuelle LGBTI. Le Code pénal sénégalais considérait déjà les relations entre personnes de même sexe comme une infraction. L’examen de ce texte a été précédé d’un mois de campagne hostile aux personnes LGBTI menée par une coalition de groupes qui accusaient les autorités d’affaiblir les mœurs sociales.
Les personnes LGBTI ont, cette année encore, été confrontées à diverses pratiques discriminatoires, au harcèlement et à des manœuvres d’intimidation en public.
DROIT À LA SANTÉ
Plusieurs accidents graves sont survenus en raison du mauvais entretien de certains établissements de santé. En mai, 11 nouveau-nés sont morts dans un incendie qui s’est déclaré à la maternité de l’hôpital de Tivaouane du fait de la vétusté du bâtiment. En août, la maternité de l’hôpital de Mbour a pris feu pour la même raison. Les bébés ont pu être secourus et il n’y a pas eu de victimes.
LUTTE CONTRE LA CRISE CLIMATIQUE
Le changement climatique a continué de provoquer des sécheresses, des inondations pendant la saison des pluies et des pénuries d’eau. L’érosion causée par la hausse du niveau de la mer s’est traduite par un recul du trait de côte dans certains villages et quartiers de pêcheurs, comme celui de Guet Ndar, à Saint-Louis. Les moyens de subsistance s’en sont trouvés menacés et des habitant·e·s ont été contraints de déménager vers l’intérieur des terres. La construction d’une digue de protection côtière sur une partie de la Langue de Barbarie était en cours.
Macky Sall doit revoir sa position.
Il risque de commettre l’irréparable…ce qui peut lui couter la CPI
C’est désolant de constater que Seydi Gassama ne fait que s’acharner sur des actes posés contre des fauteurs de troubles , des menteurs, de gens qui appellent á la violence comme Frapp France degage.
Pourquoi il ne s’attaque pas á ceux qui appellent á bruler le senegal, ceux qui tirent sur les Auchans, les stations d’essence et qui attaquent ouvertement les magistrats et les generaux de la gendarmerie ?
Pourquoi Amnestie Sénégal porte des œillères face à la montée des éléments dangereux du MFDC qui font tout pour déstabiliser le Sénégal ?
Pourquoi Seydi Gassama n’a jamais demandé à Ousmane Sonko de cesser de défier l’autorité de l’état ?
Pourquoi Seydi Gassama n’a jamais dénoncé les propos de Sonko qui appellent à mettre à terre un état ?
Si c’est cela que defend Seydi Gassama et Amnestie Sénégal, nous devons tous nous lever pour lui barrer la route.
Je crois aussi que l’état du Sénégal doit incessamment demander à la direction de Amnestie international de limoger Seydi Gassama.
En effet Seydi Gassama n’est pas digne de représenter cette organisation dans notre pays. Il est soit partisan des partis d’opposition ou leur sympathisant.
Nous ne pouvons pas comprendre que Seydi Gassama ´ne condamne pas les multiples et recurents appels à mettre le pays en feu, les appels à discréditer les institutions de la république, les appels à tuer des magistrats, des ministres, des journalistes, d’ex-officiers de polices et de l’armée.
Nous ne comprenons pas pour quoi seydi Gassama qui n’est sans doute pas un bon sénégalais ne puisse pas s’alarmer et condamner la monter crescendo à déstabiliser le Sénégal par d’anciens membres du mfdc, qui mettent le feu sur des établissements commerciaux tels que Auchan, stations total etc.pour ne s’acharner que sur l’état du Sénégal qui cherche à préserver le Sénégal, la paix et la cohésion nationale.
Un état responsable ne peut pas rester impassible face à des voyous qui incitent des citoyens à la haine et au désordre.
Que veut donc Seydi Gassama ? Veut-il que nous donnions un free-doing á des senegalais qui n’ont de moyens poliques que la violence et la haine? Est-cela que defend Amnestie International ?
Je lui rappelle que sans l’aide de l’état du senegal , jamais Amnestie n’aurait pu arriver á ses fins dans l’affaire Hissene Habré.
IL est temps que l’état du Sénégal demande á R. Broody et á la direction de Amnestie de limoger Seydi Gassama parce qu il est n’est pas juste honnête et ethique.
M. Y. Ndiaye
Le probléme de Seydi Gassama est une question de haine contre Macky Sall d’une part et la solidarité entre casacais d’autre part. Il n’osera jamais condamné les actes repréhensibles de Sonko ni les actes ignobles des combatants du MFDC, par peur de voir sa maison familiale incendièe à Ziguinchor.
Macky est trop gentil avec Sonko et ses ouailles. Voilà un irresponsable, menteur et manipulateur, à qui on demande de donner les preuves d’un de ses multiples mensonges, qui appelle à l’émeute et vous accusez l’Etat.
détrompez vous, C’est un communiqué Amnesty Sénégal, un machin vide qui occupe un 2 pieces quelque part à Dakar, et aussi un machin dirigé par un ziguinchorois
Nous sommes fiers de noter précédent de la République Macky Sall
les choses se compliquent pour le président Macky Sall…
il faut qu’il calme le jeu
il ne faut pas oublier les arrestation sans aucun mobil, les excès de zèle de certains forces de l’ordre, les jeunes torturés lors des derniers manifestions du 16, les journalistes brutalisés…le tableau est sombre partout. Les institutions internationaux ne peuvent plus fermer les yeux.
Macky est le cancer du senegal..
Macky Sall est lâché de partout..
s’il cause d’autres morts, l’armée ira le cueillir
Arrêter Macky avant qu’il ne soit trop tard
J’ai beaucoup aimé le joli témoignage de SONKO hier ! Il a parlé comme s’il était le père de la nation ! Vraiment il a bien parlé. Kousa yaram dawoul demb amoo yaram tu es maigre ! Et je doute qu’il y ait un seul Sénégalais hier que le discours de SONKO n’a pas séduit et convaincu. Même les juges et magistrats, la police, bref tous les Sénégalais savent où se situe la vérité maintenant et qui est plus apte à diriger ce pays de façon paisible, démocratique et prospère. Nous devons tous aider SONKO à enter dans le palais quelle que soit notre corps de métier ou coloration politique. C’est pour notre bien et pour le bien de ce pays. Le Sénégal a besoin d’un homme aussi bon que SONKO. Bon Ramadan à tous !