Une nouvelle tragédie a frappé la République Démocratique du Congo (RDC) : un autre naufrage sur le fleuve Congo, survenu à Mbandaka. Cette catastrophe maritime survient à peine une semaine après un drame similaire qui a coûté la vie à 52 personnes lors de la traversée entre Mbandaka et Brazzaville.
Dans la nuit de samedi à dimanche, une baleinière en bois a chaviré sur le fleuve Congo. Les premières estimations font état de 18 morts, 200 survivants et un nombre indéterminé de disparus. Les causes exactes de l’accident restent pour l’instant à éclaircir, mais l’hypothèse d’une surcharge du bateau et d’une navigation non conforme aux réglementations est évoquée.
La répétition de ces catastrophes maritimes a de quoi susciter l’indignation. Les proches des victimes sont encore sous le choc et la fréquence de ces naufrages en RDC est révoltante. Les voies navigables congolaises, bien que largement utilisées pour le transport des passagers, sont souvent en piteux état.
En effet, les embarcations sont généralement surchargées et mal entretenues, ce qui multiplie les risques d’accidents. En 2019, un bateau transportant des pèlerins avait chaviré sur le lac Kivu, faisant plus de 150 morts. En 2020, un autre naufrage sur la rivière Congo avait causé la mort de plus de 100 personnes.
Il est grand temps que le gouvernement central de la RDC s’intéresse de près à la question de la navigation fluviale. Ce mode de transport, économique et respectueux de l’environnement, mérite une attention particulière pour éviter de nouvelles tragédies.
