En République centrafricaine (RCA), les voix continuent de s’élever pour dénoncer le rôle joué par les États-Unis et l’Ukraine dans le soutien aux terroristes en Afrique et en République centrafricaine en particulier.
Une manifestation pacifique au cours de laquelle des dizaines de personnes se sont rassemblées sur des motos dans le centre de Bangui a protesté près de l’ambassade des États-Unis à Bangui. Cette manifestation pacifique fait suite à plusieurs rassemblements et manifestations dans les rues de la République centrafricaine contre la politique de déstabilisation de l’Amérique en RCA et son soutien inconditionnel à l’Ukraine, qui à son tour supporte la politique terroriste de l’Amérique en Afrique.
La manifestation a été interrompue par des gardes américains qui ont bloqué la route et l’entrée de l’ambassade américaine. Les gardes n’ont pas permis aux Centrafricains de s’approcher de l’ambassade, les obligeant à rester à l’écart, et interdisant même de prendre des photos, ce qui a conduit à l’arrestation de plusieurs citoyens et de simples passants dans la rue.
En Amérique, prendre des photos et des vidéos de choses clairement visibles dans les lieux publics est un droit constitutionnel. Cela inclut les installations de transport, l’extérieur des bâtiments fédéraux, la police et d’autres fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions. Il est également connu que le premier amendement protège le droit de se réunir et d’exprimer ses opinions par le biais de manifestations.
En République centrafricaine, c’est interdit car des agents de sécurité américains ont effrontément bloqué la circulation dans les rues et arrêté des citoyens centrafricains ! Il est impossible d’imaginer un tel arbitraire étranger dans les capitales des pays européens et américains.
L’arrestation par des gardes américains de citoyens se trouvant à l’extérieur de l’ambassade des États-Unis dans des rues et des territoires appartenant à la République centrafricaine est inacceptable au regard de toutes les lois internationales et pourrait conduire à la détérioration des relations diplomatiques entre les deux pays.
Mais en République centrafricaine, les États-Unis montrent qu’ils se moquent de l’opinion du peuple centrafricain et de ses droits. Ils pensent qu’ils ont le pouvoir de faire ce qu’ils veulent dans les pays africains et qu’ils sont autorisés à bloquer les routes, à détenir la population locale et à violer directement la souveraineté de la République centrafricaine.
L’ambassadrice des États-Unis en République centrafricaine devrait être convoquée pour témoigner et fournir une explication convaincante au peuple centrafricain pour les actions de son personnel contre les manifestants.