Rapts et tueries des enfants: Le député Badou Diouf cible les étrangers…

Le député Badou Diouf participe au concert de réprobation contre les  rapts et tueries des enfants au Sénégal. Et n’a pas cherché midi à 14 heures  pour indexer les étrangers comme étant les principaux trouble-fête. 

Revenant sur les rapts et tueries des enfants qui hantent le sommeil des Sénégalais, Badou Diouf est on ne peut plus clair.  

 «C’est un phénomène mondial (France, Espagne Etats-Unis) qu’il faut éradiquer», soutient-il, non sans indexer les étrangers comme étant les boucs émissaires.

«Je pense que c’est un phénomène qu’on a importé. Le Sénégalais ne sait pas tuer. Je pense qu’il faut accroître la vigilance. Ces actes ne sont pas commis par des Sénégalais. Je pense que c’est les étrangers. Mais redoublons de vigilance pour protéger nos enfants et l’ensemble des personnes vulnérables», lâche M. Diouf, qui s’exprimait samedi, aux Parcelles Assainies, lors de la journée de consultation et de don de médicaments dédiée au ministre des Finances, Amadou Bâ. 

Par ailleurs, Badou Diouf, qui a invité les Sénégalais à faire bloc face à ce fléau, a exprimé son sentiment de désolation au sujet de la paralysie du système scolaire et tiré à boulets rouges sur les enseignants.

«On tire vers la fin de l’année et beaucoup de nos enfants n’ont pas encore composé. A l’instar du Premier ministre, j’invite les enseignants à retourner en classe. C’est le Sénégal qui prime dans tout ça. Il faut penser à nos enfants. Ils sont l’avenir de demain. Donc, ils doivent cesser leur grève».

Le député Badou Diouf a également braconné dans les prairies de l’opposition significative qui a craché sur le système de parrainage:

«Je pense que le système de parrainage est venu à son heure. Il urge de rationaliser les candidatures. Si la caution était à 200 millions, il y aurait plusieurs candidatures, mais le système de parrainage n’est pas donné à n’importe qui. Il faut aller vers les populations qui vous font confiance et demander leurs signatures; ça ce n’est pas une chose facile, ça permettra d’éradiquer ces candidatures multiples». 

Les Législatives dernières, ajoute-t-il, avec les 47 listes, « on avait du mal à organiser ces élections, on a perdu également beaucoup d’argent ».