Rapport alarmant de l’ONU sur les droits de l’homme en Guinée : détails cruciaux révélés

Le 22 août, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme a publié un rapport sévère sur la situation des droits de l’homme en Guinée, couvrant les trois premiers mois de l’année 2024.

De janvier à mars 2024, les libertés de la presse ont été gravement restreintes, et des manifestations à Conakry et dans d’autres localités ont causé des morts et des blessés. Pour Aimé Kakolo N’tuma, représentant du bureau du Haut-Commissariat des droits de l’homme en Guinée, la justice est essentielle dans le respect de l’État de droit.

Il demande que les activistes Oumar Sylla et Mamadou Billio Bah soient retrouvés et que certaines fréquences radio soient rétablies. Le rapport souligne aussi la nécessité d’ouvrir des enquêtes sur l’usage excessif de la force ayant entraîné des morts et des blessures, afin que les auteurs présumés soient poursuivis et sanctionnés, une mesure essentielle dans la lutte contre l’impunité.

Concernant les deux activistes arrêtés et détenus dans un lieu inconnu, considérés comme portés disparus, Aimé Kakolo N’tuma précise que des actions de plaidoyer sont menées auprès des autorités afin qu’ils soient retrouvés. Il rappelle que sécuriser ses ressortissants est la première obligation de l’État, et que ce dernier est considéré comme le principal partenaire pour ces actions de plaidoyer, qui se poursuivent encore aujourd’hui concernant le sort des deux activistes.