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Que Viva la Gambie !!!

C’est fait ! Le travail maléfique de la presse inconsciente, des analystes de pacotilles, des organisations des droits des hommes politiques et de la société suiviste a porté ses fruits. A force de menacer Yahya Jammeh de le poursuivre, de lui prédire un avenir immédiat sombre dans des cachots humides à vie. Une surenchère irresponsable des Sénégalais a braqué Yahya Jammeh.

Les Sénégalais, ont – ils été les premières victimes des dérives du régime de Jammeh ? Que non ! Les Gambiens, dont on suppose qu’ils devraient être ceux qui demanderaient des comptes, ont eu une attitude sereine, non revancharde, prêts à tourner la page Yahya, en paix, et peut – être dans le pardon, la Gambie n’ayant pas les moyens d’un conflit de quelque sorte. Ce grand peuple, démocrate et mesuré que les Sénégalais veulent toujours considérer comme des attardés mentaux, n’a pas versé dans l’invective ou la rhétorique vengeresse. Mais, à côté, le grand et intelligent peuple Sénégalais qui a réglé tous ses problèmes économiques et politiques, vit dans la plus grande démocratie de la planète et dans l’aisance et la Justice, ne veut pas l’entendre de cette oreille. Et le matraquage a commencé. Le résultat est là.
Yaya, encerclé, harcelé, traqué jusque dans son trou de Kanilaï par la fumée des feux allumés par les pyromanes Sénégalais, dans un instinct de survie, sort de son trou et fait face. Les irresponsables journalistes, leurs invités, les analystes de salon, les suivistes. Tous ces gens qui ont allumé la mèche, ne savent pas dans quelle crise, ils vont plonger le Sud du Sénégal, pacifié par une diplomatie efficace et silencieuse du PR depuis 5 ans. Les frais économiques d’un conflit même pacifique en Gambie, et les mortels engagements militaires si la situation venait à dégénérer, ils n’en ont cure. Plastronner sur les plateaux, et jouer aux savants, leur suffit.

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Les conséquences de leurs paroles incendiaires ? Ils s’en fichent. Dire demain, ‘’je l’avais dit’’, leur suffit. Et, ils n’auront même pas le courage d’aller compter les morts dans un possible champ de bataille qu’ils auront tracé.
Le Sénégal est vraiment malade de sa presse et ses pseudos intellectuels, et surtout, des marchands de malheurs qui ont fini de s’installer dans toutes les situations. La Tabaski arrive, ils vous prédiront qu’il n y aura pas de moutons. Y a du pétrole découvert, ils embouchent les trompettes de la malédiction. Aucune situation ne peut plus être vécue de manière sereine dans ce pays. Maintenant, non contents de leurs funestes idéologies de malheurs et de prévisions noires, quelques fois, macabres, dans leur propre pays, ils exportent leurs ignobles compétences.

Premier bon prétexte, Yahya Jammeh, que le monde entier a fini de dépeindre comme un dictateur sanguinaire. La tentation était trop belle, l’occasion d’exposer leurs talents de destructeurs, inespérée. Et, ils y sont allés, sans retenue.
Que la presse Sénégalaise et ses complices sachent devant le monde et DIEU, qu’ils sont responsables de la situation délétère qui prévaut dans ce pays pacifique de Gambie. Qu’ils se préparent à avoir dans leurs consciences asséchées par la méchanceté et la rancœur, les morts probables dans ce conflit qu’ils ont allègrement allumé.
Je vous le dis en 1 000.

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Peut – être, que vous ne me croirez pas, mais le Sénégal ne peut pas battre la Gambie dans un conflit armé. Pendant 22 ans, Yahya Jammeh ne s’est préparé qu’à ça. Allié aux rebelles du MFDC qui lui doivent tout, avec ses 3 000 hommes de l’armée Gambienne surarmée, ne croyez pas que ce sera du beurre d’en découdre avec lui. Une intervention militaire en Gambie est vouée à l’échec, et coûterait extrêmement chère en pertes humaines et économiques durables.
Je le disais dans un précédent billet. Que DIEU sauve la Gambie de ces maléfiques devins du chaos.
Que DIEU sauve la Sénégambie des peuples !
Il n’est pas trop tard. Taisons – nous. Nguir Yallah !

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17 commentaires

  1. black man

    En vous lisant je vois une part de vérité. Mais sais tu que c’est yaya diame qui finance la rebellion en casamance pour pouvoir exploiter le bois dans cette partie de notre pays. Le 03 Décembre après avoir reconnu sa défaite il a offert un lot important d’armes à la rebellion. Sais tu que ses généraux sont des rebelles? Monsieur éliminer Yaya c’est mettre fin à cette rebellion qui gangrène notre pays. Et saches que combattre son armée et le prendre mort ou vif n’est qu’une question d’heure. Tu analyse en tant que civil mais je vous assure que l’armée sénégalaise ne peut pas se comparer à celle de Yaya.Le bon militaire doit mourir au champ de bataille au service de son peuple. Yaya a fait souffir toute la casamance son tour de souffrir est arrivé.


    • Black man, c ‘est que ds ce pays, on a tjrs été en paix.On n a jamais connu les horreurs de la guerre. Il ns faut remercier le Bon DIEU et travailler à sauvegarder la Paix et la concorde entre ns et nos voisins, surtout, ceux de la Gambie. Yaya ne vaut pas une guerre. Et le peuple Gambien ne demande pas ça. Une guerre ruine un Etat, le Sénégal a d’autres priorités que la guerre. De plus, c’est au Sénégal de trouver une porte de sortie à Yaya. Il y a eu ds le monde des dictateurs qui ont tué plus que Yaya. Des systèmes d’oppression qui ont fait des millions de morts, mais des hommes intelligents ont décidé de pardonner de d’avancer plutôt que de plonger ds l’horreur d’une vengeance. Cas de l’afrique du sud, du Rwanda et de la colombie. J’ai connu la guerre, j’ai fait 2 campagnes étant militaire.J’ai porté la tenue pdt 32 ans et servi mon pays loyalement. Je suis tjrs sur les champs de conflits avec des ONG, je sais de quoi je parle. Les Gambiens qui ont été les victimes du régime de Diémé, ne demandent pas ce que vs demandez. Sachons raison garder. Ces  »guerriers du net » qui insultent les gens, ne seront jamais présents sur les champs d’opérations.Ces journalistes et leurs invités n’ont jamais vécu les moments d’horreur d’une guerre. Le rôle de la presse, c’est de protéger les intérêts supérieurs du pays avec RESPONSABILITES, pas de mettre de l’huile sur le feu. La radio  »mille collines » a fait 400 000 morts au Rwanda en provoquant u génocide. Ns avons besoin d’autre chose que la guerre qui a un prix trop élevé pr nos petites économies. Un jour de guerre coûte au bas mot entre 2 et 3 milliards, sans compter que c’est une entreprise de destructions. Na niou daal.


  2. laye

    Beau discours, mais il ne s’adresse qu’à la presse sénégalaise et internationale, au sujet d’une potentielle intervention militaire, votre papier est limité, vous n’avez rien dit ou ne savait rien sur le potentiel militaire de la Gambie ou du senegal? La seule chose que vous dites et que tout le monde dit est que la Gambie est surarmée et vous pensez peut être que l’état-major de l’armée sénégalaise ne le sait pas? A votre avis, a quoi servent les Navy seals de la base elinkine en casamance? Et pourtant bien nombre de sénégalais ne le savent pas! Et vous croyez peut être que les sénégalais font y aller sans appuis? On ne va pas, faire de plans sur la comète; mais soyez en sûr, vous risquez d’être surpris!


    • Samba Laye Diop

      Monsieur Ndaw, s’offusque contre le fait que les gambiens qui ont subi Jammeh, pendant 22 ans soient plus sereins que nous autres sénégalais.


  3. Gaye ous

    Parfois pour la paix il faut la guerre pensons au peuple gambian pendant 22 ans d exactions de tortures d arrestations arbitraire de meurtres disparitions et j en passe.met toi à la place des victimes à ses familles décimés pendant 22 ans.il y’a la volonté divine qui règne par les armes petit à par les armes.ne sous estime pas nôtre chère armée .vive la paix a bas les dictatures


  4. lebaolbaol tigui

    Très belle analyse ……kanilaye une zone strategique .il a toute la gambie au nord au sud il s’adosse au departemt le plus vaste du senegal bignona habitè par sa communautè,avc ses forets d accès difficiles et ses richesses naturelles ,il est le moteur de l’economie du sud, traversè par la route vers le nord du senegal, avc une ouverture maritime…


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