La compétence d’un responsable politique ne se mesure pas à la force de ses slogans, mais à sa capacité à comprendre que les problématiques de développement sont complexes. À trouver des solutions et non des justifications ou explications. À mesurer l ampleur des difficultés et non les sous estimer.
Gouverner exige de reconnaître que chaque décision s’inscrit dans un système où les enjeux économiques, sociaux, environnementaux et humains s’entrecroisent.
Or, la tentation populiste est grande : réduire les difficultés à une cause unique, promettre des solutions rapides, flatter les colères plutôt que les éclairer. Mais ce jeu dangereux finit toujours par rattraper ceux qui en usent. Les inondations à Dakar en sont une illustration éclatante.
Hier, certains responsables politiques simplifiaient ce problème à l’extrême, imputant les eaux stagnantes à une simple négligence passagère. Aujourd’hui qu’ils sont aux affaires, ils découvrent que la réalité est bien plus complexe : les inondations actuelles sont le résultat de plusieurs décennies de mauvais aménagement du territoire, d’un exode rural galopant qui a engendré une urbanisation anarchique, et de choix politiques de court terme qui ont privilégié l’immédiat au détriment de la planification.
Le précédent régime a lui aussi failli à ce rendez-vous avec la complexité. Plutôt que d’engager les réformes structurelles nécessaires, il a préféré miser sur un plan décennal à coups de milliards qui, malgré quelques améliorations ponctuelles, n’a pas traité les causes profondes. Pire, ce programme a probablement charié son lot de mal-gouvernance, laissant intacte la fragilité du système urbain.
Aux nouvelles autorités de tirer la leçon : comprendre que la question des inondations ne se règle ni par des promesses rapides ni par des plans d’investissements bien articulés sur papier, mais par une stratégie lucide, cohérente et courageuse, à la hauteur de la complexité du problème.
Car il faut le dire sans détour : on ne règlera pas ce drame par quelques motopompes ou des opérations de curage médiatisées. Les solutions seront radicales et impopulaires, comme le déplacement massif de populations installées dans des zones inondables et une réorganisation profonde de l’espace urbain. Ce sont des mesures lourdes, coûteuses et douloureuses, mais nécessaires si l’on veut sortir durablement de ce cycle.
Voilà pourquoi le populisme et les discours simplistes sont une impasse : ils séduisent dans l’opposition, mais au pouvoir, la réalité impose sa complexité et dévoile l’ampleur des responsabilités éludées.
Reconnaître cette complexité, l’expliquer avec courage et bâtir des solutions de long terme, voilà la véritable compétence que nous attendons de nos dirigeants
Sur le papier, de tels schémas sont faciles à écrire. Mais la réalité est toute autre. A Dakar et environs, seulement le Plateau est surélevé. Tout le reste est dans le bas-fonds
Bravo bien dît les politiciens ont cette habitude de dire des choses qu’ils ne maîtrisent pas il faut le dire aussi les colons avaient bien travailler sur l’assainissement regarder autour de vous tous les quartiers construit par les colons n’ont jamais connu inondations amitiés, Baobabs, liberté, plateau,dieuppeul les quartiers spontané comme keur massar thiaroye parcelles voilà les sénégalais laissent trop faire les mendiants dans les rues bref