Programme du candidat Idrissa Seck, Voici ce qu’il veut appliquer s’il est élu

SÉNÉGAL, ELECTION PRÉSIDENTIELLE DU 24 FÉVRIER 2019
PROGRAMME DU CANDIDAT IDRISSA SECK

SÉNÉGAL GAGNANT COALITION IDY2019

« Je veux que chacun de mes pas soit mesuré à l’aune de l’intérêt national du Sénégal.« 

TABLE DES MATIÈRES

3  MANIFESTE

5  AXE 1 – GOUVERNANCE

6  I. UN SÉNÉGAL JUSTE!

7 1. INSTITUTIONS

12 2. JUSTICE

14 3. ADMINISTRATION PUBLIQUE

15 4. FINANCES PUBLIQUES

18 5. COMPÉTITIONS ÉLECTORALES

19  II. UN SÉNÉGAL ENDOGÈNE!

20 6. Décentralisation

23 7. foncier

25 8. CASAMANCE/TERROIRS

27  III. UN SÉNÉGAL FIER!

28 9. Sports

31 10. Arts et Industries culturelles

33  IV. UN SÉNÉGAL OUVERT!

34 11. Diplomatie

37 12. Intégration Régionale

38  V. UN SÉNÉGAL CONNECTÉ!

39 13. Numérique

43 14. AUDIOVISUEL (PRESSE)

45  AXE 2 – ECONOMIE

46  VI. UN SÉNÉGAL COMPÉTITIF!

47 15. POLITIQUES FISCALES

50 16. FRANCS CFA

51 17. TOURISME

54 18. ARTISANAT

56  VII. UN SÉNÉGAL INSTRUIT!

57 19. Education nationale

62 20. Petite Enfance

63 21. ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, RECHERCHE ET INNOVATION

66  VIII. UN SÉNÉGAL AMBITIEUX!

67 22. Politique Industrielle

70 23. Agriculture

73 24. Elevage

74 25. Secteur Informel

75  IX. UN SÉNÉGAL ÉQUILIBRÉ!

76 26. COMMERCE ET GRANDE DISTRIBUTION

79 27. PROMOTION DES INVESTISSEMENTS

81 28. CONTRATS INTERNATIONAUX

83 29. ACCORDS DE PARTENARIAT ECONOMIQUE

85  X. UN SÉNÉGAL MODERNE!

86 30. URBANISME ET HABITAT

90 31. HYDRAULIQUE ET ASSAINISSEMENT

94 32. INFRASTRUCTURES ET TRANSPORT

98  XI. UN SÉNÉGAL DURABLE!

99 33. PÊCHE ET ECONOMIE BLEUE

106 34. ENVIRONNEMENT ET ECONOMIE VERTE

111  XII. UN SÉNÉGAL PROSPÈRE!

112 35. Energie

113 36. Hydrocarbures

115 37. SECTEUR EXTRACTIF

116  AXE 3 – SÉCURITÉ

117  XIII. UN SÉNÉGAL SÉCURISÉ!

118 38. SÉCURITÉ INTÉRIEURE

120 39. DÉFENSE/SÉCURITÉ EXTÉRIEURE

122  XIV. UN SÉNÉGAL SOLIDAIRE!

123 40. TRAVAIL/SOCIAL/EMPLOI

127 41. SOCIAL/SOLIDARITÉS

130 42.SANTÉ

135 43. HANDICAP

137  XV. UN SÉNÉGAL UNIVOQUE!

138 44. Diaspora

142 45. CULTES

146  CADRAGE ECONOMIQUE

MANIFESTE

Chers Compatriotes,

Notre pays va boucler ses six décennies d’existence. Il a fait des progrès importants sur les plan social et économique. Sans que nos dirigeants successifs aient démérité, il reste beaucoup à faire, pour nous-mêmes et pour nos enfants. 2019 est un rendez-vous très important, entre vous et moi, pour ausculter en profondeur notre pays et convenir des meilleures solutions pour un Sénégal meilleur.

Le Programme que je vous propose découle de mes parcours de vie, public et privé. J’ai longtemps œuvré dans le privé. Je connais de l’intérieur le fonctionnement de nos entreprises. Je sais les difficultés auxquelles elles font face. Pour diverses raisons, elles ne sont performantes et ne peuvent pas créer la richesse et les emplois qui accéléreraient notre développement économique. Par empirisme pragmatique, j’estime avoir les propositions pertinentes pour remédier à cette situation.

J’ai une expérience avérée de la gestion des affaires publiques de mon pays. J’ai été ministre, Ministre d’Etat Directeur de Cabinet du Président de la République et Premier Ministre du Sénégal. Au niveau décentralisé, j’ai été Maire et Président de Conseil départemental. J’ai pratiqué les institutions de l’intérieur. Elles ne fonctionnent pas de façon optimale. Par empirisme pragmatique, j’estime avoir les propositions pertinentes pour les réformer et les mettre plus en phase avec nos besoins d’une meilleure gouvernance démocratique.

Sur les quinze dernières années, je me suis éloigné de l’exercice du pouvoir central. Je me suis rapproché de mes concitoyens. Je les ai côtoyés. J’ai vécu avec eux leur dur quotidien. J’ai été témoin de leur espoir, de leur angoisse, de leur déception et de leur désillusion. Je les ai écoutés, sans filtre. Par empirisme pragmatique, j’estime avoir les propositions pertinentes, en termes de politiques publiques, pour les tirer de la pauvreté, identifier ensemble des voies sociales et économiques de la prospérité et les mettre en œuvre.

Le Programme que je vous propose est inclusif et progressiste. Il reprend les propositions systémiques intemporelles qui ont jalonné mon parcours politique. Il incorpore une série de propositions émanant de nos échanges avec nos amis de l’opposition, des cadres émérites de mon parti politique (Rewmi) et des professionnels sénégalais de tous bords, de l’intérieur comme de la diaspora. Mais surtout, ce Programme découle de mon écoute constante des populations sénégalaises qui ont su m’offrir, en condensé, la commande citoyenne de façon holistique et dans les subtilités de ses détails.

Le Programme que je vous propose garantit à chaque Sénégalaise et Sénégalais l’accès à la prospérité, la protection de ses droits, et la promotion de ses talents individuels au service du bien-être commun. Le Programme que je vous propose est la concrétisation de ma Vision 1-3-15-45.

– Comme le Sénégal qui nous est commun : Un Peuple, Un But, Un Foi !

– Comme les 3 Axes du Programme ;

– Comme les quinze visions programmatiques qui bordurent le Programme ; ÔÔ 45 Comme les quarante-cinq déclinaisons thématiques du programme.

Ma vision globale est de redonner au Sénégal sa dignité. Avec votre soutien, nous allons bâtir ensemble Un SÉNÉGAL Compétitif ; Un SÉNÉGAL Instruit ; Un SÉNÉGAL Juste ; Un SÉNÉGAL Fier ; Un SÉNÉGAL Univoque ; Un SÉNÉGAL Ambitieux ; Un SÉNÉGAL Équilibré ; Un SÉNÉGAL Moderne ; Un SÉNÉGAL Prospère ; Un SÉNÉGAL Solidaire ; Un SÉNÉGAL Connecté ; Un SÉNÉGAL Durable ; Un SÉNÉGAL Endogène ; Un SÉNÉGAL Ouvert ; Un SÉNÉGAL Sécurisé.

Le Programme que je vous propose est centré sur l’Homme, sur le sénégalais. Il est notre seule préoccupation, notre seul centre d’intérêt. Il accorde une place prépondérante aux femmes et aux jeunes. Ils sont partout dans le Programme. Ils sont dans le Sénégal qui nous est commun. Ils sont dans les trois axes, dans les quinze visions programmatiques et dans les quarante-cinq déclinaisons thématiques du programme. Aucune proposition n’a été rédigée sans en planifier les dimensions genre et jeunes. Pour garantir leur pleine intégration dans toutes les politiques publiques et éviter les politiques parcelleaires, désintégrées et inefficaces, j’ai choisi de ne pas les catégoriser dans ce programme.

Le Sénégal et l’Afrique réclament des dirigeants capables d’impulser un sursaut de fierté. Des dirigeants pour briser les chaînes du désespoir et mettre la créativité et l’énergie des populations au service de l’amélioration du bien-être des filles et fils du continent. Des dirigeants pour redonner espoir. Des dirigeants en qui nous nous reconnaissons. Des dirigeants mus uniquement par le devoir de servir.

Sous l’encadrement vigilant d’une équipe exceptionnelle et déterminée, alliant jeunesse et expérience, composée de Sénégalaises et de Sénégalais, enracinés dans leur culture et ouverts sur le monde, issus de la haute administration et du secteur privé, des daaras du Sénégal comme des plus grandes universités du monde, je vous invite à la marche orange vers le développement.

Je puis vous garantir que pour toute la durée du quinquennat, le Sénégal et les sénégalais resteront ma priorité. A chaque fois qu’il faudra prendre une décision, amorcer une politique publique, signer un contrat international, faire un arbitrage public, je ne me poserai qu’une seule question : Est-ce que les intérêts du Sénégal et des sénégalais sont sauvegardés ? Ce sera ma seule boussole.

AXE 1 – GOUVERNANCE

AXE 1

GOUVERNANCE

I. UN SÉNÉGAL JUSTE!

I. UN SÉNÉGAL

JUSTE!

1.Institutions

2.Justice

3.Administration Publique

4.FINANCES PUBLIQUES

5.Compétitions électorales
7

UN SÉNÉGAL JUSTE – 1. INSTITUTIONS

1.INSTITUTIONS

Réformer, Stabiliser, Optimiser !

Le président de la République n’a ni ascendant, ni descendant. C’est une créature constitutionnelle à incarnation humaine variable »

L’avenir du Sénégal repose sur des institutions fortes pouvant garantir le principe de la République du Sénégal qui est : gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Toutes mes préoccupations consistent à redonner à nos institutions leur caractère d’antan afin qu’elles regagnent l’estime et la confiance des sénégalais.

Nos lois et institutions comportent des insuffisances et limites qui ne sont destinées qu’à maintenir la prédominance du pouvoir exécutif. Très peu de contre-pouvoirs existent face aux abus du pouvoir exécutif et très peu de dispositions existent aussi pour permettre d’assurer l’autonomie des institutions de régulation. Cela facilite de graves dérives comme la non-transparence, la corruption, le manque d’éthique professionnelle dans les prestations de services publics notamment. Les propositions ci-dessous rencontreront certainement l’assentiment de beaucoup de sénégalais tant elles vont combler les vides cités plus haut.

Tous les observateurs de la scène politique sénégalaise, nationaux ou étrangers, s’accordent sur un fait: l’Etat de droit, proclamé et consacré par la constitution sénégalaise, vit ses moments les plus sombres. Cette situation appelle avec insistance et urgence la mise en œuvre de réformes profondes s’articulant autour des axes suivants.
UN SÉNÉGAL JUSTE – 1. INSTITUTIONS

La Constitution

Apporter à la Constitution les modifications inspirées de l’Avant-projet de Constitution proposée par la CNRI. Sacraliser la Constitution et ne la rendre modifiable que par voie référendaire. La modification apportée à la Constitution en 2018 au système de parrainage des candidats sera supprimée.

Le Président de la République

– Le Président de la République est élu au suffrage universel direct en qualité de Chef de l’État.

– (Rappel) : Il détermine la politique de la Nation en tant que Chef de l’exécutif, nomme le Premier Ministre et met fin à ses fonctions. Il est de nationalité exclusivement sénégalaise et ne peut être Chef de Parti ou Membre d’une association durant l’exercice de ses fonctions. Il est soumis à la déclaration de patrimoine.

– Il ne peut pas être Chef de Parti

– Les principes de révocabilité, de responsabilité et de reddition de compte lui seront appliqués dans les conditions déterminées par le constituant. Le Président de la République peut être destitué en cas de violation délibérée de la Constitution.

– À la fin de son mandat, un membre de sa famille (conjoint, ascendant, descendant et collatéral au premier degré) ne peut lui succéder directement. Il doit être âgé au moins de 35 ans et au plus de 70 à l’entrée dans sa fonction lors du premier mandat.

– Les fonds politiques mis à la disposition du Président de la République pour usage sans justification sont supprimés. Des fonds spéciaux exclusivement destinés à des questions de sécurité nationale ou de défense sont gérés dans le cadre d’une procédure spéciale: la décision de paiement ou règlement est prise par le Président de la République; le contrôle du respect de l’objet conforme est assuré à postériori par la Cour des Comptes.

Le Premier Ministre et le Gouvernement

– Le Gouvernement comprend le Premier Ministre, chef du Gouvernement, et les ministres.

– Le Gouvernement conduit la politique de la Nation sous la direction du Premier Ministre.

– La qualité de membre du Gouvernement est incompatible avec un mandat parlementaire et toute activité professionnelle publique ou privée rémunérée. Elle est également incompatible avec la fonction de Président de Conseil de collectivité locale.

– Le nombre des membres du Gouvernement est fixé à vingt-cinq (25) Ministres au maximum.

– Les conseillers du Président de la République ne peuvent porter le titre de Ministre et leur nombre, qui sera limité au minimum nécessaire, est fixée par la loi.

– Le nombre de membres du Cabinet du Premier Ministre et des Ministres, qui sera limité au minimum nécessaire, est également fixé par la loi.

Les ministres

– Avant leur nomination, les Ministres nommés aux départements des Affaires étrangères, des Finances, de l’Intérieur, des Forces Armées, de la Justice et des Mines et Ressources naturelles font l’objet d’une enquête approfondie de moralité et sont auditionnés par une Commission parlementaire.

– Ne peuvent porter le titre de ministre et siéger au Conseil des Ministres que les membres du Gouvernement ayant en charge un département ministériel ainsi que les ministres délégués nommés auprès de ces derniers. Le Secrétaire général du Gouvernement est aussi présent lors des réunions du Conseil des Ministres.

9 UN SÉNÉGAL JUSTE – 1. INSTITUTION

L’Assemblée nationale

– L’Assemblée nationale sera dissoute au cours de l’année 2019. De nouvelles élections législatives seront organisées combinées aux élections locales. Elle sera nantie des pouvoirs renforcés, devenant le lieu d’impulsion de la vie politique.

– Les députés sont élus au suffrage universel direct par circonscription électorale (un député et son suppléant par circonscription).

– L’Assemblée nationale est dépositaire de la souveraineté et de la volonté du peuple. Elle soumet au gouvernement des propositions de loi, vote les lois, y compris les lois de finance, contrôle l’action du gouvernement et l’exécution du budget tout en évaluant les politiques publiques.

– Elle peut mettre en jeu la responsabilité du gouvernement par l’adoption d’une motion de censure ou le rejet d’une question de confiance.

– Elle peut déclencher une procédure de mise en accusation du chef de l’État, du Premier ministre ainsi que des Ministres, notamment pour violation de serment, violation délibérée de la Constitution, atteinte grave aux droits de l’Homme, malversation, corruption, enrichissement illicite, atteinte à l’unité nationale et à l’intégrité du territoire.

– Elle est monocamérale (chambre unique). Le Mandat des députés est de 5 ans. Le nombre de députés est de cent cinquante (150). Le Président de l’Assemblée nationale et le questeur sont soumis à la Déclaration de patrimoine et à la Déclaration d’intérêt. Un député ne peut cumuler plus de deux mandats électifs et ne peut avoir plus de trois mandats parlementaires successifs.

– Le nombre de Vice-présidents ne peut excéder cinq (5), celui de secrétaires élus, quatre (4) et celui de questeurs, deux (2). Un des postes de Vice-président, au moins, est réservé à l’Opposition parlementaire. Les postes de Questeur et de Président de la Commission de contrôle et de comptabilité sont obligatoirement répartis entre la majorité et l’opposition parlementaires. Il en est de même des fonctions de Président et de Rapporteur de la Commission des Finances.

– Une Commission Mines et énergies sera créée.

– Le Statut de l’Opposition sera défini par un dispositif légal, ainsi que la réforme et le financement des partis politiques.
UN SÉNÉGAL JUSTE – 1. INSTITUTIONS

– Le Conseil Economique Social et Environnemental et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales

– Le Consei lEconomique Social et environnemental et Haut Conseil des Collectivités Territoriales seront supprimés.

– Des Conseils Economiques Sociaux et Environnementaux seront créés à l’échelle des territoires

– Le mode de rémunération des conseillers prendra la forme d’indemnités de session.

Haute Autorité de la Démocratie (HAD)

Créer une Haute Autorité de la Démocratie, organe indépendant chargé d’assurer la régulation du champ politique y compris le fonctionnement des partis politiques, préparer, conduire et organiser les scrutins électoraux et référendaires.

Elle assure le contrôle de la régularité du fonctionnement et du financement des partis politiques, la vérification du financement des campagnes électorales.

Elle organise aussi la tenue de concertations régulières entre les acteurs du jeu politique.

Haute Autorité des Médias (HAM)

– Créer une Haute Autorité des Médias, organe indépendant chargé de la régulation du secteur, de garantir l’accès équitable au service public.

– Elle donne son approbation pour la nomination des dirigeants des médias du service public;

– Elle garantit à tous les citoyens un accès à l’information et au service public.

Les Corps de Contrôle

– Réaménager le dispositif de contrôle autour de la Cour des Comptes, de la Vérification Générale d’Etat (VGE), de l’Office National de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) et une meilleure coordination avec les systèmes de contrôle interne.

– La Cour des Comptes est l’institution supérieure de contrôle des finances publiques. Elle définit les normes, outils et procédures relatifs au système de vérification et de contrôle de l’Etat et des Collectivités publiques;

– La Vérification Générale d’Etat (VGE), autorité administrative indépendante, hérite des compétences de l’Inspection Générale d’Etat.

Elle serait chargée de contrôler, dans tous les services publics de l’Etat, l’observation des lois qui en régissent le fonctionnement administratif, financier et comptable. Le Président de la République et le Président de l’Assemblée Nationale peuvent intervenir dans la détermination des missions de contrôle de la VGE. Elle est dirigée par un Vérificateur Général choisi parmi les Inspecteurs généraux d’Etat pour un mandat unique de 5 ans. Elle peut en outre s’autosaisir. Le Rapport annuel de la VGE est donné au Président de la République et au Président de l’Assemblée Nationale. Il est ensuite rendu public. Les rapports de missions sont soumis au Président de la 6 République et au Président de l’Assemblée nationale. La VGE peut saisir directement les juridictions compétentes

UN SÉNÉGAL JUSTE – 1. INSTITUTIONS

– L’Office national de lutte contre la corruption veille à la promotion et à l’effectivité de la transparence et de la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques. Il étudie les cas de corruption active ou passive. Il peut s’autosaisir et peut transmettre ses rapports aux juridictions compétentes. Il recueille en outre la déclaration de patrimoine des ministres et des hautes personnalités qu’elle rend publique. Il publie ses rapports.L’Autorité de régulation des marchés publics a pour mission d’assurer la régulation du système de passation des marchés publics et des conventions de délégation de services publics. Elle a pouvoir d’initier toute investigation relative à des irrégularités ou des violations à la réglementation communautaire et de faire réaliser des audits techniques et/ou financiers en vue de contrôler et suivre la mise en œuvre de la réglementation en matière de passation, d’exécution et de contrôle des marchés et conventions de service public. Toutes dérogations aux principes feront l’objet d’une justification et d’une publication.

– La Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières collecte, analyse et traite des renseignements financiers propres à établir l’origine des transactions, ou la nature des opérations objets des déclarations de soupçons des assujettis.

UN SÉNÉGAL JUSTE – 2. JUSTICE

JUSTICE

Prévenir et protéger dans l’impartialité !

« Notre justice regorge d’hommes et de femmes dignes et responsables. Il ne faut pas les mettre au pas au service d’intérêts crypto personnels. »

Le Pouvoir judiciaire est exercé par la Cour Constitutionnelle, le Conseil d’Etat, la Cour de Cassation, la Cour des Comptes et les Cours et Tribunaux.

Je m’engage à :

– Restaurer l’indépendance organique et fonctionnelle de la Justice à travers une audacieuse politique infrastructurelle, matérielle et financière ;

– Créer une Cour Constitutionnelle de 7 membres. Elle sera la plus haute juridiction de l’Etat et garantira la constitutionnalité des lois et des engagements internationaux, des conflits de compétence entre l’Exécutif et le Législatif. Sa saisine est ouverte à toute personne légalement constituée dans les conditions prévues par la loi ;

– Instituer un Juge des libertés pour mettre fin aux abus de la détention préventive ;

– Reconsidérer le statut des magistrats afin de les mettre à l’abri d’une subordination de fait ;

– Réduire la forte emprise du ministre de la justice sur le fonctionnement du parquet ;

– Réformer le Conseil Supérieur de la Magistrature qui n’aura plus à sa tête le Président de la République. Il sera désormais composé de magistrats, du ministre de la justice, de professeurs d’Université et d’avocats, d’huissiers et de notaires.

Indépendance de la Justice

Le principe de la séparation des pouvoirs postule l’indépendance de la justice vis-à-vis des autres, notamment de l’Exécutif. Il est aujourd’hui nécessaire et urgent d’initier une réforme structurelle de la justice sénégalaise.

Je m’engage à améliorer la gouvernance judiciaire du pays. La réforme projetée s’attachera à préserver la liberté des magistrats dans l’exercice de leurs fonctions. Elle va encadrer la protection des magistrats de la pression des politiques et des pouvoirs d’ordre financier et confessionnel. Ces derniers ne seront, dès lors, promus que sur la base du mérite et de l’équité. Des indicateurs objectifs seront déclinés pour instaurer la culture du résultat ainsi que de l’efficacité.

Je m’engage à :

– Inscrire au nombre des normes sacrosaintes du magistrat, les valeurs d’équité, d’impartialité et d’intégrité. En même temps, renforcer la formation afin que, dès l’école, les magistrats s’attachent totalement à la loi;

– Rendre la justice indépendante à travers un statut des magistrats bien conçu, appliqué effectivement et respecté par tous ;

– Améliorer les conditions de travail des magistrats afin de réduire totalement le risque de la tentation de la corruption ;

UN SÉNÉGAL JUSTE – 2. JUSTICE

Considérer l’inamovibilité comme une garantie importante renforçant l’indépendance du juge et mettre fin au recours à l’intérim et aux mutations par nécessité de service comme modes d’affectation des juges ;

– Mettre en place une commission d’avancement qui dresse annuellement la liste d’aptitude aux fonctions et le tableau d’avancement à soumettre au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM);

– Prévoir que la responsabilité civile ou pénale du magistrat puisse être engagée selon des procédures spéciales devant des instances disciplinaires ou des juridictions civiles ou pénales compétentes ;

– Préciser dans la loi que les instructions données au procureur de la République par sa hiérarchie doivent être écrites et versées au dossier ;

– Réformer la loi pour réduire la forte emprise du ministre sur le fonctionnement du parquet ;

– Ouvrir le CSM aux avocats, aux professeurs d’Université pour assurer plus de transparence.

Efficacité de la Justice

Je m’engage à :

– Limiter les pouvoirs exorbitants du parquet et faire en sorte que les mandats de dépôt deviennent l’exception en cédant la place à la mise en examen sous contrôle judiciaire ;

– Instituer une Cour Constitutionnelle à la place du Conseil constitutionnel avec des membres choisis par l’Assemblée nationale, le Président de la République, la société civile, les universités, le barreau et les auxiliaires de justice ;

– Favoriser l’organisation rationnelle et un fonctionnement correct des juridictions ;

– Réorganiser l’aide juridictionnelle pour en faire un véritable moyen d’accès à la justice et permettre une juste rétribution des professionnels du droit ;

– Rendre la justice plus accessible, plus proche et plus effective pour les populations de l’intérieur à travers les maisons de justice ;

– Maintenir le maillage des tribunaux d’instance et les doter d’un guichet unique universel permettant d’effectuer des opérations relevant de leur compétence, favorisant ainsi la proximité avec les justiciables ;

– Adopter le principe d’un tribunal de grande instance dans chaque région pour garantir un accès raisonnable à la justice ;

– Améliorer le fonctionnement des services d’accueil, d’orientation et d’informatisation du service judiciaire.

Administration pénitentiaire

Je m’engage à :

ÔÔ Rendre autonome l’administration et mettre à sa direction générale un cadre de l’administration pénitentiaire et non un magistrat ou un gendarme ;

ÔÔ Faire une réforme législative pour aligner les textes aux normes internationales notamment les règles Mandela (Ensemble des règles minima pour le traitement des détenus) ;

ÔÔ Développer une stratégie de désengorgement des prisons avec une politique mettant en priorité les peines alternatives ;

ÔÔ Revaloriser les conditions de travail du personnel pénitentiaire ;

ÔÔ Construire de nouvelles prisons ;

ÔÔ Revaloriser le personnel pénitentiaire du point de vue salarial, conditions de travail, plan de carrières ;

ÔÔ Ajouter des corps de métier : médecins, assistants sociaux etc. formés aux réalités du milieu carcéral.

UN SÉNÉGAL JUSTE – 3.Administration Publique

3.ADMINISTRATION PUBLIQUE

Rationaliser, Motiver, Ouvrir !

« Si les meilleurs d’entre nous, en compétences et vertus, accèdent aux stations de décision, le décollage du pays se fera. »

Le choix du système de la fonction publique au Sénégal n’est pas fortuit. Il est fait suivant un ensemble de données d’ordre géographique, politique, économique ou démographique. Le système sénégalais de la fonction publique est celui de la carrière qui présente l’inconvénient d’une certaine rigidité et d’un rendement faible, puisque la carrière est quasiment assurée. L’administration renvoie à un groupe à part, au sein de la société. Elle dispose d’un personnel propre, régi par le statut général des fonctionnaires. C’est un système fermé, où le droit applicable est différent de celui qui encadre les travailleurs du secteur privé.

Conscient des tenants et aboutissants du système de la carrière en vigueur, je préconise l’introduction d’un changement efficient et efficace.

La réforme proposée aurait comme substrat, l’ouverture de la Fonction publique à tous les talents dans son mode de recrutement, prioritairement, surtout au niveau de la haute Administration publique où les critères déterminants seront les compétences et le parcours professionnel.

Je propose un pack de réformes pour la fonction publique. Il est temps de mettre en place un plan stratégique de valorisation des ressources humaines.

Des réformes judicieuses, réalistes et ambitieuses seront ainsi déclinées dans le cadre de l’exercice des services publics. Il est opportun d’adopter des mesures efficientes sur le recrutement des fonctionnaires, leurs carrières et missions. C’est donc pour une politique de modernisation de la fonction publique en pleine adéquation avec ses exigences

Je propose :

ÔÔ La nomination des directeurs généraux de certaines agences et sociétés nationales par appel à candidature ;

ÔÔ Une déclaration de patrimoine des personnes assujetties à l’entrée et à la sortie pour permettre un contrôle parlementaire de conformité ;

ÔÔ L’audition publique des personnes nommées ministres ou directeurs généraux par les commissions compétentes de l’Assemblée nationale avant leur prise de fonction sans droit de véto afin de permettre à celle-ci de jouer pleinement son rôle, de diluer le pouvoir de nomination du président de la république et d’éviter certains abus dans les nominations ;

ÔÔ Une meilleure organisation de la mobilité au sein de la fonction publique ;

ÔÔ Une normalisation des recrutements civils et militaires et des avancements selon les principes républicains de transparence, de mérite et d’équité ;

ÔÔ Un renforcement de l’efficacité de l’administration publique qui doit garantir la fourniture d’un service de qualité ;

ÔÔ L’établissement d’un système d’incompatibilité pour empêcher l’implication partisane des hauts fonctionnaires dans la vie politique.

15 UN SÉNÉGAL JUSTE – 4.FINANCES Publiques

4.FINANCES PUBLIQUES

Assainir et en faire un véritable instrument de relance économique !

« Je souhaite inaugurer l’ère d’une gestion juste, efficace et ambitieuse »

Les ressources totales de l’Etat se sont accrues en 2017 pour atteindre 2414,1 milliards FCFA contre 2334,6 milliards FCFA en 2016, soit une hausse de 3,4%. Ce record est essentiellement dû au bon recouvrement des recettes. En dépit des avancées sur la collecte des recettes, le solde budgétaire demeure déficitaire.
S’agissant des dépenses publiques, elles sont évaluées à 2763,2 milliards FCFA en 2017 contre 2703,9 milliards FCFA en 2016, soit une augmentation de 2,2%. Cet accroissement est principalement tiré par les dépenses courantes. Le solde budgétaire global de l’Administration centrale et des entités non financières publiques est déficitaire de 349,1 milliards FCFA en 2017, soit aux alentours de 3,1% du PIB.

J’ai pour le Sénégal une double ambition :

ÔÔ Redynamiser la croissance en vue d’atteindre le plein emploi pour que chacun ait la liberté de réussir à la hauteur de ses efforts et de son talent,

ÔÔ Restaurer l’autorité de l’Etat afin d’assurer notre sécurité collective ainsi que la cohésion de notre société.

En faisant ensemble les efforts nécessaires, nous pouvons, à l’horizon 2024 abaisser considérablement le chômage.

UN SÉNÉGAL JUSTE – 4.FINANCES Publiques

Cadrage financier

Le redressement que je propose est indispensable car la démonstration a été faite par d’autres pays que la réduction des déficits et la réforme de l’Etat permettent de libérer les énergies, d’engager le retour à une croissance vigoureuse et enfin de baisser les impôts.

Rationaliser les dépenses publiques

La gestion vertueuse des deniers publics passe nécessairement par la rationalisation dans le choix de la dépense publique.

Je m’engage à :

ÔÔ Réduire le train de vie de l’Etat avec la suppression de certaines institutions ou agences budgétivores et souvent inutiles (Haut Conseil du Dialogue des Territoires, le Haut Conseil des Collectivité territoriales; ANPEJ,) ;

ÔÔ Revoir à la baisse de manière significative les fonds dits politiques qui seront soumis à un contrôle ;

ÔÔ Mettre en place un dispositif de revue et de réformes, piloté au plus haut niveau de l’Etat, portant sur les missions et l’efficience de l’ensemble de la sphère publique (Etat, collectivités locales, organismes de protection sociale).

Un contrôle rigoureux de l’exécution du budget

Le contrôle budgétaire doit non seulement être de rigueur, mais doit être tourné vers la rationalisation des choix budgétaires.

Je propose :

ÔÔ La mise en place des budgets de mission, votés annuellement pour faire fonctionner les institutions, des budgets de Gestion Axée sur les Résultats « GAR » avec des objectifs quantifiables et mesurables ;

ÔÔ Le renforcement des pouvoirs de contrôle des instituions de contrôle des Ministères, du Contrôle financier, de l’IGE et de la Cour des Comptes ;

ÔÔ Le renforcement des moyens d’investigations de la CENTIF et de l’OFNAC (auto saisine, rapports transmis directement au Parquet etc.).

Un endettement public prudent

Je propose :

ÔÔ D’accorder la priorité au financement concessionnel pour combler le besoin de financement, le recours aux emprunts semi concessionnels et aux marchés de capitaux notamment dans l’espace communautaire (UEMOA et CEDEAO).

ÔÔ De trouver les moyens de développer le marché financier intérieur et de limiter l’exposition de notre portefeuille aux risques de change des devises.

Redevabilité et transparence

Je m’engage à :

ÔÔ Une gestion des Finances Publiques marquée du sceau de la transparence et de la redevabilité. Les gestionnaires des deniers publics seront soumis à une obligation stricte de rendre compte,

ÔÔ L’exécution des marchés publics marquée du sceau de la transparence, notamment avec la réduction drastique des marchés de gré à gré, la réduction à leur portion congrue des demandes de renseignements et de prix (DRP) et la promotion systématique des marchés par appel d’offres,

ÔÔ La publication et la mise en ligne systématiques des rapports des corps de contrôle.

17 UN SÉNÉGAL JUSTE – 4.FINANCES Publiques

Appui au secteur financier

Je m’engage à fournir un appui fort au secteur financier. Cela passera par la mise en place des lignes de crédit qui permettent :

ÔÔ De renforcer et densifier le réseau bancaire ;

ÔÔ De soutenir le développement de la micro finance ;

ÔÔ De lutter contre le blanchiment de capitaux ;

ÔÔ De promouvoir la finance islamique ;

ÔÔ D’améliorer la qualité des services financiers.

Promotion du secteur privé national

Je m’engage à promouvoir fortement le secteur privé national. Cela se fera à travers :

ÔÔ L’amélioration de la qualité du dispositif fiscal ;

ÔÔ La promotion d’une meilleure justice fiscale ;

ÔÔ L’amélioration de l’environnement et du climat des affaires ;

ÔÔ La mise à disposition du foncier et allègements des droits dus au titre de l’occupation de dépendances du domaine privé de l’Etat ;

ÔÔ Le renforcement du dispositif d’appui au secteur privé ;

ÔÔ Le renforcement des capacités des PME.

Modernisation des structures de gestion et informatisation des procédures.

Je m’engage à prendre un certain nombre de mesures pour moderniser les structures de gestion des finances publiques et l’informatisation des procédures en la matière. Il s’agira essentiellement de procéder à :

ÔÔ L’automatisation des procédures fiscales ;

ÔÔ L’automatisation des procédures comptables ; ÔÔ La modernisation des systèmes d’information ;

ÔÔ La production de statistiques aux normes internationales ;

ÔÔ La mise en place d’une plateforme commune Impôts, Douane et Trésor Public.

ÔÔ La normalisation du système d’allocation de ressources en matière de dépenses de service public ;

ÔÔ La garantie de l’équité dans la répartition et la programmation des infrastructures et des ressources financières entre les pôles de développement régionaux ;

ÔÔ Le renforcement des sanctions pénales contre l’usage abusif des procédures non réglementaires, de dépenses non autorisées par le Parlement, la patrimonialisation des ressources financières, foncières, mobilières et immobilières et des emplois publics ;

ÔÔ La consécration du contrôle citoyen sur l’effectivité et la sincérité des dépenses publiques.

UN SÉNÉGAL JUSTE – 5.Compétitions électorales

5.COMPÉTITIONS ÉLECTORALES

Clarifier et cristalliser les règles du jeu !

« Changer les règles du jeu électoral en cours de jeu ne fait pas le jeu démocratique. Nous devons travailler à préserver ce qui nous est commun et à respecter, en toutes circonstances, l’expression de la volonté populaire. »

Le Sénégal en est à sa onzième élection présidentielle depuis notre indépendance en 1960. Plusieurs autres compétitions électorales, comme les législatives et les locales, ont été organisées avec plus ou moins de succès. Depuis 1993 au moins, nous sommes entrés dans une phase sereine et consensuelle d’élections qui ont consacré deux alternances au plus haut sommet de l’Etat, sans contestation et dans le respect parfait des règles du jeu. Le mandat en cours de l’actuel président de la République n’entre pas dans ce registre. Nous constatons un recul qui se manifeste par la manipulation des règles du jeu au profit d’un candidat. C’est un coup dur pour notre démocratie bâtie à coup de sacrifices par toutes les générations et tous les présidents qui se sont succédé. Pour arrêter cette dérive, je considère que nous devons arriver à un niveau de cristallisation des règles du jeu électoral à un point ou aucun pouvoir ne pourrait les remettre en cause.

Pour y arriver, je m’engage à :

ÔÔ Créer un fichier électoral permanent, fiable, informatisé, accessible et lié au fichier national moderne de l’état-civil ;

ÔÔ Fixer les dates des différentes élections suivant un calendrier intangible, prévisible et soustrait aux aléas de la vie politique ;

ÔÔ Harmoniser l’âge électoral du Président de la République avec celui du Président de l’Assemblée nationale, pour plus de cohérence,

ÔÔ Instituer le bulletin unique pour toutes les élections,

ÔÔ Instaurer la proportionnalité intégrale à deux tours pour les élections législatives et locales ;

ÔÔ Prévoir un recours en référé pour le contentieux à la candidature à la présidentielle ;

ÔÔ Supprimer le parrainage à toutes les élections ;

ÔÔ Élire le maire au suffrage universel ; ÔÔ Garantir le droit de vote aux détenus.

Je m’engage à approfondir notre démocratie avec l’institution d’une commission électorale indépendante (CEI) chargée de la vie politique, des partis politiques, de la régulation de l’audiovisuel, de l’organisation des élections et la promotion de la justice électorale. Le principal baromètre sera l’organisation périodique d’élections démocratiques transparentes et pacifiques.

II. UN SÉNÉGAL ENDOGÈNE!

AI. UN SÉNÉGAL

ENDOGÈNE!

6.Décentralisation

7.foncier

8.Casamance/Terroirs

UN SÉNÉGAL ENDOGÈNE – 6.Décentralisation

6.Décentralisation

Renforcer l’autonomie, Instaurer le suffrage Universel Direct et Veiller aux équilibres territoriaux !

Une nation est une alchimie de valeurs communes qui ne nient pas les spécificités locales. Il nous faut magnifier nos terroirs et créer de la prospérité sur l’ensemble du territoire national. »

La décentralisation a pour objet de promouvoir le développement local à travers la mise en place d’un cadre formel propice à l’émergence des initiatives locales. Sous ce registre, elle doit être également un catalyseur du progrès économique et social local parce qu’elle favorise la libération des énergies à la base, la culture de l’esprit d’initiative et de responsabilité, la motivation, l’émancipation et la participation des populations.

Des départements aux communes, en passant par les villes, toutes les collectivités locales sont confrontées à des difficultés dans l’exercice des missions qui leur sont confiées :

ÔÔ Déficit aigu en ressources humaines de qualité capables d’initier et de piloter des programmes locaux de développement ;

ÔÔ Services urbains (assainissement, collecte et traitement des ordures, éclairage public, électrification, adduction d’eau, etc.) partout mal rendus aux populations du fait de l’insuffisance des ressources financières qui leur sont consacrées et de l’inexistence de structures administratives et techniques organisées et capables de les prendre en charge ;

ÔÔ Sous-équipement et déficit aigu en infrastructures de base (centres et postes de santé, écoles, voirie, terrains de sport, maisons de jeunes, centres sociaux, etc.) si ce n’est la dégradation ou l’obsolescence des équipements existants ;

ÔÔ Absence de perspectives économiques qui se traduit par une paupérisation grandissante des populations avec ses graves conséquences sur le recouvrement des recettes fiscales et autres taxes ;

ÔÔ Modicité des ressources financières disponibles pour une bonne exécution des missions dévolues aux collectivités locales.

ÔÔ Aussi, convient-il de mettre en œuvre de sérieuses réformes faisant des collectivités locales les véritables moteurs du développement local.

Je m’engage à :

Ô Tenir les assises consacrées aux collectivités
à cet effet, de tenir compte de l’impératif

Ô de rendement fiscal optimal, de promotion locales et à la décentralisation pour faire le bilan des différentes réformes engagées
du civisme fiscal local et de transparence depuis 1972 et mettre en place l’acte 4 de la
financière, d’une augmentation significative décentralisation ; des ristournes de l’état sur la tva, des impôts,

ÔÔ Revenir à la régionalisation à la place…

Les collectivités locales dotées d’une certaine autonomie trouveront une bonne départementalisation ; partie du financement de leurs projets par

ÔÔ Réformer les finances locales afin de générer des partenaires judicieusement choisis et des ressources additionnelles nécessaires à
par un système de péréquation qui fera l’essor des collectivités locales. Il conviendra
l’objet d’un débat national ;

21 UN SÉNÉGAL ENDOGÈNE – 6.Décentralisation

ÔÔ Accélérer le processus de décentralisation de la gestion du budget consolidé d’investissement pour mieux mettre en œuvre les stratégies de développement des communes et communautés rurales pour les grappes de convergence ;

ÔÔ Transférer de nouvelles compétences suite à la tenue des assises ;

ÔÔ Mettre en place une véritable fonction publique des collectivités locales définissant clairement le statut de l’agent municipal ;

ÔÔ Réorganiser notre Administration Territoriale avec un redéploiement des compétences dans l’administration publique à l’intérieur du pays pour renforcer les ressources humaines dans les Territoires;

ÔÔ Renforcer l’efficacité des interventions des partenaires et des sénégalais de la diaspora au développement local ;

ÔÔ Promouvoir la coopération décentralisée pour la mobilisation de ressources et l’intercommunalité afin de mettre en commun les moyens dans l’exécution de certaines missions ;

ÔÔ Mettre en place une stratégie nationale de gestion et d’élimination des déchets prise en charge par l’Etat, en dotant les communes et les communautés rurales d’une décharge contrôlée ou de centres d’enfouissement technique ainsi que des moyens logistiques nécessaires au ramassage des déchets. Il sera créé, à cette fin, une autorité nationale chargée de ce secteur qui disposera des moyens adéquats qui seront prélevés sur le fonds national de gestion des déchets qui sera alimenté par des royalties versées par des sociétés anonymes créées à cet effet ;

ÔÔ Mettre en œuvre un programme intégré de développement des collectivités locales basé sur le principe des grappes de convergence permettant ainsi la réalisation de projets territoriaux à composantes multiples ;

ÔÔ Intégrer la politique de décentralisation à une vision anticipative d’aménagement du territoire, avec une meilleure articulation entre les différents niveaux de collectivité locale (région, commune et communauté rurale);

ÔÔ Généraliser la mise en place, dans les communes et les communautés rurales, des conseils de quartiers pour mieux susciter la participation des populations à la base et promouvoir la citoyenneté active et la démocratie participative ;

ÔÔ Promouvoir la participation des femmes dans le processus de décentralisation et de responsabilisation au niveau des structures ;

ÔÔ Rééquilibrer des Investissements publics en faveur des territoires de l’intérieur du pays travers une loi cadre d’orientation pour les investissements publics qui devrait consacrer au minimum 60% de ces investissements en faveur des Territoires hors Région de Dakar ;

ÔÔ Allouer une subvention annuelle d’un milliard de francs CFA au moins à chacune des communes du Sénégal afin de les soutenir dans les réalisations d’infrastructures et de la modernisation ;

ÔÔ Redéfinir l’assiette des impôts locaux et Améliorer leur recouvrement ;

ÔÔ Inventer de nouvelles sources de financements innovants et spécifiques aux territoires ;

ÔÔ Favoriser le Partenariat Public-Privé au niveau territorial.

UN SÉNÉGAL ENDOGÈNE – 6.Décentralisation

Le territoire sénégalais : Un atout à mobiliser

L’espace disponible constitue un atout économique important du Sénégal, qu’il convient de valoriser afin de rencontrer les besoins de la collectivité, de répondre aux enjeux énergétiques et de mobilité et de renforcer la compétitivité régionale ouest africaine. Il importe de gérer cette ressource avec parcimonie et d’identifier les parties du territoire les plus appropriées pour implanter des entreprises et des villes afin d’en faciliter les équipements.

Dans un souci de gestion parcimonieuse de l’espace, je m’engage à mobiliser les terrains urbanisables selon deux axes :

ÔÔ Donner la priorité à l’assainissement et la réhabilitation des friches naturellement sauvages et des chancres paysagers. Dans ce but, le Gouvernement renforcera la collaboration et la mobilisation de l’ensemble des opérateurs d’assainissement et les associera au choix des sites et des friches à réhabiliter, pour éviter le cas de Diamniadio avec ces argiles gonflantes. Les jachères et friches de grande dimension seront privilégiées pour une plus grande efficacité ;

ÔÔ Exploiter les potentialités des zones urbanisées, particulièrement celles qui disposent d’une bonne accessibilité.

Les efforts mis en œuvre précédemment doivent également être poursuivis. Sans préjudice des étapes déjà entamées dans les procédures (le cas de Diamniadio), le programme de création de nouvelles zones d’activités économiques, adopté, sera évalué.

Cette évaluation tiendra compte, notamment, des terrains qui, même vendus, restent inoccupés, de la densification, de la concentration spatiale, de l’affectation et de la sélectivité en fonction du type d’activité, de l’accessibilité, des friches assainies ou à assainir. Elle intégrera d’autres critères qui permettent de favoriser le redéploiement économique tout en respectant les autres fonctions du territoire. Le Gouvernement accordera une priorité à cette évaluation en vue de la mise en œuvre d’un programme de création de parcs d’activité économique, dans le cadre du plan Sénégal vert et poursuivra un financement des zones d’activité économique.

Il est nécessaire de mettre en œuvre les instruments permettant d’évaluer l’efficacité des mesures de discrimination positive applicables aux zones franches et en supprimer le statut lorsqu’il est injustifié ou inopportun.

Enfin, une concertation avec les maires des villes et communes sera menée afin d’encourager les communes à accueillir des activités économiques sur leur territoire.

Je changerai de paradigme dans la décentralisation, afin de quitter la décentralisation administrative pour évoluer vers une décentralisation axée sur la gouvernance territoriale transparente, inclusive et économique. Je commencerai par réaliser un diagnostic territorial afin de lister les priorités, les hiérarchiser et de les consigner dans un cadre de référence du développement économique local, pour le transcrire en Programme Prioritaire de Développement Economique Local qui sera décliné par secteur d’activité et budgétisé.

J’initierai avec les territoires un contrat de performances articulées autour des objectifs de développement au niveau national ; les ressources allouées par l’Etat devront être conditionnées par le respect des engagements pris dans le contrat d’objectifs.

Je veillerai à ce que chaque territoire élabore à travers une démarche inclusive (impliquant toutes les catégories d’acteurs sur le territoire) son « contrat de territoire » ; ce contrat de territoire, reflet du projet de territoire, sera le document de base autour duquel l’Etat et la Collectivité Locale chef de file (Région), vont discuter pour élaborer le contrat d’objectif ; ce contrat d’objectif devra préciser les points suivants :

ÔÔ Les enjeux de développement ainsi que les secteurs qui serviront de leviers ;

ÔÔ Les stratégies par secteur ;

ÔÔ La responsabilité de chaque Acteur sur le territoire ainsi que les moyens qu’il compte mobiliser ;

ÔÔ Les moyens à mobiliser par l’Etat notamment financier pour venir en complément aux efforts du territoire ;

ÔÔ Les moyens additionnels à rechercher ainsi que leurs modalités de mobilisation (coopération au développement) ;

UN SÉNÉGAL ENDOGÈNE – 7. FONCIER

ÔÔ Les résultats attendus ainsi que les indicateurs de suivi ;

ÔÔ Les moyens d’évaluation.

J’inciterai les différents niveaux de collectivités d’un espace donné à mutualiser leurs ressources humaines et financières à travers des intercommunalités ou inter collectivités. J’instaurerai une dynamique du dialogue social qui permettra inconsciemment à instaurer une culture de dialogue entre acteurs d’un territoire en faisant abstraction des frontières administratives et des appartenances partisanes…

Culture de la redevabilité

La redevabilité est un aspect de la gouvernance négligée mais importante. Le concept de la certification citoyenne sera instauré avec un concours qui prime la municipalité la plus transparente suite à un audit citoyen.

Pour une gestion optimale des collectivités territoriales, alliant légitimité, efficience et légitimité, je m’engage à mettre en œuvre une réforme pour l’élection des maires au suffrage universel direct.

7.foncier

Moderniser nos traditions dans un esprit d’équité et de justice !

Notre droit est en grande partie importé. Nous sommes souvent dans un mimétisme institutionnel profond. Notre droit foncier ne doit cependant pas ignorer nos traditions locales. Nous devons les préserver en les adaptant à la modernité, dans la mesure du possible, pour que notre politique foncière ne condamne pas et ne tue pas nos terroirs. »

Le régime foncier sénégalais est marqué par une multiplicité des normes qui s’explique par la coexistence d’une législation foncière moderne et d’un droit coutumier, appliqué dans une large mesure par les communautés locales.

La réforme du système foncier, afin de valoriser de manière optimale et équitable notre potentiel immobilier, agricole, touristique devient dès lors capitale et urgente.

Je constate beaucoup d’irrégularités en matière foncière au Sénégal comme l’insécurité foncière, l’accès difficile au titre de propriété et les informations géographiques mal maitrisées. Cet état de fait a des conséquences comme les conflits fonciers, la détérioration de l’agriculture familiale, la spéculation foncière et l’accès au logement. Il devient urgent, aujourd’hui, d’instituer une réforme foncière inscrite sur une nouvelle dynamique s’appuyant sur une démarche inclusive et participative et capable de contribuer relever les défis de la sécurité alimentaire et de gestion durable des ressources naturelles.

UN SÉNÉGAL ENDOGÈNE – 7.foncier

Je m’engage à :

ÔÔ Adopter et valoriser les propositions consensuelles issues des travaux de la Commission Nationale sur la Réforme Foncière ;

ÔÔ Respecter rigoureusement l’application des dispositions légales pour garantir l’égal accès des citoyens à la propriété foncière.

La refondation de la gouvernance foncière pour son adaptation aux besoins et réalités de la société sénégalaise est une nécessité pour une meilleure distribution du foncier aux sénégalais.

Je m’engage à :

ÔÔ Immatriculer intégralement les terrains du domaine national ;

ÔÔ Assurer la sécurité foncière ;

ÔÔ Doter le pays d’un cadastre moderne avec une couverture complète du territoire national, c’est-à-dire un catalogage exhaustif et un arpentage de l’essentiel du territoire national avec une matrice cadastrale bien renseignée ;

ÔÔ Faire une gestion et une distribution équitable des ressources foncières ;

ÔÔ Augmenter l’assiette fiscale pour pouvoir baisser l’impôt sur le foncier sans autant affecter les recettes fiscales ;

ÔÔ Redonner à l’agriculture familiale sa place prépondérante en donnant la possibilité d’accès à la propriété foncière et aux sources de financement des projets immobiliers et agricoles aux familles, aux femmes et aux jeunes ;

ÔÔ Doter le pays d’un plan géomatique national qui sera un véritable outil de développement et de prise de décision, avec des applications possibles dans le domaine de la sécurité, fiscalité, gestion du courrier, transport, avec la mise en place de systèmes d’information géographique pour la gestion et l’exploitation.

Pour mettre fin à l’accaparement des terres, à la spoliation foncière et aux violences et conflits résultant de la gestion du foncier national, je vais ordonner la suspension de toutes les transactions foncières à grande échelle en milieu rural et portant sur les terres du domaine national jusqu’à l’aboutissement d’une réforme foncière consensuelle et inclusive.

Cette réforme foncière va mettre fin aux insuffisances économiques de la loi sur le domaine national tout en intégrant la sécurité foncière et l’accès démocratique aux terres. Elle devra aboutir à la création d’un cadastre rural avec la reconnaissance de droits réels sur les terres et l’institution d’une propriété communautaire.

La réforme foncière va revoir aussi le régime juridique des baux emphytéotiques surtout les systèmes d’attribution pour garantir un accès équitable des cadres de la classe moyenne aux terres immatriculées.

Cet objectif va nécessiter la réhabilitation des institutions publiques chargées des politiques de logement, et revoir le statut des intermédiaires. Le principal baromètre sera la stabilité de la gestion foncière et l’accès démocratique aux terres et aux logements

25 UN SÉNÉGAL ENDOGÈNE – 8.CASAMANCE/TERROIRS

8.CASAMANCE/ TERROIRS

Notre terreau fertile éternel !

« Mon ambition est de pouvoir servir le Sénégal, avec tous les sénégalais, rassemblés, debout et réconciliés. »

La Casamance, située au sud du Sénégal, est une zone particulièrement agricole et touristique. La Casamance est d’une importance cruciale car elle a un potentiel économique fort mais qui reste sous-exploité. D’énormes défis sont à relever pour inscrire la Casamance dans la voie du développement durable.

Mais ce terreau fertile fait face à une crise depuis plusieurs décennies maintenant. La crise casamançaise est une véritable pierre d’achoppement au développement économique et à l’épanouissement social des populations locales. Beaucoup de facteurs nourrissent cette crise parmi lesquels :

ÔÔ Le déficit de coopération avec les voisins dans la gestion de la crise casamançaise ;ÔÔ La crise du foncier ;

ÔÔ Les ressources forestières ;

ÔÔ Les échecs successifs dans les négociations avec le MFDC ;

ÔÔ La multiplication des acteurs dans les négociations ;

ÔÔ La baisse de la motivation et de la détermination des hommes à combattre du fait de la mauvaise gestion des victimes, grands blessés et invalides.

Ma première préoccupation sera de faire revenir la paix en Casamance. Cette paix ne pourra être obtenue qu’avec la coopération active de nos frères Gambiens et Bissau-Guinéens.

UN SÉNÉGAL ENDOGÈNE – 8.CASAMANCE/TERROIRS

La poursuite des attaques du MFDC inflige aux populations des souffrances insoutenables, des pertes en vies humaines et des handicaps lourds, parfois à vie. Elle cause des dégâts importants à l’économie de la région et du pays. Le déplacement des populations et la réduction des activités touristiques, de même que les effets des mines antipersonnel en constituent de violents signes. Dans ma stratégie pour un Sénégal prospère et en ce qui concerne la région de Casamance, je propose :

ÔÔ Le désenclavement de la Casamance par voie routière, maritime et aérienne ;

ÔÔ La création d’unités de transformations agricoles et d’industries pour accroître la richesse de la région ;

ÔÔ L’implication des chefs traditionnels dans la recherche de la paix définitive ;

ÔÔ La dynamisation de la culture pour en faire un levier fédérateur, rassembleur et de consolidation de la paix ;

ÔÔ La décentralisation d’une bonne partie de structures administratives de l ‘Etat en Casamance ;

ÔÔ La mise en œuvre d’une politique de valorisation et de discrimination positive pour la Casamance ;

ÔÔ La facilitation aux jeunes de l’accès à la formation ;

ÔÔ La mise en œuvre d’une politique d’inscription massive et de rétention des jeunes à l’école ;

ÔÔ La définition d’une politique foncière qui donne la priorité aux populations locales ;

ÔÔ La facilitation aux femmes l’accès au crédit bancaire ;

ÔÔ L’accroissement de la formation par la création de centres de formation qualifiante et le renforcement des capacités ;

ÔÔ La réglementation de la coupe de bois et lutte contre la déforestation ;

ÔÔ Le contrôle et la maîtrise des mouvements de flux provenant des frontières voisines (Gambie, Guinée Bissau) ;

ÔÔ L’octroi de moyens militaires dissuasifs à l’armée ;

ÔÔ Le développement des programmes économiques et sociaux de réinsertion pour les combattants du maquis ;

ÔÔ L’organisation d’Assises Nationales de la Casamance ;

ÔÔ La réduction des acteurs dans les négociations en Casamance ;

ÔÔ L’ouverture avec fermeté dans les relations avec les voisins (Gambie, Guinée Bissau etc.) ;
ÔÔ Le renforcement des postes frontaliers et la coopération avec les pays voisins (échanges d’informations et patrouilles mixtes) ;
ÔÔ Le renforcement de l’action de contrôle des forces de sécurité ;

ÔÔ L’accélération du développement économique de la Casamance.

III. UN SÉNÉGAL FIER!

BI. UN SÉNÉGAL

FIER!

9.Sports

10.Arts et Industries culturelles

UN SÉNÉGAL FIER – 9.SPORTS

9.Sports

S’épanouir et savoir gagner !

« Le sport est dépassement de soi. Le sport est école de vie. Mais au-delà du plaisir et du bien-être, nous devons aussi apprendre à gagner. Ce n’est pas mal pour la confiance. »

Le sport est une activité dont les enjeux dépassent le seul effort physique. Son importance est de plusieurs ordres. D’abord, c’est une activité qui permet à l’être humain que nous sommes de maintenir un bon état de santé physique ou mentale. Ensuite, le sport est une activité de divertissement. Avec sa contribution dans l’épanouissement de notre société, le sport est aussi perçu comme une solution à la misère car, en s’inspirant du parcours de sportifs issus de quartiers précaires et qui par leur talent et leur courage sont devenus des stars planétaires, notre jeunesse garde l’espoir d’un futur radieux. Le sport est un élément important de brassage des cultures, des races, des ethnies tant dans la pratique du jeu, que dans l’union sacrée et nationale autour d’une victoire sportive. Enfin, le sport revêt un enjeu à la fois économique et diplomatique, étant une vitrine pour le Sénégal.

Malheureusement, dans notre pays, la pratique du sport connaît des contraintes majeures liées : à l’insuffisance, à l’obsolescence et à la répartition déséquilibrée des infrastructures. La plupart d’entre elles sont concentrées à Dakar et ne répondent même plus aux normes exigées pour les compétitions internationales ; il s’y ajoute le déficit de formation des encadreurs dans toutes les disciplines, l’absence de politique en faveur du sport de masse (Navétanes), liées à l’insuffisance des ressources financières consacrées à la promotion du sport dans l’organisation des compétitions nationales et internationales.

Dans ce contexte, vu l’importance du sport au Sénégal, vous comprenez mes ambitions nobles et justifiées d’en faire un facteur de développement humain et économique. Les solutions qu’il sied de mettre en œuvre pour promouvoir le sport sénégalais s’appuieront sur la définition d’une politique sportive à la hauteur de la notoriété dont notre pays jouit dans le monde.

29 UN SÉNÉGAL FIER – 9.SPORTS

Organisation du Sport

Le sport au Sénégal souffre principalement d’un manque d’organisation, d’une absence de vision à long terme. Une fois élu Président, je mettrai en place un programme national de développement du sport au Sénégal, avec l’objectif de relever le niveau, afin que nos sportifs puissent connaitre la gloire au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Pour cela, il est nécessaire de commencer par écouter les acteurs du milieu. Dans ce cadre, je

9 COMMENTAIRES
  • Attick Seck

    Que propose -t-il aux retraités duFnr?

  • Lou

    À ce que j’ai vu vous avez le meilleur programme de tous les candidats. Réalisable et équilibré vous avez ma carte inchallah

  • Momodou dieye

    Fran macon

  • Momodou dieye

    Fran macon

  • Somby

    Qu’il nous casse pas les tympans, jadis, il était un puissant PM et il n’a rien fait, Bonnet blanc blanc bonnet

    • baba

      C’est vrai, il n’avait rien fait en tant que 1er Ministre.
      Si un fond prévu pour moderniser le Sénégal, il l’a utilis » pour moderniser Sa ville THIES. M$eme si son programme semble séduisant, moi il ne m’inspire pas confiance, non, je préfère me limiter à Sonko ou, à la rigueur le PUR, en somme, des gens propres à tout point de vue

  • Somby

    Sénégalais, réveillez vous, Idy a fait 6 mois à Paris à l’hôtel Saint James. A Saint James, la nuit est 250 000 frs, la suite 500 000 frs pour 6 mois et vous voulez lui confier le pays. Avec ses tractations, dans cet hôtel, on le remet un chèque de 500 000 000 frs et jusqu’à ce jour, il l’a pas démenti. Blanc bonnet, bonnet blanc

    • franchement

      Il y a logé en tant que consultant.
      Tu penses qu’avec les régime qui veut le liquider il serait inintelligent au point de livrer des secrets qui pourraient l’éclabousser?
      Il a dit textuellement « des français, des chinois, des américains travaillent pour moi. vous pensez que ces gens là peuvent se payer le luxe de loger à St James….. »

  • Mame Gor diagne

    Bonjour Monsieur le president y les Senegaleses de la diaspora?

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