Procès de Khalifa – La mairie de Dakar se porte partie civile: « c’est de l’enfantillage » selon Ousmane Faye

La coalition Mankoo wattu Sénégal, sous la conduite de son président, Ousmane Faye, s’est rendue ce mercredi à Touba pour présenter ses condoléances suite au rappel à Dieu du Khalife général des mourides, Cheikh Sidy Mactar Mbacké. La délégation qu’il a conduite s’est d’abord rendue chez le fils aîné du défunt Serigne Moustapha Maty Lèye. Ensuite, le Coordonnateur du FPDR Ousmane Faye et ses camarades sont allés voir le nouveau Khalife des Mourides Serigne Mountakha Bachir Mbacké à qui ils ont présenté leurs condoléances avant de prier et lui souhaiter une longue vie, une bonne santé pour mener à bien sa nouvelle mission.

Le président de la coalition Mankoo wattu Sénégal est revenu sur la décision du Conseil municipal de se porter partie civile dans l’affaire Khalifa Sall pour dire que c’est une simple tentative de diversion de l’opinion et de l’enfantillage. Parce que la mairie de Dakar a toujours soutenu qu’elle n’a subi aucun préjudice dans cette affaire de la Caisse d’avance qui a conduit le maire, Khalifa Sall, en prison.  Et qu’elle ne se constituerait jamais partie civile. Cette reculade et cette nouvelle posture du Conseil municipal nous confortent la coalition Mankoo wattu Sénégal dans sa position que la mairie de Dakar n’est pas au service de la population, conformément à sa mission première, mais d’un homme, en l’occurrence, Khalifa Sall. Estimant que l’institution ne joue plus son rôle, la coalition Mankoo wattu Sénégal persiste et signe que le l’Etat doit prendre ses responsabilités et son courage à deux mains pour la placer sous délégation spéciale. La mairie ne peut pas être un outil consacré uniquement à la lutte pour la libération d’un homme qui a maille à partir avec la justice, dans la perspective d’en faire un présidentiable. La coalition Mankoo wattu Sénégal demande aussi à l’Etat de respecter ses engagements à l’endroit des établissements privés pour ne pas exposer leurs pensionnaires qui ont été déjà sacrifiés en raison du refus de les admettre dans les universités publiques.