Les Sénégalais se rendront aux urnes le dimanche 24 mars 2024 pour une élection présidentielle cruciale, centrée sur la bonne gouvernance des deniers publics et la lutte contre la corruption. Ils espèrent une présidence qui garantira la redevabilité et une répartition équitable des ressources, dans un pays marqué par des tensions politiques inédites.
Dans une quête d’amélioration de la transparence gouvernementale et de la gestion des fonds publics, les candidats se sont engagés à relever de multiples défis. Néanmoins, le Forum civil sénégalais pointe un manque d’action politique contre la corruption, notant un score stagné du Sénégal à 43 sur 100 points en efficacité de lutte contre ce fléau.
La satisfaction à l’égard de la gouvernance économique est rare, avec une perception d’injustice dans la prospérité et la gestion des ressources naturelles. Alors que de riches dépôts miniers et pétroliers promettent une aube lucrative, seul un futur dirigeant résolu pourrait mener le Sénégal sur la voie de l’émergence.