Présidentielle, amnistie : La portée politique des actes expliquée par le leader du Pjd

La tenue de l’élection présidentielle pour le dimanche 24 mars ne souffre plus d’aucun doute après le rejet du recours introduit par le Parti Démocratique Sénégalais auprès de la Cour suprême. Finalement, la date retenue par le président Macky Sall est validée ainsi que son amnistie qui a permis à des centaines de prisonniers de sortir des geôles, notamment le chef de l’opposition Ousmane Sonko et son candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Deux actes politiques loin d’être anodins si l’on en croit le secrétaire général du parti Justice et Développement, Cheikh Ibrahima Diallo.

« Les seules motivations du président de la République, Macky Sall, étaient d’assurer une élection transparente et inclusive afin de permettre la participation d’Ousmane Sonko et de Karim Meïssa Wade mais certains ne l’ont pas compris ainsi. Parfois, l’expérience et le vécu politique font que les acteurs ont des visions différentes dans la marche nationale, ce qui explique les écarts de position », a relativisé le leader du PJD.

Malgré le manque de consensus entre les camps politiques, des solutions pérennes ont été trouvées, a expliqué le guide religieux. « Le président Macky Sall vient de réécrire une nouvelle page dans l’histoire politique du Sénégal en amnistiant un de ses plus farouches opposants, lui donnant ainsi l’occasion de recouvrer ses droits civils et politiques ainsi qu’un casier judiciaire vierge », a-t-il magnifié.

Dans le même temps, il a aussi réussi à fédérer les forces politiques de la mouvance présidentielle autour de son candidat, M. Amadou Bâ, pour lui assurer une nette victoire au premier tour de l’élection présidentielle du 24 février 2024, a-t-il indiqué.

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