Pr Malick Ndiaye: « Discutons avant que la malédiction du pétrole ne frappe le Sénégal »
La Concertation nationale sur la gestion des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz se poursuit au Centre international de Conférence Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio. Le débat est ouvert aux différents participants de cette rencontre. A rappeler que la cérémonie de lancement a été présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall…
« Une Nation, c’est tout le monde…« , précise d’entrée le Pr Malick Ndiaye, car estime-t-il, les partis politiques, que ce soit les tenants du pouvoir comme l’opposition, et même la société civile doivent discuter. « J’insiste la dessus et mon ami (Ndlr: le président Macky Sall) le sait, je n’ai pas d’autres paroles…« , insiste-t-il.
« L’opposition pour moi, c’est dommage, ceux qui se disent de l’opposition, s’ils étaient présents aujourd’hui pouvaient soulever certaines questions comme celles posées par Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall… Ces questions, si on les avaient soulevées lors de ce dialogue, on serait plus à l’aise… Je tiens à préciser qu’aujourd’hui, c’est juste le début des concertations…« , implorant ainsi l’opposition à revenir à de meilleurs sentiments… « avant que le Sénégal ne soit frappé par la malédiction du pétrole… »
A cet effet, le Pr Samb estime que si c’est la société civile qui avait initié la rencontre, tout le monde allait venir. « Mais c’est parce que le pouvoir l’a initiée qu’on a voulu politiser les choses… Je suis venu parce que je suis de ceux qui prônent la discussion. Le premier principe, c’est de participer lorsqu’on vous convie à ce genre de rencontre (…) La société civile ce n’est pas un bureau d’études à la recherche de marchés. De jour comme de nuit, la société civile ne doit jamais se taire… Elle ne doit pas aller voir le président lui demander des marchés, en contrepartie se taire…. On doit discuter avant que la malédiction du pétrole ne frappe à nos portes…«
N’importe quoi, le Professeur Malick Ndiaye a encouragé le Président qu’il a appelé son ami et dénoncé l’attitude des liliputiens de l’opposition