Plus de 852 milliards FCFA engagés par l’AFD au Sénégal depuis 2008

Les actions de l’Agence française de développement (AFD) au Sénégal sont parmi les plus ambitieuses au monde avec un volume d’engagements, depuis 2008, chiffré à plus de 852 milliards de francs CFA (1,3 milliards d’euros), tous produits financiers et tous secteurs confondus, a indiqué l’ambassadeur de France à Dakar.

« Le partenariat AFD –Sénégal remonte à… 1942 ! C’est donc un partenariat ancien, solide, fait de confiance et d’une excellente connaissance mutuelle. Les actions de l’AFD ici sont parmi les plus ambitieuses au monde. ’’, a dit Christophe Bigot.

Dans un entretien avec l’agence de presse sénégalaise, le diplomate ajoute : « Depuis 2008, l’Agence Française de développement a engagé plus d’1,3 Milliards d’euros, tous produits financiers et tous secteurs confondus au Sénégal« .

« La moyenne annuelle des engagements sur la période 2008-2016 s’élève à 150 millions d’euros. Le Sénégal est l’un des 16 PPP (Partenariats Publics-Privés) et bénéficie à ce titre de subventions, au-delà des financements en prêts. PROPARCO, filiale de l’AFD, dédiée au secteur privé, a aujourd’hui un portefeuille d’activités d’environ 75 millions d’euros au Sénégal », a-t-il fait valoir.

Aujourd’hui, a souligné Christophe Bigot, « le portefeuille d’intervention de l’AFD au Sénégal compte 40 projets représentant un total d’engagements de 780 millions d’euros, soit 5 pour cent du PIB sénégalais« .

Ainsi, l’AFD est « l’un des principaux bailleurs » du pays, « le premier bailleur bilatéral membre de l’OCDE et un contributeur important du Plan Sénégal émergent (PSE)« , a dit M. Bigot, précisant que cette dernière contribution s’élève à 500 millions d’euros sur la période 2014-2017.

En 2016, entre autres projets, l’AFD a instruit deux projets importants qui visent à améliorer les conditions de vie des populations, a encore relevé le diplomate.

M. Bigot a cité le projet KMS 3 destiné à sécuriser l’alimentation en eau de Dakar (93 millions d’euros) et le projet de Train Express Régional de Dakar, (100 Millions d’euros auquel il faut ajouter 100 millions d’euros du trésor français) et dont la première pierre a été posée récemment.

Ce TER permettra de relier le centre-ville à la nouvelle agglomération de Diamniadio.

Parmi les principaux autres secteurs d’intervention de l’AFD au Sénégal, l’ambassadeur a cité l’éducation avec la construction de collèges et lycées, d’instituts de formation professionnelle), l’assainissement de la baie de Hann, le patrimoine et le tourisme (Saint Louis).

Il y a aussi la santé avec la construction de maternités, l’énergie avec l’érection de centrales solaires, l’électrification rurale, l’interconnexion avec la Guinée, le développement urbain (aéroport, autoroute).

3 COMMENTAIRES
  • fra

    les français ne font rien de bon.tournez vous vers les allemand si vous voulez se développer

  • mansour

    Il faut dire ca ces complexes qui nous dirige. Tout nos malheurs viennent des dirigeants comme macky sall. des traitres qui vendent leurs peuples. il aapartient a la nouvelle generation de refuser le neo colonialisme meme sil faut se battre.

  • Jean-Pierre CANOT

    Le problème restera insoluble tant au Sénégal que dans tous les pays en développement, africains notamment, tant que l’on refusera de comprendre et d’admettre que la priorité des priorités en économie est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

    Ceci passe avant toute autre chose par le redéploiement de l’agriculture qui a pratiquement été abandonnée depuis l’indépendance.

    Ce redéploiement ne saurait se faire qu’en s’inspirant pour l’organisation du secteur agricole du modèle coopératif qui a permis le développement des agricultures européennes lorsqu’elles étaient dans la situation de celle du Sénégal.
    Tous, les projets de développement, de la Banque Mondiale, de l’Union Européenne ou de l’Agence Française de Développement, ont lamentablement échoué et continueront à échouer tant que l’on persiste à ne pas admettre, que cette organisation coopérative du secteur agricole, encore une fois à la base de toute l’économie, doit s’appliquer aux composantes humaine, technique, et économique et financière du secteur primaire.

    On pourra répondre à cela qu’en matière financière c’est bien ce que fait la micro finance ce qui est absolument faux.

    La micro finance longtemps rejetée par la Banque Mondiale, qui appliquait le sinistre ajustement structurel, est devenue, y compris chez cette Banque Mondiale, la tarte à la crème du développement.
    Or la micro finance, déjà connue à Babylone n’est que la toute première étape du modèle coopératif précité.
    Si l’on refuse de dépasser cette première étape, on est irrémédiablement condamné à rester dans la situation déplorable actuelle

    On ne doit pas en outre faire des cultures pour l’exportation, qui ne permettent pas d’acheter de quoi manger, mais des cultures qui permettent de se nourrir.

    Le Sénégal survit depuis des années grâce au Programme Alimentaire Mondial, il est hélas condamné à y faire appel pendant des années s’il ne prend pas très vite les décisions qui s’imposent.
    Jean-Pierre Canot auteur de « Apprends-nous plutôt à pêcher ! »

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