Les Conférences LENGE ont organisé jeudi un panel sur l’entrepreneuriat des jeunes. Pour cette 7e édition, le thème était «L’entrepreneuriat face aux défis de l’employabilité».
Selon Mame Dorine Gueye, fondatrice du magazine Etoile Africaine, l’objectif des Conférences LENGE est de poser une réflexion approfondie sur les difficultés financières des Petites et moyennes entreprises (PME) et Petites et moyennes industries (PMI) à disposer de ressources humaines de qualité.
Mame Dorine Gueye a mentionné que les entrepreneurs sont confrontés à des problématiques de recrutement et qu’il est difficile de trouver des ressources humaines de qualité car les PME n’ont pas toujours les moyens de les payer. Elle explique que cela les pousse à réfléchir sur les possibilités pour dépasser ce problème.
De l’autre côté, les étudiants ont des diplômes mais manquent d’expérience. L’objectif des Conférences LENGE est de réunir les apprenants et les entrepreneurs afin de transmettre le savoir et trouver des solutions ensemble.
Convaincue que les problèmes de l’entrepreneuriat se ressemblent d’un entrepreneur à un autre, Mame Dorine Gueye ajoute qu’ils tentent, à leur petite échelle, de voir comment mettre ensemble ces deux ressources pour offrir des emplois aux jeunes.
Lors de ce panel, des modèles d’inspiration tels que la coach Amina Diagne, formatrice et Directrice à Mina Pro, et Rokhaya Ndiaye, spécialiste en Capital humain et CEO de R & Partners, ont été invités pour partager leurs expériences avec les jeunes.
Mame Dorine Gueye justifie ce choix en disant qu’ils offrent un cadre pour montrer aux jeunes des modèles d’inspiration, afin qu’ils puissent suivre leurs chemins.
L’intelligence artificielle (IA) a été identifiée comme un atout important pour gagner du temps dans le travail d’entreprise. Toutefois, Dorine Gueye exhorte les jeunes à se focaliser sur la compétence plus que sur l’IA, expliquant que l’IA nécessite des compétences spécifiques et que certaines compétences humaines sont irremplaçables.
Elle conseille aux jeunes de ne pas négliger le numérique mais d’acquérir aussi des compétences que le numérique ne peut pas fournir.