Photo: L’Afrique face à une hausse alarmante de maladies non transmissibles, alerte le Pr Ibrahima Bara Diop

Le professeur Ibrahima Bara Diop, spécialiste de la cardiologie interventionnelle, a récemment tiré la sonnette d’alarme concernant l’état de santé du continent africain. Selon l’expert, l’Afrique traverse une transition épidémiologique marquée par une augmentation significative de maladies non transmissibles, notamment les pathologies cardiovasculaires, les cancers et le diabète.

Le professeur Diop a souligné l’importance cruciale de la recherche en médecine pour lutter contre cette tendance inquiétante. En Afrique, l’absence de données épidémiologiques complète rend difficile l’appréciation des situations pour mieux les aborder et développer des programmes de santé efficaces, a-t-il expliqué lors d’une conférence internationale sur l’épidémie de maladies non transmissibles.

En tant que membre fondateur de l’African Research Network, un réseau africain de recherche et organisateur de cet événement, le professeur Diop insiste sur le fait que l’Afrique est de plus en plus confrontée à des pathologies sévères. Il a appelé à une sensibilisation de la communauté nationale et des acteurs politiques et institutionnels pour trouver des solutions à cette crise sanitaire.

Le professeur Diop, également cardiologue et enseignant à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, considère cette conférence comme l’occasion de mettre en lumière l’importance de cette problématique. Selon lui, la création d’un institut de recherche serait une étape importante pour comprendre et résoudre le problème. Le réseau pourrait également attirer des financements internationaux pour mettre en place des programmes de recherche axés sur les priorités du continent.

L’objectif de la conférence, dénommée ‘The Dakar Call’, est de reconnaître la nécessité d’un effort concerté pour comprendre les causes et les conséquences de ces pathologies et pour élaborer des stratégies adaptées aux particularités de l’Afrique. Le professeur Diop a conclu en avertissant que l’Afrique fait face à une augmentation des maladies non transmissibles, par opposition aux maladies transmises par voie bactérienne, virale ou parasitaire.

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