Le groupe britannique prévoit de forer jusqu’à six nouveaux puits (trois fermes et trois optionnels) au large des côtes sénégalaises.
Dans un communiqué publié le 18 août, Cairn Energy indique avoir obtenu le feu vert des autorités sénégalaises pour son programme d’exploration et de développement d’hydrocarbures.
Le groupe britannique, qui a découvert du pétrole sur les puits d’exploration FAN-1 et SNE-1 au large des côtes sénégalaises en octobre et en novembre 2014, prévoit de creuser jusqu’à six nouveaux puits (trois fermes et trois optionnels).
Le plan, présenté aux investisseurs en mai dernier, comprend le forage à partir du quatrième trimestre 2015 de deux puits d’évaluation et d’un puits d’exploration du plateau continental autour du puits SNE-1, une campagne d’acquisition de données sismiques 3D sur les blocs de Sangomar Offshore et de Rufisque Offshore puis, en fonction des résultats de ces opérations, le forage de trois autres puits sur la période 2016-2017.
Dans le cadre de son programme actuel d’exploration et d’évaluation au Sénégal, Cairn a prévu d’investir jusqu’à 170 millions de dollars entre mi-2015 et mi-2016.
Permis
Au Sénégal, la junior britannique opère à travers sa filiale Capricorn Senegal Limited sur des permis couvrant une superficie d’environ 7 000 kilomètres carrés et comprend trois blocs : Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Offshore profond. Ces permis sont détenus à 40 % par Cairn Energy, en partenariat avec la compagnie nationale sénégalaise Petrosen (10 %), l’américain ConocoPhillips (35 %) et l’australien FAR (15%).
« Cairn estime que les deux découvertes réalisées au quatrième trimestre 2014 ainsi que les perspectives et les pistes actuellement identifiées représentent un potentiel [gross mean risked resource base] de plus d’un milliard de barils de brut », écrit la junior pétrolière.
Trésorerie
Cairn, qui ne compte pas d’actifs pétroliers en production, a enregistré une perte de 230 millions de dollars au premier semestre 2015, contre 62 millions de dollars durant la même période l’an dernier. La société britannique indique disposer d’une trésorerie de 725 millions de dollars au 30 juin 2015, contre 1,073 milliard de dollars à la fin juin 2014.
Jeune Afrique
Si seulement nous avions la connaissance et les compétences pour exploiter nous-mêmes NOTRE pétrole… Mais bon! Puisque l'Etat, les marabouts et la société n'ont pas encore compris que "L'ECOLE / L'INSTRUCTION / L'EDUCATION est la clef" – comme on dit aux USA – c'est pas demain qu'on arrêtera de subir plutôt que d'agir, d'être exploités.
Il faudrait que cela profite aux sénégalais, mais il ne faut pas rêver!!!