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Pêche : 37 navires en situation irrégulière interceptés en Afrique de l’Ouest

Sur les 37 navires interceptés, 13 sont en situation de pêche illégale. Onze ont été arraisonnés dont quatre en Guinée-Bissau, trois en République de Guinée, trois autres en Sierra Leone et enfin un au Sénégal», a confié Ahmed Diamé lors d’un point de presse sur le bilan du contrôle mené par le navire «My Esperanza».

L’organisation non gouvernementale Greenpeace, spécialisée dans la protection de l’environnement, a déclaré, mardi, à Dakar, avoir intercepté, dans six pays ouest-africains, 37 navires en situation irrégulière.

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Le contrôle a été mené pendant 11 semaines, dans les eaux du Cap-Vert, de la République de Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie, du Sénégal et de la Sierra Leone par le navire «My Esperanza» qui appartient à cette Ong, a précisé Ahmed Diamé, un responsable chargé de la protection des océans à Greenpeace.

« Sur les 37 navires interceptés, 13 sont en situation de pêche illégale. Onze ont été arraisonnés dont quatre en Guinée-Bissau, trois en République de Guinée, trois autres en Sierra Leone et enfin un au Sénégal», a détaillé M. Diamé lors d’un point de presse sur le bilan du contrôle mené par le navire «My Esperanza».

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Selon lui, l’un des navires arraisonnés «est en inspection» à Dakar. «C’est un navire sénégalais», a précisé M. Diamé. «Il s’agit de navires chinois, coréens, italiens et comoriens pour l’essentiel», a-t-il ajouté.

Selon Ahmed Diamé, le contrôle à l’origine de l’arraisonnement des bateaux a été mené avec la collaboration des autorités des six pays ouest-africains déjà cités et de la Commission sous-régionale des pêches, qui réunit plusieurs États d’Afrique de l’Ouest.

«Malheureusement, on a l’impression que les licences de pêche sont livrées de la manière en veux-tu, en voilà’», a déploré, lors de la conférence de presse, un responsable de Greenpeace, Pavel Klinckhamers.

«Les piroguiers sont obligés, depuis quelques temps, d’aller à plus de 50 miles pour trouver du poisson. C’est la sécurité alimentaire des [pays fréquentés par ces navires] qui est menacée», a-t-il averti.

Greenpeace estime que l’Afrique de l’Ouest est l’une des régions du monde les plus exposées à la surexploitation des ressources maritimes. «Chaque pays gère ses ressources halieutiques à sa manière, alors que nous partageons les mêmes espaces maritimes.

Ce n’est pas efficace», a commenté Ahmed Diamé,en parlant de la protection des pêches menée par les États d’Afrique de l’Ouest. «Aujourd’hui, ce qu’il faut, face à l’ampleur de ce pillage, c’est de penser à une gestion sous-régionale des ressources de la pêche», a suggéré M. Diamé, pour inciter les pays à mener ensemble la bataille contre la pêche illicite. (Soleil)

 

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