Pastef : Un cadre établi au Brésil met en garde contre les erreurs du Parti des Travailleurs de Lula

Mamour Sop Ndiaye, cadre du parti Pastef établi au Brésil, a partagé son analyse comparant la trajectoire du Parti des Travailleurs (PT) de Lula au Brésil et celle du Pastef au Sénégal. Il met en garde contre les risques de compromission avec l’élite après une victoire populaire.

L’expérience du PT : un avertissement pour le Pastef

M. Ndiaye rappelle la situation du Brésil avant l’arrivée de Lula, marquée par de profondes inégalités sociales. L’élection de Lula a permis la mise en place de réformes importantes, notamment dans l’éducation et la lutte contre la pauvreté. Le Brésil a alors connu une période de croissance et d’amélioration des conditions de vie pour une grande partie de la population.

Cependant, selon M. Ndiaye, l’erreur du PT a été de se rapprocher de l’élite brésilienne, s’éloignant ainsi de ses bases populaires. Cette compromission a ouvert la voie à la destitution de Dilma Rousseff et à la persécution judiciaire de Lula, permettant à l’extrême droite d’accéder au pouvoir.

Leçons pour le Pastef

M. Ndiaye souligne les similitudes entre le PT et le Pastef, tous deux nés de luttes populaires. Il appelle le Pastef à ne pas reproduire les erreurs du PT, en maintenant un lien fort avec ses bases et en réformant l’appareil d’État en profondeur. L’engagement au-delà des individus est crucial pour le Pastef, selon M. Ndiaye.

Il insiste sur la nécessité de se méfier des alliances avec l’élite et de protéger les acquis sociaux par des mécanismes durables. L’expérience brésilienne, selon lui, démontre qu’un projet populaire peut être renversé si la vigilance s’affaiblit. Le renouvellement de la classe politique est un facteur important à prendre en compte pour le Pastef.

Un appel à la vigilance et à la transformation profonde

Pour M. Ndiaye, le Sénégal est à un tournant historique. Il exhorte le Pastef à rester ancré dans le peuple, à consolider les réformes structurelles et à défendre avec courage son projet de transformation contre toutes les formes de sabotage.

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3 commentaires

  1. Abdoulaye

    Et les 12 ans d’APR?. Tout la difficulté du pouvoir c’est APR niakk diom? Et tu parle d’un simple un an et demi


  2. Cheikh

    Dilma a été défaite et écartée du pouvoir grâce à une série de corruption à grande échelle commises par certains dirigeants du PT , mais LULA reste toujours très populaire aux niveaux des classes moyennes aux Brésil notamment dans le nord-est d’où son retour au pouvoir

    LULA ne s’est jamais rapproché à l’élite brésilienne au détriment de la classe qui l’a fait élire

    ( Sénégalais vivant à Porto Alegre dans le sud du Brésil )


    • Mamadou Lamine Diop

      Malheureusement le parallélisme est vraiment frappant.

      Pastef a attendu que les victimes des atrocités commises par Macky Sall s’apprêtent à marcher pour qu’enfin le ministre de l’injustice bouge ses fesses.

      Un an et demi de dilatoire inexplicable.

      La volonté de suivre le système est maintenant très explicite.

      3 ans d’attente insupportables ce n’est pas long pour se débarrasser de Fenstef pour toujours.


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