Pastef Belgique en crise : Les militants dénoncent des abus et appellent Ousmane Sonko à trancher
Le point de presse organisé samedi 25 janvier à Bruxelles par la coordination élue de Pastef Belgique a réuni un grand nombre de militants venus des différentes provinces du royaume. Une mobilisation significative, avec la présence de quatre sections sur sept, témoigne de l’ampleur de la crise qui secoue le parti dans ce pays.
Cette rencontre a été l’occasion de dénoncer l’annulation arbitraire de l’élection interne de mai 2023, la nom-transmission des candidatures de certains candidats à la candidatures pour les élections législatives de novembre 2024, les nombreuses exclusions arbitraires des membres du bureau de la coordination, une gestion financière nébuleuse. et les entorses au principe de « Jub Jubal Jubanti » et de demander une intervention directe du président du parti, Ousmane Sonko.
Les militants réclament l’envoi d’une commission neutre pour arbitrer une situation qu’ils qualifient de « grave et désastreuse » pour l’avenir du parti en Belgique. De graves accusations pèsent aujourd’hui sur le Député de la diaspora Samba Diouf. Pour ces responsables de Pastef Belgique, le « Jub Jubal Jubanti » ne saurait être qu’un simple un slogan.
Malgré un climat marqué par la colère et les tensions, les militants présents ont tenu à réaffirmer leur loyauté indéfectible envers le duo Ousmane Sonko-Bassirou Diomaye Faye. Cette allégeance traduit leur détermination à sauver le parti malgré les épreuves.
La conférence de presse, tenue en collaboration avec les sections de Pastef Bruxelles II, Pastef Anvers, Pastef Mons, et la cellule Pastef, a été une tribune pour exposer les frustrations des militants face à une crise qui perdure depuis plusieurs mois.
Alphonse Diédhiou, candidat Ex-aequo au élections interne de mai 2023, a exprimé le désarroi des militants : « On n’a pas eu le choix que de tenir ce point de presse pour étaler la frustration de nombreux militants. On a frappé à toutes les portes en vain. Nous travaillons pour l’éthique et condamnons l’injustice ».
En 2022, sur recommandation du Président Bassirou Diomaye et du Président El Malick Ndiaye, tous deux de passage en Belgique, un consensus avait été trouvé au sein de la coordination pour organiser des élections en 2023. Une commission électorale dirigée par El Bara Diène avait ensuite défini des critères acceptés par toutes les parties. Avant 2022 Samba Diouf, coordonnateur sortant, á refusé d’organiser des élections internes malgré des demandes répétées des militants.
Cependant, à la surprise générale, les résultats de l’élection tant attendu de 2023 ont été annulés par le Secrétaire national chargé de la Diaspora, aggravant ainsi les tensions internes. Cette annulation est perçue comme une atteinte grave aux principes démocratiques prônés par le parti. Compte tenu des difficultés que vivait le Pastef et sa persécution par l’ancien régime, les militants ont préféré en toute responsabilité repousser la conférence de presse et privilégier les recours internes. Malheureusement aucune réponse n’a été reçue.
Appels à une solution
Mme Saly Djiba, responsable de Pastef Anvers, a profité de l’occasion pour lancer un appel pressant aux autorités du parti : Il est urgent de trouver une solution rapide à la léthargie et à la frustration qui minent les rangs des militants de Pastef en Belgique. »
Prenant la parole, Marietou Diop dite Mamy Sonko de la Cellule de Liège, Momar Fall Oscar de la section Bruxelles, et Djigui Bathily de la Section de Mons, Joseph Mendy, membre de la section communication de la nouvelle coordination élue, ont souligné l’importance cruciale de préserver l’unité et la transparence au sein du parti. Selon eux, ces valeurs sont essentielles pour garantir la crédibilité et le dynamisme de Pastef, particulièrement au sein de la diaspora, qui joue un rôle clé dans la base électorale du parti.
S’exprimant au nom de El Bara Diéne, président de la commission électorale, Amath Tall, membre de cette même commission, a apporté son témoignage pour clarifier le processus qui a été suivi lors de l’élection de 2023 qui á été transparent et démocratique. Enfin il est demandé un audit financier des comptes de Pastef Belgique pour clarifier le gonflement volontaire des chiffres financiers à des fins politiciennes.
Cette crise au sein de Pastef Belgique illustre les défis auxquels le parti est confronté dans sa gestion de la diaspora. Les militants espèrent que la direction, sous l’égide d’Ousmane Sonko, prendra rapidement des mesures pour résoudre cette situation et rétablir la sérénité au sein des rangs.
La balle est désormais dans le camp des instances dirigeantes du parti, qui devront venir en Belgique pour arbitrer et redonner espoir à des militants profondément engagés, mais visiblement à bout de patience.
Ces personnes sont des frondeurs qui sont en marge de la discipline du parti !!
1. Ces personnes ne cotisent pas régulièrement.
2; Les élections ne sont pas déroulées de manière régulièrement.
3. Le doyen Elhadj Bara Diène a été l’artisan de cette forfaiture, c’est lui qui parraine Alphonse Diédhiou qui a un agenda caché pour contrôlé la coordination, MAIS CA NE PASSERA PAS !!!
4. L’Honorable député Samba Diouf a abattu un travail remarquable et c’est grâce à lui que le parti a existé en Belgique.
5. La direction du parti a annulé lesélections illégales.
6. Pourquoi tant d’agitation soudaine ?
Ces gens sont des militants indisciplinés qui ont insulté tout le monde y compris Amadou Chérif Diouf et Papa Mada