Me Amadou Sall était l’invité de l’émission « Grand jury », sur la Rfm. L’avocat a été interpellé sur la participation du secrétaire général du parti démocratique Sénégal (PDS), Me Abdoualye Wade au dialogue politique lancé par le président Macky Sall, au lendemain du scrutin du 24 février.
« Le dialogue politique a deux mamelles : la première forme de dialogue politique est institutionnelle. Au niveau de l’Assemblée nationale, l’opposition et le pouvoir discutent. C’est un combat politique permanent qui peut être antagonique ou souvent contradictoire. La deuxième forme de dialogue concerne le pouvoir et l’opposition« , a déclare l’un des membres du bureau politique du PDS.
Pour l’ancien ministre de la justice, « il faut, sur le champs politique un consensus sur la démocratie, et sur les élections« .
L’avocat rappelle qu’en 1992, avec la tension, le pays était ingouvernable. De ce fait, Abdou Diouf, de par sa grandeur, l’avait reconnu et avait accepté de discuter avec l’opposition, la société civile.
D’ailleurs dit-il, c’est la raison pour laquelle, il avait créé une commission dirigée par Kéba Mbaye pour un code consensuel.
« Ce qui fait que le code électoral de 1992 était consensuel et avait présidé l’élection présidentielle de 1993. Globalement, c’était bien déroulé. Et avec le même code électoral, le Sénégal est allé à l’élection en 1998, en 2000, et 2012« , explique-t-il. Ce que Macky Sall a mis en cause. Donc, selon lui, « c’est tout à fait normal que les deux parties puissent s’entendre et avoir un consensus sur le système électoral. »
« En France, dans le cadre du grand débat nationale, le président Macron a reçu Jean-Luc Mélenchon. Si des ennemis aussi héréditaires peuvent se rencontrer, pourquoi au Sénégal, on ne dialoguerait pas sur notre démocratie, sur le fichier électoral, le parrainage, le mode de désignation des députés… Il faut que l’on s’entende sur toutes ces questions. Mais, que l’on ne joue pas avec ça« , se justifie-t-il.
Merci seneweb pour l’annulation brutale de mon commentaire.
Si je ne me trompe vous et votre parti avaient refusé à tous les appels au dialogue sauf si on suit votre ligne.Cela ne s’appelle pas dialogue si on doit suivre qu’un désir à sens unique.
Bien sûr