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Pape Alé très malade : APPEL annonce un plan d'action pour exiger sa libération

L’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) annonce un plan d’action pour exiger la libération du journaliste Pape Alé Niang. Dans un communiqué parvenu à Senego, le président Ibrahim Lissa Faye et Cie s’inquiètent sur l’état de santé du directeur de publication du site Dakarmatin et dénoncent un acharnement contre notre confrère. Pour APPEL rien ne peut incriminer Pape Alé Niang dans son dernier live.

Le communiqué : APPEL réclame la libération immédiate de Pape Alé NIANG très malade

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Le journaliste et Directeur de publication du site d’information, Dakarmatin, est arrêté et placé sous mandat de dépôt le mardi 1er août 2023. L’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) condamne fermement cet acharnement contre Pape Alé NIANG, arrêté pour la troisième fois, en l’espace de quelques mois.

Pour cette nouvelle arrestation, nous cherchons en vain le mobile réel des autorités sénégalaises. L’analyse des dernières sorties du confrère ne montre aucun élément d’incrimination sérieux. Ce qui prouve, une fois de plus, qu’il s’agit d’une injustice manifeste et d’un acharnement assumé de l’Etat du Sénégal sur la personne de Pape Alé NIANG.

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Dans son dernier live (https://www.youtube.com/live/UI7Vv2ItAfs?feature=share ) qui date de vendredi dernier, jour de l’arrestation de l’opposant Ousmane SONKO, nous avons été témoins de la dextérité et du professionnalisme dont il a fait montre tout au long de l’émission. Il a même coupé la parole à des intervenants qui, subrepticement, ont cherché à appeler les jeunes à sortir dans la rue. Pape Alé NIANG a plutôt fait preuve d’une grande responsabilité en invitant son public à la prudence, tout en cherchant à éclairer leur lanterne en donnant la parole aux avocats de monsieur Ousmane SONKO.

Aujourd’hui, les nouvelles qui nous parviennent du pavillon spécial ne sont pas rassurantes. Notre confrère a une santé fragile, ce qui l’avait contraint, lors de ses premières incarcérations en novembre et décembre 2022, à de longs séjours à la clinique et à l’hôpital Principal de Dakar. Depuis sa sortie de prison, le 4 janvier2023, il est sous traitement et, surtout, sous surveillance médicale rapprochée. C’est ce qui justifie qu’il ait été d’ailleurs conduit directement au pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec après son placement sous mandat de dépôt. En dépit de tout cela, son état de santé empire. Ses avocats ne cessent d’alerter.

APPEL interpelle le gouvernement sur les véritables motifs de cette obsession à voir Pape Alé NIANG, même très malade, privé de liberté. Elle prend donc à témoin l’opinion nationale et internationale sur cette volonté manifeste de casser la « voix » du Directeur de Dakarmatin. L’emprisonnement de Pape Alé NIANG est pire que tirer sur une ambulance.

Du reste, plusieurs organisations professionnelles des médias sont très préoccupées par la situation de la liberté de la presse au Sénégal qui est malmenée. L’emprisonnement des journalistes, la suspension de signal de télévision, l’agression de reporters sur le terrain, sans oublier la coupure de l’Internet mobile, sont devenus courants. Nous avons l’impression de vivre sous une République bananière où les oukases politiques des autorités sénégalaises sont clairement au-dessus des lois de la République.

Cette tentative de liquidation non officielle de la presse par l’Etat du Sénégal intervient au moment où le secteur propose des « Assises nationales » pour des réflexions profondes et structurelles sur les médias. Mais curieusement, chaque fois que la CAP fixe une date pour le lancement des travaux de ces Assises, un journaliste est emprisonné ou violenté. A cela, s’ajoute une quasi réticence des autorités publiques par rapport au projet même des Assises.

L’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) lance un appel à tous les acteurs des médias pour une remobilisation générale. L’heure n’est plus au compromis circonstanciel ou de façade. Nous avons l’obligation de défendre notre profession. C’est ainsi qu’un plan d’action sera proposé et autour duquel nous invitons tous les pans de la presse à s’engager.

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23 commentaires

  1. Diallo

    Ce monsieur s il sait qu il est malade pourquoi n arrete t il pas ses provocations a chaque fois qu il est en prison il tombe malade quand il est libere il reprend forme et se met a raconter des idioties qui peuvent brulees le pays gardez le le temp qu il faudra pour preserver la paix ceux qui manifestent pour qu il soit libere ne sont rien d autre que de vulgaires fumiers qui ne condamnent jamais les derives de pastef et papa ale


  2. Raak

    Les domerame vont alimenter le réseau pour vous décourager où est l’argent du Covid ou est les rapports de OFNAC IGE et autres ils vous tous faire pour vous imposer une dictature


  3. Yama

    Tout citoyen doit se plier au droit et autres réglementations dans une République

    Sachant que la personne a une santé fragile ne serait être un motif pour se soustraire de la justice

    Beaucoup de personnes sont mortes en détention

    Nul ne peut plaindre de sa propre turpitude

    Senego vous serez bientôt fermé


  4. Kader

    Développer des thèses de complot et appeler des sympathisants de sonko de se tenir prêts et ne pas se laisser distraire par quoi que ce soit est répréhensible. Ce live n’a à voir avec du journalisme. Ce monsieur n’est rien d’autre que la voix de résonance de sonko. Qu’il assume ses provocations.


  5. Vérité

    Pourquoi quand il parlait du n’importe quoi. Vous ne l’avez pas averti. Et maintenant il s’est entré au gnouf. Vous nous amerdez. Qu’il aille au diable. C’est un ivrogne


  6. ....

    Mané bouléne niou fonto .


    Qu il y crêve.


    Sou faa déwé ndéyam diourate .


    Dou ousmane sonko son gourou et patron moko wax ? ..


    Am détt ?


    Kouma saggaa ak yowit


  7. Niit

    Ibrahima Lissa Faye, Serigne Diagne, etc… sont des ratés qui cherchent une nouvelle santé financière par le chantage. On vous méprise. On vous dit merde.


  8. Adama

    Cette régime tyrannie criminelle est vraiment malhonnête avec cette magistrature corrompus et mafieux c le Sénégal que nous vivons maintenant les pauvres gens partent en prison pour rien les magistrates qui passe leur temps à baisse leur culotte


    • BOCAR

      LAISSEZ LE MOURIR EN PRISON .CET IVROGNE EST EN MANQUE DE SA DOSE SEULEMENT .IL N’A QU’A MOURIR LABAS C’EST UN MENTEUR UN ESCROC UN FUMIER IL VEUT TROMPER LES GENS A CHAQUE FOIS .SES SOUTENEURS SONT DES VRAIS FUMIERS


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