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Ouza Diallo sur la crise Gambienne: "Je demande au président Yaya Jammeh..."

S’il y’a un artiste Sénégalais considéré comme l’un des plus grands proches de Yaya Jammeh, c’est bien Ouza Diallo. Le doyen de la musique Sénégalaise ne cache pas sa proximité avec le dirigeant Gambien qui actuellement est en train de s’accrocher au pouvoir après avoir  été renversé par Adama Baroow.

Un scénario qui indigne tout de même le chanteur panafricaniste. « On ne devait pas en arriver là, car tout était bien parti pour une bonne transition. Malheureusement, les oiseaux de mauvais augure, par leurs visions occidentales du monde, ont mis de l’huile sur le feu. Et cela n’arrange personne », dit le chanteur, ami du président sortant de la Gambie, dans l’émission « Amoulnebbo ».

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« Je lance un appel à mon grand ami, le Président Yaya Jammeh, pour lui demander de respecter sa première décision. Il sortira alors par la grande porte et cela nous honorera, nous qui croyons à ses idées panafricanistes », ajoute-t-il.

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Toutefois,le père de Adiouza n’a pas manqué de demander au président élu de ne pas suivre ceux qui l’incitent à poursuivre Yaya Jammeh.

« Je lance un appel au vainqueur, Adama Barrow, tout en le félicitant pour sa victoire, à ne pas suivre les droit-de-l’hommistes. En initiant une réconciliation nationale, la paix pourra régner dans la sous-région. Car connaissant bien mon ami, le Président Yaya Jammeh, sa devise doit être : “On nous tue, mais on ne nous déshonore pas”. Là, je suis en phase avec lui. Je préfère mourir les armes à la main que d’aller à la Cpi (Cour pénale internationale) surtout en ce moment où les vrais Africains réfléchissent sur comment sortir de la Cpi et du Franc français (CFA). Alors au peuple du Gabu, au peuple gambien de ma belle jeunesse qui m’a tout donné, à mon cher ami, Yaya, à mon frère Adama Barrow, par la grâce de la nuit bénie du Maouloud que l’on vient de célébrer, donnons-nous la main pour une belle réconciliation, pour sauvegarder cette belle paix dans notre sous-région. Rien que pour faire échouer les plans des ennemis éternels de l’Afrique, ces nègres de service dont la seule réussite a été de nous imposer malheureusement la vision malsaine de l’Occident », soutient Ouza.

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4 commentaires

  1. Almamy Badjie

    Ouza , j’ai vraiment oublient de dir que l’enfant a 18 ou19 je pense bien 20 bien a toi de penser – pan african aime ce qui est a toi merci


  2. Prési à vie

    Nos chefs d’états Africains ne sont pas encore mûrs pour quitter le pouvoir sans casse. Ils ont encore besoin de la CPI sinon dans 30 ans ils seront encore président.


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