L’islamologue Cheikh Sadibou Diaga se prononçait sur Senego TV sur l’importance du mouton dans la fête de Tabaski. Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, le sacrifice d’un bélier n’est pas une obligation pour quelqu’un qui n’a pas les moyens, déclare-t-il.
Un acte surérogatoire
Cheikh Sadibou Diaga fait savoir que célébrer la Tabaski fait partie des œuvres surérogatoires et non obligatoires dans l’Islam. Ce qui est obligatoire pour un père de famille, dit-il, c’est de donner la dépense quotidienne, chercher un toit pour sa famille etc.
Quelqu’un qui n’a pas de mouton ?
Selon toujours l’islamologue, un musulman qui n’a pas de mouton, peut se procurer d’autres animaux classifiés par l’islam, à savoir une chèvre, une vache ou le dromadaire. Un musulman ne doit pas faire un prêt pour chercher un mouton de Tabaski, explique-t-il, car Dieu n’impose à aucun croyant ce dont il n’a pas les moyens.
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