« Ousmane Sonko, le philosophe équitable… » (Par Abdu Dialy)

« Ousmane Sonko, le philosophe équitable… » (Par Abdu Dialy)

Le projet politique proposé par le Président Ousmane Sonko repose sur le jugement équitable… Et signifie accompagner le nouveau citoyen sénégalais en lui inculquant un sentiment d’espoir et un but dans la vie.

« … une fois la tempête passée, vous ne vous souviendrez plus comment vous avez survécu, comment vous avez réussi à survivre. Vous ne serez même pas sûr, en fait, si la tempête est vraiment terminée. Mais une chose est sûre. Lorsque vous sortirez de la tempête, vous ne serez plus la même personne qui y est entrée. C’est de cela qu’il s’agit dans cette tempête », disait le célèbre auteur japonais, Haruki Murakami, dans « Kafka sur le rivage », paru en 2002

Comment la perception du « politique Sonko » soucieux du bien de sa jeunesse a-t-elle évolué dans le contexte d’une mondialisation croissante et de nouveaux défis politiques et sociaux ?

Dans son œuvre de philosophie politique Théorie de la justice publiée en 1971, John Rawls propose l’idée d’une justice vue comme une vertu essentielle pour guider les décisions et les actions d’un système politique équitable.

Le « voile d’ignorance » implique la compassion, la bienveillance et l’attention envers les autres, notamment les plus vulnérables. Dans un contexte politique, cela peut se traduire par des politiques sociales et des lois qui visent à protéger les droits des citoyens, à réduire les inégalités et à créer un environnement favorable à l’épanouissement de chaque citoyen sénégalais.

Le jugement équitable, quant à lui, reflète l’idée que les lois et les décisions politiques doivent être justes et équitables pour tous les membres de la société. Il s’agit d’assurer que chaque individu soit traité avec égalité devant la loi, indépendamment de sa position sociale, de son origine ou de son statut.

Dans le système politique théorisé par l’ancien inspecteur des impôts, Mr Ousmane Sonko y intègre la miséricorde et le jugement équitable, la prise de décision considère à la fois les aspects pragmatiques et les besoins humains. Cela peut conduire à des politiques plus inclusives, orientées vers le bien-être collectif et la construction d’une société où chaque individu a la possibilité de réaliser son potentiel.

En somme, l’idée est de garantir les principes de justice équitables pour tous. Cette approche vise à éviter les préjugés et a promouvoir la justice distributive. Un rôle clé dans la construction d’une philosophie politique qui met en avant l’empathie, la justice et la considération envers tous les membres de la société…

La dignité retrouvée :

Pour démontrer le choix d’affronter l’imperfection constitutive du mouvement social depuis les indépendances, le projet patriote/pastefien reconnaît et traite ces imperfections du mouvement politique en le rendant plus adaptable, inclusif et aligné avec ses valeurs fondamentales. Cela peut aussi montrer une transparence qui gagne la confiance et améliore l’efficacité à long terme.

Des institutions humaines toujours ouvertes à la transformation, capables, dans les meilleurs des cas, de sublimer le conflit sans prétendre le réduire ?

C’est une approche intéressante ! Pour démontrer comment les institutions humaines peuvent sublimer le conflit sans le réduire, nous pourrions analyser des exemples concrets où les mécanismes institutionnels tels que la démocratie, la négociation et la médiation ont permis de transformer les divergences en discussions constructives. Mettez en avant comment ces processus préservent la diversité d’opinions tout en favorisant des solutions durables et en évitant la répression des désaccords.

Dans l’œuvre de Claude Lefort, un sociologue politique français, l’impérialisme et le racisme européens ont joué un rôle significatif dans la genèse du totalitarisme. Claude Lefort a exploré comment les idées impérialistes et racistes ont influencé les sociétés européennes et ont contribué à la montée du totalitarisme.

L’impérialisme européen, caractérisé par l’expansionnisme colonial et le désir de domination, a souvent été justifié par des conceptions de supériorité culturelle et raciale. Ces croyances ont créé un environnement où les sociétés européennes pouvaient exercer un contrôle autoritaire sur d’autres peuples, ce qui a influencé la manière dont elles percevaient également le pouvoir au sein de leurs propres frontières.
Le racisme, en particulier le racisme scientifique du 19e et du début du 20e siècle, a renforcé les notions de hiérarchie et de différences fondamentales entre les groupes ethniques. Ces idées ont contribué à la construction d’une identité collective européenne basée sur une supposée pureté raciale et culturelle.

Dans son travail, Claude Lefort a souligné comment ces conceptions impérialistes et racistes ont affecté la structure du pouvoir en Europe et ont contribué à la désintégration des anciennes formes d’autorité, ouvrant ainsi la voie à l’émergence de régimes totalitaires. Le totalitarisme, dans cette perspective, est vu comme une tentative de créer une illusion d’ordre absolu pour répondre aux angoisses et aux perturbations causées par la dissolution des anciennes hiérarchies.

En résumé, dans l’œuvre de Claude Lefort, l’impérialisme et le racisme européens ont joué un rôle essentiel dans la genèse du totalitarisme en contribuant à façonner la conception du pouvoir, de l’identité et de l’autorité dans les sociétés européennes, ce qui a finalement conduit à la montée de régimes totalitaires.

Les sociétés post-coloniales africaines ont souvent dû jongler avec la réconciliation des traditions culturelles, des besoins socio-économiques et des attentes démocratiques. Elles ont cherché à équilibrer les libertés individuelles avec la préservation de l’unité nationale, mais cela a pu varier en fonction des contextes politiques et culturels. Certains pays ont mis en place des régimes autoritaires pour maintenir la stabilité, tandis que d’autres comme le Sénégal a progressé vers des systèmes démocratiques.

Certaines questions pertinentes à explorer :
Les mouvements de libération coloniale ont souvent contribué à réinventer la démocratie en mettant l’accent sur la participation populaire, l’autodétermination et la représentation équitable. Ils ont souvent remis en question les structures coloniales injustes et ont travaillé à établir des institutions démocratiques plus inclusives. Cependant, certains de ces mouvements ont également rencontré des défis dans la transition vers des gouvernements démocratiques, pouvant conduire à des tensions et des instabilités.
Tout d’abord, il est clair que l’évolution d’un état policier au Sénégal puis la disparition d’une élite politique gangrenée par l’âge ont privé le landerneau politique sénégalais de son référent de choix. Il n’existe plus de preuve vivante attestant du fait que le moment senghorien et post-senghorien de notre histoire politique avait constitué un paroxysme sans lendemain.
Nous pourrions explorer comment la fin du régime socialiste a modifié la façon dont l’administration centrale, les politiques, les intellectuels, les autorités religieuses et coutumières percevaient et géraient les expériences passées avec les différents régimes.

La disparition d’une gauche plurielle, progressiste et humaniste a créé un vide de référence pour mesurer l’ampleur de l’horreur libérale subie depuis 2000. Sans la confrontation directe avec ce régime ces trois (3) dernières années, la société sénégalaise a peut-être ressenti une certaine désorientation quant à la manière de comprendre et de gérer les leçons du passé.

Dans ce contexte, nous pourrions analyser comment l’avènement du Président Ousmane Sonko est une excellente nouvelle ? Son approche progressiste et inclusive a pu influencer les discours sur l’anti-neocolonisation pour les jeunes et la mémoire historique de cette jeune nation.

En mettant en évidence ces changements et en analysant comment le projet initié par le Président Sonko a précipité la disparition de l’arrière garde politique, la caste religieuse, et coutumière qui ont présidé aux destinées pendant plus d‘un demi-siècle.
Nous pourrions fournir une perspective intéressante en nous penchant sur le travail du politologue français Jacques Semelin en psychologie collective et les mécanismes sociaux qui sous-tendent les violences politiques extrêmes et les crimes de masse.
Il met en évidence la manière dont des croyances délirantes, des préjugés et des passions collectives peuvent être exploitées par des leaders ou des régimes pour justifier et encourager ces actes destructeurs. Il analyse également comment des processus tels que la déshumanisation de l’autre, la propagation de fausses informations et la polarisation peuvent contribuer à créer un climat propice à de telles violences. En somme, l’historien et politologue francais, Jacques Semelin examine comment la combinaison de facteurs individuels et sociaux peut conduire à des comportements extrêmes au sein des sociétés.

Abdu Dialy, Des Rives du Saint-Laurent

8 COMMENTAIRES
  • Hane

    Après Ousmane Sonko « Mu sell mi », nous voilà avec Ousmane Sonko le philosophe. Ne seriez-vous pas demain tenté de nous le présenter comme un prophète après tout ce que le tout-puissant a dit dans le Coran ?

  • Warou Nguene

    Diakhal ngua repondeur auto yi. Texte de haute factures waye khadioul si boppou repondeurs. Ils nont que l’insultes a la bouches.

  • Sanou seck

    Des fois je ne comprends les lecteurs. L’auteur de ce texte aussi est un peu provocateur dans sa démarche.
    Le gars a des qualités mais delà a l’élever au grade de philosophe, il ne faut pas exagérer.

    Le Sénégal vient de renouer avec ce qui a de plus précieux dans une societe la profusions de textes qui participent au débat qui est politique pour le moment , mais peut être l’histoire, l’économie ou les sciences naturelles ou sociales…
    Il faut se féliciter de ce réveil intellectuel provoqué par la situation politique tendue.
    Pour ceux qui ne le savent pas un philosophe est juste un penseur/auteur qui défend une interprétation du monde.
    Ce qui peut concerner plusieurs domaines: politique, économique , scientifique ou social…

    Le philosophe croit que le monde peut être amélioré et que les gens pouvaient contribuer à l’améliorer. Il défend le développement des sciences naturelles et de la pensée laïque comme moyen d’atteindre les objectifs de la connaissance et de la liberté.

    Les philosophes grecs étaient des intellectuels publics qui appliquaient la raison à l’étude de nombreux domaines, notamment l’histoire, la science, la politique, l’économie et les questions sociales. Ils avaient un œil critique sur leur époque: rien de plus ou de moins.

  • Jack

    Wakhone mou sel mi 😅😅😅legui philosophe là 😂😂😂tiey wa pastef emotion rek la niou dèmè😂😂😂

  • Un passant qui passe

    Jusqu’à ce jour , le fait d’arme le plus illustre de sonko sont des escapades dans un salon de massage mal famé réservé aux dépravés sexuels et autres pères de famille , polygames,en mal de satisfaction intimes . Voilà 3 années de sa courte vie politique, perdue à ne parler que de l’affaire. En lieu et place de politiquer , l’ex-pastef a passé son temps a défendre son chef . Demain, s’il meurt , on parlera forcément de ces turpitudes qui ont émaillées sa vie . Quel dommage ! C’est la raison pour laquelle, un dirigeant, un leader, n’est pas n’importe qui. Dans le cas d’espèce, il doit apprendre à éduquer et à maîtriser sa libido.
    Donc philosophie du gâchis oui ! Philosophie de la débauche oui !
    L’équité impliquait de permette à une très jeunes fille de pouvoir se défendre ( équitablement)

  • Hane

    Parceque Ousmane Sonko est un philosophe ? Il faut avoir un brin de respect pour ces penseurs.

  • Anonyme

    N’importe quoi ce charabia.

  • Poulo

    Épargne nous ces arguties incohrentes

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