Oumar Sarr est d’avis que le Sénégal court un grand danger avec la répression tous azimuts des manifestations de son parti. Nous vous livrons un extrait d’entretien qu’il a accordé à dakaractu et dans lequel il revient sur les dérives du pouvoir en place qui risque de coûter cher à notre pays.
Hier et avant-hier(le week end dernier), on a eu l’impression que l’on était au Liban ou en Syrie, vous avez vu avec les gaz lacrymogènes, une semaine avant on nous a bombardé notre siège. On est dans un pays qui en train de glisser vers une dictature parce que sur le plan économique et politique, il n’y a pas de réussite. Là ils n’ont que les armes pour pouvoir imposer le silence des populations; et cela est une situation très grave. Nous pouvons glisser très rapidement vers un régime totalement dictatorial. C’est des cas comme cela qui font que l’Etat peut totalement disparaître.
Je parle de l’état démocratique. C’est une situation très grave et Macky Sall est le premier responsable de cet état de fait. Le Président Wade l’a dit « là on veut vous mater, vous écraser ». Quand il a pris le pouvoir Macky Sall a dit « je vais donner une loi qui encadre l’opposition ; il y aura les chefs de file de l’opposition qui auront leurs droits… Une loi qui va préciser le rôle de l’opposition et va donner des avantages.
Il a parlé comme habitude… Donc concrètement le Sénégal est en danger, le Président aurait pu perdre sa vie hier. La répression est la seule alternative présentée au peuple et nous nous battrons jusqu’au bout, chacun d’entre nous jusqu’à son dernier souffle pour que un autre état puisse se créer. C’est cela notre bataille! Mais nous avons peur. Nous disons que Macky Sall amène le Sénégal vers l’abîme.
incha ALLAH vous ne réussirez jamais a faire de ce pays le liban ou la syrie Dieu vous tuera avant
Franchement les hommes politiques sont au devant de ces manifs nous déçoivent beaucoup.ils nous déçoivent beaucoup ils sont ridicule
c’est ce que vous voulez faire de notre pays.
Macky sall et son équipe ne font que masquer leurs incompétences