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Ouganda et la polémique autour de la loi anti-LGBT+

Ouganda et la polémique autour de la loi anti-LGBT+

La présidence ougandaise annonçait il y a tout juste un an la promulgation de la loi très controversée anti-LGBT+, considérée comme l’une des plus répressives au monde.

Des mois après, les organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent de nombreuses violations et un climat de peur.

Cette loi prévoit la peine de mort pour des cas qualifiés d’« homosexualité aggravée ».

Les militants pour la cause LGBT+ se sentent en danger puisque toute personne considérée comme faisant la promotion de l’homosexualité encourt jusqu’à 20 ans de prison.

Selon l’HRAPF, une ONG de défense des droits humains en Ouganda, cité par Rfi, les cas d’agressions contre les LGBT+ dans le pays en 2023 ont plus que doublé, atteignant 559 cas de violations.

Alors que les militants dénoncent une loi discriminante, les autorités ougandaises précisent que cette loi vise à empêcher l’homosexualité, considérée comme une importation de l’Occident.

La communauté internationale a mis à exécution plusieurs sanctions dès le vote de cette loi baptisé « loi anti-homosexualité 2023 ».

La Banque mondiale a annoncé qu’elle suspendait ses prêts à l’Ouganda, à cause de cette législation « fondamentalement contraire » à ses valeurs. Les États-Unis ont, de leur côté, retiré l’Ouganda de l’AGOA, l’African Growth and Opportunity Act.

Pourtant le recours déposé par des militants des droits humains, des professeurs de droit et deux députés du parti majoritaire appelant à l’annulation de l’intégralité de la loi a été rejeté le mois dernier.

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