« Oubi Tey, Jang Tey » : Ndongo Sarr (SG Adjoint du Cusems) pas du tout optimiste

Le concept « Oubi Tey, Jang Tey » : commencer les cours dés le premier jour de classe n’est qu’un slogan et ne sera pas respecté cette année, selon Ndongo Sarr, le secrétaire général adjoint du CUSEMS.

Interrogé sur la question en marge de la rentrée des enseignants, ce mardi 02 octobre 2018, se veut clair : « il y a certains établissements où il sera possible d’appliquer le concept Oubi tey, jang tey mais à l’évidence dans beaucoup d’établissements, ce ne sera pas le cas », car, poursuit-il, il faut des préalables.

« Et, les préalables c’est de faire en sorte que tous les élèves puissent s’inscrire pendant les vacances. Il faudrait également que les enseignants reçoivent leurs emplois du temps. Je ne parle pas des établissements qui sont inondés qui restent un autre problème. C’est bien de lancer des slogans mais il est mieux de prendre toutes les dispositions en amont pour que le jour de la rentrée, les conditions soient requises et très souvent ce n’est pas le cas. On préfère communiquer que de passer à l’action », a-t-il déploré.

Par ailleurs, le syndicaliste attire l’attention du gouvernement quant aux risques d’une année scolaire mouvementée.  A l’en croire, il y  un retard dans la matérialisation de l’accord du 30 avril 2018.

« Les lenteurs administratives dans la gestion de la crise des enseignants persistent toujours et ces lenteurs feront que d’autres accords qu’on avait avec le gouvernement ne peuvent pas être matérialisés », a-t-il renchéri.

Pour Ndongo Sarr, la stabilité du système éducatif et de l’année scolaire dépendra de l’application des accords signés.

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