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Opposition et Pouvoir, deux entités, même combat pour 2024

Le Président est sorti, le Président est revenu! L’élection du 24 février a vécu, consacrant la victoire du candidat Macky Sall qui se succède au parapet d’où voulaient le faire descendre quatre challengers qui, si leurs ambitions survivent à échec, se projettent sur 2024, année de l’élection présidentielle. Laquelle sera inédite, parce que consacrant une large ouverture du champ politique. Et pour cause, le candidat sortant ne candidatera pas, une première dans l’histoire politique du Sénégal.

C’est dire que ce deuxième mandat du Président Sall devra être une gouvernance délestée de pression, si ce n’est la bataille de positionnement qu’on escompte aussi bien dans son camp que dans celui de l’opposition. 2024 datera la mère des batailles.

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Le quatuor malheureux Idrissa Seck, Ousmane Sonko, El Hadj Issa Sall et Madické Niang chapeautera une opposition, dont plusieurs leaders recalés par le filtre parrain ou politico-judiciaire et qui, concernant Karim Wade et Khalifa Sall, sur pend un espoir d’amnistie, sera dans une nouvelle configuration. Toujours est-il que le champ politique national offre un large spectre de possibilités qui devra revigorer notre jeune démocratie qui, battons notre coulpe, balbutie son jeu dialogique, du fait de l’écart entre l’élite politique et la masse votante estampillée plus mature. C’est ce paradoxe qui fera de la recomposition politique qui se dessine pour 2014 une révolution générationnelle au sens idéel. Car dans son message inséré dans les enveloppes glissées dans urnes du Sénégal et de sa Diaspora, le peuple a exprimé une exigence qui devra être décryptée par tout candidat à son suffrage. C’est ainsi, opposition et pouvoir devront se réinventer une identité.

En 2024, le Pds récidivera-t-il l’impréparation de la Présidentielle 2019 ? De fait, la succession de Wade ou des Wade devra être actée.

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Et qu’en sera-t-il de Bby où s’entrechoquent des partis qui auraient dissout leur avenir dans l’Apr : le Ps, l’Afp, la Ld, le Pit et And Jëf Authentique…
Les partis alliés qui avaient tu leurs ambitions conquérantes du pouvoir vont-ils présenter des candidats ? Car si l’Apr devra avoir un successeur à Macky, le Ps et l‘Afp, entre autres, devront trouver une réponse aux ambitions légitimes de leurs jeunes pousses ? Si ces questions ne posent pas dans ces partis, les réponses à elles s’imposeront inexorablement.

La succession à Macky Sall est déjà ouverte dans l’Apr où, accaparant la victoire à Dakar, Moustapha Cissé Lô écaille les « deux patrons de la capitale », Abdoulaye Diouf Sarr et Amadou Bâ.
De même, dans le cadre devenu fatras de Benno bokk yaakar, Aïssata Tall Sall ose l’avenir, en lançant sa candidature, au nom des femmes pour 2024. Et, elle acte son offre politique par une révolution dans l’organisation des élections : couplage des Législatives et des Locales. Gageons que sa transhumance ne la rende pas inaudible !

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23 commentaires

  1. Retour de votre amour

    cet homme est extraordinaire de part ses bienfaits,

    j’ai connu dah _ici sur sénégo.

    il m’aider pour que mo marie revient avec moi et aujourd’hui nous avons un bébé

    merci Dah Djifa 0022&998&941&013


  2. Il faut des hommes intégrés pour orienter et donner un bon cap d,un payes et également la population aussi doit avoir une ambition et une vision d’avancement du payes Allahou azzawajallah ne change l’état d’un peuple si ?


  3. Au Sénégal toute la vie est tournée autour de la politique ,toujours on se focalise sur les élections passées et les élections à venir ,et les vrais problèmes on en parle même plus, emplois ,santé ,réduction de la pauvreté etc .wassalam


  4. amo

    2024 les sénégalais ne seront pas avec le camp des sortant et icnahal ça sera le moment pour geuem sa Bopp de parachever ses 19 points


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