Nouakchott au centre des discussions pour l’élection des membres de la CAF au conseil de la FIFA
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À la suite de l’accord de Rabat qui a permis de préserver l’union entre Me Augustin Senghor, Dr Patrice Motsepe, Ahmed Yahya et Jacques Anouma, un nouveau consensus pourrait émerger pour l’élection des membres de la CAF au sein du conseil de la FIFA. En effet, un protocole, baptisé « Protocole de Nouakchott », est en préparation alors que de nombreux candidats sont attendus pour l’inauguration de l’Académie Fifa Talent en Mauritanie le 25 février.
L’enjeu est de taille : sept sièges à pourvoir pour treize prétendants. La campagne africaine pour intégrer le conseil de la FIFA atteint un niveau de compétition inédit, exacerbée par la levée des barrières linguistiques et l’abolition de la limite d’âge décidée à l’Assemblée générale d’Addis-Abeba.
Parmi les candidats, le Dr Patrice Motsepe se présente en tant que favori pour sa propre réélection à la présidence de la CAF, un poste qui lui octroie de facto un rôle de vice-président de la FIFA. En revanche, pour les douze autres aspirants, l’incertitude règne à la veille de l’échéance du 12 mars au Caire, siège de la CAF. Le Marocain Fouji Lekjaa semble assuré d’une reconduction, tout comme l’Égyptien Hany Abourida, qui bénéficie de la suppression de la limite d’âge, ce qui souligne l’influence de l’Égypte dans le monde du football.
La compétition s’intensifie également pour Amadu Mekvin Pinnick du Nigeria, qui pourrait tirer parti de la diversité linguistique, même si cette barrière a été levée. La mitraille électorale s’annonce particulièrement intense pour les candidats d’Afrique de l’Ouest, dont Augustin Senghor (Sénégal), Idriss Diallo (Côte d’Ivoire), Mathurin De Chacus (Bénin), Djibrilla Hima Hamidou (Niger), et Ahmed Yahya (Mauritanie).
Le possible repli stratégique d’Ahmed Yahya pour le poste de 1er vice-président de la CAF est évoqué, permettant ainsi à Augustin Senghor de briguer un siège au conseil de la FIFA et d’intégrer le Comité exécutif de la CAF. Toutefois, Mathurin De Chacus pourrait être réticent à abandonner ses aspirations pour un rôle de 2ème vice-président. Quant à Djibrilla Hima Hamidou, une position lui reste à définir dans cet échiquier complexe.
Dans le volet féminin, trois candidates s’affrontent pour un seul siège. Isha Johansen (Sierra Leone), Lydia Nsekera (Burundi) et Kanizat Ibrahim (Comores) rivalisent pour représenter la CAF au sein du conseil de la FIFA. Lydia Nsekera, également membre du CIO, aspire à un retour en force après avoir perdu face à Johansen en 2021. Kanizat Ibrahim, quant à elle, est résolue à progresser dans la hiérarchie de la CAF.
Enfin, Souleiman Hassan Waberi, candidat surprise de Djibouti et allié de Fouji Lekjaa, espère capitaliser sur l’influence zonale de la CECA pour obtenir sa place au sein de la FIFA.
Cette situation complexe rappelle immanquablement le « Protocole de Nouakchott », une rencontre stratégique avant la date cruciale du 12 mars. Comme l’indique le site Sud Quotidien, l’enjeu est de taille pour ceux qui refuseraient de suivre cette voie pragmatique de consensus.
Ahmed Yahya Ould lekwar fils du tristement célèbre colonel Ould lekwar bourreau de dizaine de negro mauritaniens liquides pendant les années de braises en Mauritanie.