Niodior : Les habitants réclament l’érection de leur village en commune
Les habitants de Niodior, localité située dan les îles du Saloum, réclament l’érection de leur village en commune. C’est un chef lieu d’arrondissement et ce n’est pas normal qu’il garde encore le statut de village, selon les populations. Autres complaintes des riverains, c’est le manque d’infrastructures dans les zones insulaires.
La communalisation de l’îles de Niodior est une vieille doléance des habitants. Plusieurs démarches ont été faites auprès des autorités en vain. Ces insulaires du département de Foundioungne veulent que le processus soit enclenché. » Vous imaginez, Niodior est la capitale des îles, Niodior est le chef lieu d’arrondissement; le seul chef lieu d’arrondissement du Sénégal qui n’est pas commune. C’est le seul coin et l’une des plus grandes îles du Sénégal mais également l’une des plus gros villages. Notre demande a été bien reçue par les autorités et je pense qu’elles vont prêter une oreille forte à cette doléance.« , a déclaré sur Rfm, Mamadou Sarr, président de l’Association Niowan Saxof.
Des insulaires « oubliés »
Les îles du Saloum sont souvent oubliées. C’est la conviction de Mamadou Sarr. Et selon lui, des investissements de grandes envergures y sont quasi absents. Les habitants de Niodior demandent une correction de ces inégalités. « Nous sommes un peu oubliés. On est enclavé. Mais il faut dire que la plus part des actions, si on attendait le gouvernement, on sera encore là parce que on ne le sent pas trop. Mais on n’a jamais attendu le gouvernement. Il est temps que le gouvernement mette la main« , a ajouté M Sarr.
Infrastructures
A Niodior, école, structure sanitaire entre autres infrastructures sont pour la plupart réalisées par les populations elles-même qui se cotisent. « Pour vous dire que ces écoles, on est accompagné par le gouvernement. Il donne l’approbation. Mais toute la construction d’infrastructures jusqu’ici, et vous pouvez le vérifier à n’importe quel niveau, ce sont les populations qui sont à l’origine et jusqu’à la fin. Je ne me souviens pas depuis la création du centre de santé aujourd’hui, c’est nous même, nos populations et toutes les associations qui s’organisent vraiment pour construire ces infrastructures aujourd’hui que vous voyez« , a-t-il conclu.
