Après l’annonce d’un budget révisé en forte baisse, de 40%, pour l’État nigérien le 8 octobre, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) lance un « fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie ». Dans un communiqué traité par RFI, le régime militaire au pouvoir après le coup d’État de juillet dernier explique vouloir mettre en place un grand nombre de prélèvements : entreprises, hydrocarbures, diasporas, de nombreux secteurs seront mis à contribution.
Ce fonds de solidarité serait financé, selon le communiqué, par des prélèvements sur les hydrocarbures, sur les redevances des opérateurs de télécommunications titulaires d’une licence dans le pays. Il n’y a pas d’informations sur les modalités d’application pour l’instant, mais cela dénote une chose : le CNSP cherche de l’argent.
Pour alimenter ce fond, il y aura un prélèvement de 10 francs CFA (environ 1 centime d’euros) par ticket de transport terrestre comme les péages par exemple. Les entreprises, ONG et les programmes de développement seront également mis à contribution.
Un appel à l’aide aux diasporas
Une autre source nigérienne pointe « le manque de réalisme » de ces prélèvements, prenant pour exemple les recettes des péages routiers de l’ordre de 10 milliards de francs CFA par an (approximativement 15 millions d’euros), jugés trop faible pour alimenter le budget. C’est la même chose pour les 1 000 francs de prélèvement sur les billets d’avion avec un trafic aérien faible.
Un appel aux diasporas est lancé par le CNSP : il y a deux jours, les ressortissants nigériens vivant au Togo ont remis un don 100 millions de francs CFA (environ 150 000 euros) au Conseil national actuellement au pouvoir. Une autre donation de 10 millions de francs a été faite de la part de la diaspora nigérienne de Dubaï.
Les militaires nigériens allez voir Poutine et il va nourrir votre peuple ,il faut copier les burkinabés,ils reçoivent des tonnes de céréales de Poutine,vous êtes tous des incapables Mali Burkina Niger. Vous êtes colonisés pour la deuxième fois. J’ai pitié de leurs gouvernants .
Continuez vos conneries,vous n’avez encore rien vu, imbéciles
Tenez bon la liberté et la Dignité n’ont pas de prix.
Les journalistes de Sénego: vous devez arrêter d’utiliser les termes péjoratifs que l’impérialisme français et leurs portes voies utilisent pour dénigrer les nouveaux dirigeants des ces pays west african.Le français est assez riche pour exprimer clairement sans rabaisser personne.
Un pays qui reçoit 40% d’aide budgétaire, qui est alimenté en électricité à 70% par son voisin, qui est enclavé, occupé à 50% par des rebelles, en prise avec la famine, doit avoir d’autres préoccupations que de suivre dans sa folie un général qui à la veille de sa disgrâce prend le pouvoir de force. Accuser la France, la CEDEAO, la terre entière ne remplira pas les caisses de l’Etat.
Trés bien dit Diof.La liberté ,la dignité exigent des soffrances.
C´est bizarre voire absurde que le CNSP soit traité de rebelles par une certaine presse inféodée.