Au Niger, les militaires au pouvoir ont coupé le signal de France 24 et de RFI.
Le bras de fer entre les putschistes au pouvoir au Niger et la France franchit un nouveau cap. Selon les informations de Jeune Afrique, le patron du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP) a ordonné la coupure des signaux de Radio France Internationale (RFI) et de France 24. Conséquence, la radio et la télévision n’étaient donc plus accessibles au Niger dans l’après-midi, assure le média panafricain.
Cette mesure intervient dans le contexte de tensions entre la junte et la France, avec des accusations de prétendue ingérence française dans les affaires nigériennes.
La France est accusée de vouloir intervenir militairement au Niger pour libérer le président Mohamed Bazoum, renversé par l’armée le 26 juillet dernier. Des accusations démenties par Paris qui menace répondre immédiatement à toute attaque contre les intérêts français au Niger.
Au cours de l’année dernière, le Mali avait suspendu ces mêmes médias depuis mars 2022, tandis que le Burkina Faso avait suivi en mars 2023. Ces actions suscitent des inquiétudes concernant la liberté de la presse et l’accès à l’information dans la région.
