La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé son désaccord avec le plan de transition de trois ans proposé par les militaires qui ont renversé le président du Niger, Mohamed Bazoum. Ce plan a été présenté après que les militaires aient pris le pouvoir le 26 juillet dernier.
Le chef du conseil militaire, Abdourahamane Tiani, a annoncé que la transition vers un régime civil serait complétée dans un délai maximum de trois ans. Cependant, cette proposition a été rejetée par la CEDEAO. Le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’organisation, Abdel Fatau Musah, a qualifié le plan de transition de trois ans au Niger d’« inacceptable ».
Pour Musah, cette proposition ne fait qu’embrouiller davantage le dialogue et la diplomatie. Il a suggéré que plus tôt le pouvoir serait rendu aux civils, plus rapidement les militaires pourraient se concentrer sur leurs responsabilités premières, à savoir la défense de l’intégrité territoriale du Niger. Cette déclaration intervient alors que la CEDEAO menace de lancer une intervention militaire pour rétablir Mohamed Bazoum.
Enfin, une délégation de la CEDEAO, dirigée par l’ancien président nigérian, le général Abdulsalami Abubakar, est arrivée à Niamey, la capitale nigérienne. La délégation a été reçue par le premier ministre, Mahamane Lamine Zeine, et a également pu rencontrer le président Mohamed Bazoum, retenu par les putschistes.
S’il ya disfonctionnement au sein de la CEDEAO pour une intervention militaires
Quelle face recours au djihadistes qui sont près à découdre avec cette junte et ceux qui apportent un soutien.
si le senegal avait un capitaine ibrahim traore ou un assimi goita ou doumbia on parlerai plus de macky sall actuellement