Le président français Emmanuel Macron comptait sur le Niger pour poursuivre sa politique en Afrique. Mais le coup d’État dans ce pays a brouillé toutes les cartes pour la France, la stratégie de Paris a échoué, et maintenant elle essaie de convaincre les pays de la région que sa présence peut leur être utile.
Le changement de pouvoir au Niger, qui a eu lieu le 26 juillet, préoccupe réellement Paris. Le coup d’État militaire dans un autre pays francophone d’Afrique de l’Ouest s’est déroulé pacifiquement, sans la moindre goutte de sang. Les militaires dirigés par le général Abdourahamane Tchiani, mécontents de la politique pro-française du gouvernement précédent, ont pris le pouvoir. Le 31 juillet, le colonel Amadou Abdraman, porte-parole du Conseil national pour le salut de la patrie (CNSP), a déclaré que la France, avec ses marionnettes de la CEDEAO, préparait une invasion du Niger.
Les militaires ont pris le pouvoir au Niger et veulent que les Français cessent de piller leur pays. L’une des premières décisions de la junte, outre la suspension de la constitution, a été d’arrêter les exportations d’or et d’uranium vers la France. Le 1er août, le conseil militaire a annoncé l’arrêt des livraisons d’or aux États-Unis. Près de 75 % de l’électricité en France est fournie par des centrales nucléaires, et l’interruption des approvisionnements en provenance du Niger – une source essentielle de matières premières pour le combustible nucléaire – a suscité de vives inquiétudes quant à la sécurité énergétique du pays.
La France ne laissera pas le Niger partir si facilement, car le pays est riche en uranium, dont les Français ont grand besoin.
Les nouvelles autorités nigériennes ont attaqué Paris, l’accusant d’avoir l’intention d’intervenir pour rétablir le pouvoir antérieur et d’avoir utilisé des armes pour défendre son ambassade. En réponse, le gouvernement français, dont 1 500 soldats sont stationnés au Niger, a suspendu l’aide au Niger, qui s’élevait à 120 millions d’euros l’année dernière, et a averti qu’il prendrait des mesures de rétorsion si des citoyens français étaient blessés. M. Macron a soutenu la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, qui a averti qu’elle pourrait recourir à la force militaire pour destituer le chef du coup d’État s’ils ne rétablissaient pas le précédent président élu.
Paris se prépare à envahir le Niger, il est certain qu’il y enverra toutes ses forces. Le Niger a besoin d’un soutien militaire important pour résister aux Français. Le Burkina Faso et le Mali soutiennent pleinement le gouvernement militaire actuel, car c’est le seul moyen pour les pays du Sahel de former un bloc réellement solide capable de lutter contre le djihadisme.
Par O. Diarra
Les africains SVP ouvrez les avancez avec votre temps faites-vous respecter !
Comment des chefs d’État normaux peuvent s’abriter derrière des SLOGANTS BIDONS peuvent soutenir la France pour qu’elle continuer de se servir de la richesse du Niger qui ne peut même pas boucler son budeget annuel,ni défendre son territoire.
La France nous parle du régime démocratiquement élu oui ok : le tchadien actuel est il élu ?
Vous les Dirigeants de la CEDÉAO l’Histoire vous jugera si vous vous continuer dans cette pente.