Néo-panafricanisme : Me Saïd Larifou s’inspire de l’expérience de Pastef…

Me Saïd Larifou, avocat franco-comorien et président du parti comorien Ridja, a organisé une conférence à Madagascar pour sensibiliser les décideurs politiques et les acteurs de la société civile à la vision du néo-panafricanisme. Cette conférence, intitulée « Nouvel ordre africain : le néo-panafricanisme, l’exemple du Sénégal », s’inspire notamment de l’expérience sénégalaise et des récentes élections présidentielles qui ont vu Bassirou Diomaye Faye être élu président.

Me Saïd Larifou a souligné l’importance de la prise de conscience des peuples africains et a salué l’exemple sénégalais comme une illustration de cette prise de conscience. Il a mis en avant les victoires politiques et judiciaires du Pastef au Sénégal, qui reposent sur un discours social, de justice, de rupture, souverainiste et panafricaniste. Selon lui, cette vision répond aux aspirations démocratiques, de justice et à la souveraineté exprimées par les peuples africains.

Me Larifou a également évoqué les défis auxquels le Sénégal a dû faire face, notamment les pertes humaines et l’emprisonnement arbitraire de dirigeants politiques. Il a souligné l’importance d’un trio composé d’un homme, d’une vision et d’un peuple pour réussir dans la mise en œuvre du néo-panafricanisme.

En ce qui concerne les institutions du Sénégal, Me Larifou a reconnu qu’elles ont été sérieusement mises à l’épreuve, mais qu’elles ont su résister grâce à des magistrats solides, dignes et conscients de leur responsabilité historique. Il a posé la question de savoir pourquoi une telle solidité institutionnelle ne serait pas possible dans d’autres pays africains, y compris aux Comores et à Madagascar.

In fine, Me Saïd Larifou,  dans lexpress.mg exploité par Senego, a présenté le néo-panafricanisme comme un mouvement et une idéologie politique visant à promouvoir l’indépendance totale du continent africain et à encourager la solidarité entre les Africains, quelle que soit leur origine ou leur appartenance religieuse. Il a appelé les acteurs politiques et les responsables de la société civile à saisir l’opportunité du bouleversement de la géopolitique mondiale pour contribuer à l’émergence d’un nouvel « Ordre africain ».

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