Ndeyou Askan wi félicite le ministre de la Justice après le refus de révision du code de la famille

La plateforme intercoalisée d’associations féminines islamiques « Ndeyi Askann wi » a réagi après la correspondance de la députée Maréme Mbacké adressée au ministre de la Justice, Ousmane Diagne, concernant une révision du code de la famille. Selon le communiqué rendu public, le ministre a rejeté la demande de la députée relative à l’autorité parentale.
Les membres de « Ndeyi Askann wi » soulignent une confusion dans la compréhension des termes entre « autorité parentale » et « autorisation parentale » par l’élue. Elles estiment que la requête aurait pu être formulée pour réclamer l’application de la parité dans le foyer conjugal, ce qui, selon elles, reviendrait à une suppression de la puissance paternelle.
L’association rappelle le contexte difficile que traverse actuellement le Sénégal, plaidant pour que l’énergie des femmes soit mobilisée pour des enjeux socio-économiques cruciaux. Elles avertissent qu’il serait « indigne » et « mesquin » de faire pression sur l’État au sujet de l’agenda de Maputo. « Ndeyi Askann wi » affirme qu’elle ne s’abaissera pas à des spectacles médiatiques indignes. Une prise de position retransmise par le site de Sud Quotidien et relative à la félicitation du garde des Sceaux pour sa « sage décision » de rejet.
La plateforme insiste sur sa détermination à défendre ses positions sans chercher l’hostilité avec toute autorité ou personne au Sénégal. Le communiqué rapporte que, même sans moyens conséquents, leur engagement pour l’autodétermination reste ferme. Elles déclarent que le Sénégal, en tant que nation de croyants, ne devrait pas être réduit à des débats intellectuels, rappelant que l’attachement à la foi reste fort.
Finalement, « Ndeyi Askann wi » appelle au respect mutuel et à l’inspiration divine pour surmonter les imperfections humaines. Une perspective rapportée par le site de nos confrères de Sud Quotidien, qui souligne l’appel à trouver des solutions endogènes pour chaque nation, tout en préservant les convictions religieuses.
Le code de la famille, à l’instar des autres textes de notre arsenal juridique, n’est qu’une pâle copie de textes très éloignés de notre culture, de nos us et coutumes. Il y a nécessité urgente à les adapter à nos réalités.
Le dormeur de la justice.
En tout cas, Ndeyi Askann WI ne représente pas la majorité des femmes sénégalaises. Si le Code de la famille doit être mis à jour et doit être révisé puisque plusieurs de ses articles sont contraires aux droits consacrés par l’Islam, cela doit se faire dans la sincérité à travers l’Assemblée nationale. Sans compter le fait que le Code de la Famille compte plusieurs vides juridiques qui mènent au non respect des droits consacrés à la femme par l’Islam et d’autres religions révélées. La réalité, c’est que les femmes sénégalaises sont victimes d’injustice à cause de ce Code de la Famille contraires en plusieurs points aux religions et aux réalités vécues aujourd’hui par la famille sénégalaise. Vraiment on ne voit pas comment le garde des Sceaux peut s’exprimer avant l’Assemblée nationale et avant les citoyennes et les citoyens.