Moustapha Mbengue:  » Maodo est multidimensionnel « 

 » Maodo est multidimensionnel. Je puis juste dire ce que vous savez déjà de lui. Il est né à Gaya en 1855 (certains disent 1853) de son père Mame Ousmane Sy et de sa mère Mame Fatoumata Wade Wélé dite ‘’Mame Fawade Wélé’’ « , selon l’enseignant chercheur à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et directeur de l’Ecole nationale des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (Ebad), Babacar Mbengue, dans un entretien accordé à nos confrères de Enquêteplus.

Coran…

D’après le chercheur, Maodo fut très tôt initié au Coran et à la science islamique par son oncle, avant de choisir la tijanya comme voie spirituelle. Et c’est, en réalité, Cheikh Ahmeth Tidiane qui l’a choisi. Alpha Mayoro lui a transmis le ‘’wird’’ et l’“ijaza” le même jour, à l’âge de 18 ans, alors que Cheikhou Oumar Tall l’avait annoncé comme étant le légataire et khalife de la tijanya au Sénégal.

Passage…

Après un passage en Mauritanie, Seydi El Hadj Malick séjourna à Saint-Louis, passa quelque temps à Louga, puis à Ndiarndé, où il séjourna sept ans. Il vécut également à Diacksao et à Pire, avant de s’établir à Tivaouane en 1902 où il organisa le premier véritable Gamou.

Zawiya…

« Il y construit sa ‘’zawiya’’, après avoir installé celle de Dakar. Il fit également le pèlerinage à La Mecque en 1888, ce qui relevait, à l’époque, d’un exploit. Maodo fut également un poète soufi, sa bibliographie est très riche, mais ses écrits les plus connus sont “Khilâçu Zahab”, “Nûniyya”, ‘’Kifayatur-Raghibine’’, etc. Il retourna à son Seigneur en 1922 « , révèle Moustapha Mbengue.

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