Moustapha Diop : « Un véhicule à 40 millions pour chaque député n’est pas raisonnable… »

Alors que la polémique enfle autour de l’acquisition de véhicules pour les députés, le journaliste Moustapha Diop, directeur du groupe Walfadjri, a réagi avec nuance. Tout en reconnaissant la nécessité pour les parlementaires de disposer de moyens de déplacement adéquats, il déplore les montants jugés excessifs alloués à ces achats.
« Je suis d’accord pour qu’on cherche des véhicules aux députés, mais que le prix soit raisonnable », a-t-il déclaré sur WalfTv. Il estime qu’il est anormal qu’un pays en ruine comme le Sénégal, où de nombreuses infrastructures font encore défaut, débourse 30 à 40 millions de FCFA par véhicule pour des représentants du peuple.
Moustapha Diop a également invité les responsables de Pastef au pouvoir à garder à l’esprit le contexte de leur accession au pouvoir et les attentes de leurs militants. Il a notamment critiqué la sortie du vice-président de l’Assemblée nationale, Dr Ismaila Diallo, qui avait affirmé : « Laissez-nous assumer pleinement la gestion de notre budget. Au terme de notre mandat, le peuple nous jugera sur les résultats », avait-il dit avant de rectifier face aux critiques.
« Je pense que les militants de Pastef ne sont pas du genre à t’élire pour ensuite te suivre aveuglément. Ils peuvent ne pas être d’accord. Il faut l’accepter », a conclu le journaliste
PUISQUE El Malick parle de députés très loin il faut acheté des pickup c mieux.
Alors que l’année 2025 entame son second semestre, un fait surprenant intrigue experts et observateurs : les rapports d’exécution budgétaire du quatrième trimestre 2024 et du premier trimestre 2025 n’ont toujours pas été publiés. Ce silence administratif, dans un contexte de transition politique et de promesses de gouvernance vertueuse, suscite des interrogations croissantes. Que cache ce retard inhabituel ? Une exigence légale passée sous silence ? La publication trimestrielle des rapports d’exécution budgétaire n’est pas une option : c’est une obligation formelle. « L’article 66 de la Loi organique relative aux lois de finances (LOLF) impose la publication de ces rapports dans un délai de trente jours après la fin du trimestre », rappelle Dr Mamadou Demba Fall, économiste et ancien conseiller technique au ministère de l’Économie. À cela s’ajoute l’article 9 du Code de transparence de l’UEMOA, qui renforce cette exigence de reddition des comptes.
Allons Moustapha vous avez tjrs été duasif mais cette fois ci je ne suis pas d, accord avec toi
900000fr d’indemnités sur 12mois pendant 5ans ça donne quoi Moustapha ?
On verra bien ce qu’ils vont faire !
L’auto flagellation est une affaire humaine.
Pastef n’est pas fou au point de se fourvoir aussi facilement.
Je reconnais que depuis 5 les voitures coutent plus chères mais pour rationaliser les dépenses les députés ne doivent pas avoir des voitures qui coutent aussi chère. La question se pose a savoir si l’état devrait leur acheter des voitures même
Limotakh politique didiokhé appétit senegal des largesses injustifées
20 millions c suffisant pour un vehicule qui doit amener kelkun a aller autravail.
en plus le carburant nest pas encore arrive 1500 litres x990= 1 485 000 x160 deputes= 237 600 000 millions par mois soit 2 milliards 370.600.000 millions /AN.
MERCI DE VOTRE REPONSE
ce que dit Moustapha est vérité absolue,on chercher des voitures qui coûtent au mois 6 millions, combien d hôpitaux qui sont délaissés,allez dans la brousse,moi j habite dans le département de kaffrine,mais je ne vois pas 1 centre de santé qui est capable d accueillir 50 malades ,
c est malheureux et malhonnête de penser autrement
Cette pratique animale des anciens régimes que nous avons combattu pour accéder au pouvoir ne sera plus toléré dans ce pays.
Mr Sagna tu es un KULUNA tu as jamais été PATRIOTE
Eh oui les réalités du pouvoir ont bel et bien commencé… on verra bien
Achetez les voitures les moins chères. Ils faut pas les appeler « honorable » c’est des citoyens comme tout le monde.. petit à petit la bamboula commence.
Attention le peuple veille !!
Je suis de pastef mais je dénonce fermement l’achat des véhicules d’une valeur de presque 9 milliards de nos francs alors que les urgences sont ailleurs. cette pratique anormal des anciens régimes que nous avons combattu pour accéder au pouvoir. Je rappelle aux dirigeants de pastef notamment le président Ousmane sonko de se conformer aux idéologies du projet et de se rappeler ce qui le lie avec les militants. À défaut nous sommes prêt à quitter définitivement le parti et vous faire face. On ne suit personne aveuglément, c’est le développement du Sénégal qui nous intéresse d’abord.
En bas les mauvaises pratiques et vive le Sénégal.
Tank ak tank
Mbagg ak mbagg 🙏🏾
Avec un salaire mensuel qui avoisine 3millions,des indemnités et d’autres avantages sans parler du carburant et le prix du véhicule qui s’élève à 40millions pour 165 députés du Sénégal, je préfère ne rien dire, je ferme ma bouche, mais, c’est insulter 98% du peuple sénégalais qui n’arrive pas à assurer 2 repas par jour. Si c’est ça la rupture tant chanté, nous disons au SECOURS S.O.S.
Pourquoi une 4-4 de 400000000f ce n’est pas normal.C’est du gâchis. Chaque député a ses propres business à part
SOYEZ RAISONNABLE SI LE PRÉSIDENT EL MALICK NDIAYE CONTINUAIT DE DONNER LES INDEMNITES DE TRANSPORT DE 900000 FRS A CHAQUE DEPUTE CA VA FAIRE EN 5 ANS PLUS DE 53 MILLIONS PAR DEPUTE..DONC UN 4×4 DE 40 MILLIONS POUR AMENER UN DEPUTE EN TOUTE SECURITE A KEDOUGOU,KOLDA ,ZIGUINCHOR,MATAM,KAOLACK,KAFFRINE ,BAKEL OU EST LE PROBLEME ….IL NE FAUT PAS AVOIR UNE MENTALITE PAUVRE AUSSI..
Nous sommes de Pastef, mais Moustapha a raison. Arretez de defendre l’indefendable. Meme dans les pays developpes qui fabriquent les voitures cela n’existe pas. Ils peuvent tout au plus etre autorises a louer dans l’exercice de leur fonctions et c’est tres controle. L’argent publique doit etre uniquement utilise pour servir le peuple.
Y’a des 4*4 de 15million Toyota,il faut prendre ça
Le prix moyen des 4×4 neufs qui circulent au Sénégal varie en fonction de la marque, du modèle et du niveau de gamme. Voici un aperçu des prix constatés sur le marché sénégalais en 2025 :
• Les modèles 4×4/SUV neufs les plus courants, comme le Kia Sportage, se situent entre 28 et 32 millions FCFA7.
• Le Renault Duster, plus économique, est vendu neuf autour de 20 à 24 millions FCFA7.
• Les modèles plus haut de gamme, comme le Range Rover neuf, peuvent atteindre 70 à 79 millions FCFA4.
• Les Toyota (notamment Prado ou Land Cruiser, très prisés par les officiels) se situent généralement dans une fourchette de 30 à 60 millions FCFA pour les versions neuves bien équipées, bien que le prix moyen d’une Toyota neuve toutes catégories confondues soit autour de 11 millions FCFA, ce qui est en dessous du segment des 4×4 de fonction utilisés par les députés8.
Concernant les véhicules de fonction des présidents ou ministres ou députés sénégalais, il s’agit typiquement de 4×4 neufs de gamme intermédiaire à supérieure, dont le prix d’achat à l’État se situe généralement entre 30 et 60 millions FCFA pièce, selon la motorisation, les équipements et la marque74. Ce niveau de gamme correspond à la pratique observée pour les véhicules de fonction officiels dans la région.
En résumé :
• Prix moyen d’un 4×4 neuf courant : 28 à 35 millions FCFA.
• Prix d’un 4×4 neuf haut de gamme (ex : Range Rover, Toyota Land Cruiser) : 60 à 79 millions FCFA.
• Les députés sénégalais roulent typiquement dans des modèles dont le prix neuf se situe entre 30 et 60 millions FCFA74
Conversion en Euros :
• Prix moyen d’un 4×4 neuf courant : 42 683 à 53 359 euros.
• Prix d’un 4×4 neuf haut de gamme : 91 470 à 120 434 euros.
• Prix des modèles utilisés par les députés sénégalais : 45 735 à 91 470 euros.
Alors que l’année 2025 entame son second semestre, un fait surprenant intrigue experts et observateurs : les rapports d’exécution budgétaire du quatrième trimestre 2024 et du premier trimestre 2025 n’ont toujours pas été publiés. Ce silence administratif, dans un contexte de transition politique et de promesses de gouvernance vertueuse, suscite des interrogations croissantes. Que cache ce retard inhabituel ? Une exigence légale passée sous silence ? La publication trimestrielle des rapports d’exécution budgétaire n’est pas une option : c’est une obligation formelle. « L’article 66 de la Loi organique relative aux lois de finances (LOLF) impose la publication de ces rapports dans un délai de trente jours après la fin du trimestre », rappelle Dr Mamadou Demba Fall, économiste et ancien conseiller technique au ministère de l’Économie. À cela s’ajoute l’article 9 du Code de transparence de l’UEMOA, qui renforce cette exigence de reddition des comptes.